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Paradise Lost › Paradise Lost

cd • 12 titres

  • 1Don't Belong
  • 2Close Your Eyes
  • 3Grey
  • 4Redshift
  • 5Forever After
  • 6Sun Fading
  • 7Laws of Cause
  • 8All You Leave Behind
  • 9Accept the Pain
  • 10Shine
  • 11Spirit
  • 12Over the Madness

informations

chronique

Estëe

Après le virage electro via "Host", bifurquant vers le pop métal avec "Believe in Nothing", Paradise Lost nous avait surpris avec l'excellent "Symbol Of Life", qui marqua pour le groupe un retour vers les guitares. On ne savait donc pas trop à quoi nous attendre avec ce nouvel album, étonnement intitulé "Paradise Lost". Finalement pas de grande surprise. Ce nouvel opus ne prolonge pas vraiment le précédent album des anglais, mais lui propose une alternative un peu plus fataliste. Tension et mélancolie émanent de ces douzes offrandes aux orchestrations sobres et délicates, rythmées par des guitares lourdes et énergiques. Une electro subtile se glisse ça et là, créant un équilibre parfait entre le synthétique et l'organique. Paradise Lost joue de nouveau la carte de l'efficacité avec des compositions courtes qui vont à l'essentiel, les structures sont simples, les mélodies toutes plus belles et accrocheuses les unes que les autres vont droit au but. La voix de Nick Holmes, égale à elle-même, alterne entre fragilité émouvante, presque éthérée et rage soutenue, quand elle ne se laisse pas allée derrière quelques effets de vocoder. En somme, pas de révolution en perspective, mais juste un album de métal gothique moderne au son dantesque, aussi excellent que son prédecesseur, "Symbol Of Life", et c'est déjà pas mal.

note       Publiée le samedi 2 avril 2005

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Note moyenne        35 votes

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Raven › Envoyez un message privé àRaven  Raven est en ligne !
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Dans cette réécoute-inventaire en pagaille de la discographie, j'avais décidé de skipper (façon Kersauson) c'ui-ci et In Requiem, que je considère comme le moment "Michael Bay" de leur carrière. Ben en fait j'me rends compte qu'il contient quand même l'énorme tubasse "Don't Belong" en intro, reste bien collé à l'occiput, et le final "Over the Madness" ne me laisse pas froid dans mon coin d'assiette. Entre les deux y a à boire et à manger, des riffs chromés et du piano triste, et même de la guitare à la sonorité la plus supra-triste et chouinouse possible ("Sun Fading" !) mais j'me demande... Si j'le préfère pas juste à Sim-Baule auf l'Ail ffff, en fait. Moins Rammstallica, plus Calogero, en effet parfois assez Linkin Prout (de ce que je connais, c't'a dire pas grand chose), et même en fait tout bêtement plus Paradise Hallyday ("Accept the Pain"), mais tout de même plus fluide que le très surcoté précédent avec sa production à gros cul de Porsche Cayenne. Ici les gros sabots sont plus à scratches, et à semelle lumineuse, le pilotage automatique est plus, euh... à manettes.

Richter › Envoyez un message privé àRichter

Même si c'est parfois un peu facile, j'ai beaucoup aimé cet album il y a une dizaine d'années. Le genre de musique que tu peux mettre en soirée même avec des non amateurs de metal.

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born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo

Ouais, il est un peu affreux.

Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
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Y a comme du riff qui tue et de la tristesse qui se met en barre dans celui-ci, et des fois, y a comme du linkin park dans l'air. Faut choisir.

Note donnée au disque :       
taliesin › Envoyez un message privé àtaliesin

C'est pas mal, ça on en est sûr ! Mais bon, après le chef-d'oeuvre 'Symbol of Life', la barre était au plus haut évidemment... Autant les mélodies du précédent étaient simplement belles à pleurer, autant ici elles pourraient sans problème passer à la radio, si vous voyez ce que je veux dire. En bref je trouve qu'il s'agit d'un album un peu "facile"; mais cela reste une bonne galette malgré tout !

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