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Paradise Lost › Obsidian

cd • 11 titres • 55:54 min

  • 1Darker Thoughts05:46
  • 2Fall from Grace05:42
  • 3Ghosts04:35
  • 4The Devil Embraced06:08
  • 5Forsaken04:30
  • 6Serenity04:46
  • 7Ending Days04:36
  • 8Hope Dies Young04:02
  • 9Ravenghast05:30
  • 10Hear the Night05:34
  • 11Defiler04:45

informations

Enregistré, masterisé, produit, mixé par Jaime Gomez Arellano à l'Orgone Studio. Enregistrements additionnels au Black Planet. Co-produit par Paradise Lost.

Disponible en vinyle, CD, fichiers numériques. "Hear the Night" et "Defiler" ne sont disponibles que sur la version digipak européenne "limitée". Illustration par Adrian Baxter.

line up

Steve Edmondson (basse), Greg Mackintosh (guitare), Aaron Aedy (guitare), Nick Holmes (voix), Waltteri Väyrynen (batterie)

Musiciens additionnels : Heather Mackintosh (chœurs [8]), Alicia Nurho (violon [1,7])

chronique

IL y a bien quelque chose de constant chez Paradise Lost, c'est leur passéisme. Ils sont en permanence tournés vers le passé, quand c'était mieux, avant, quand tout était beau et limpide alors que maintenant tout est moche et boueux... c'est sans doute le propre de ces musiques étiquetées gothiques, de faire tout son beurre, de miser toute sa créativité sur la case "impair", le nombre 13, ou la couleur noire... Il y a quelque chose qui par contre commence à changer chez eux, c'est que les albums commencent un tout petit peu à se ressembler, à force c'est bien normal, mais vous n'allez pas entendre un truc de néo métalleux ou de new waveux - juste un poil de Tool ? de Sisters of Mercy ? Enfin, je les entends partout donc ça compte pas... Paradise Lost demeure quand même depuis quelques albums un groupe de doom / death mid-tempo, "gothique", se la jouant de temps en temps plus doux, moins rêche, mais toujours constant dans les tendances suicidaires et l'angoisse... le tout assaisonné d'artifices qui vont enrober le dessert de sucre (violons), de bois (les guitares), de paillettes ternes (orgues, piano, les autres bruits, cf. intro ultrasymphodoom de "Ravenghast"). Et le gâteau ? Comme d'habitude, on aura droit à de la rythmique ultra régulière, n'existant que pour soutenir les arpèges de MacKintosh, ses solos ultra sobres, et ses gros riffs de gros doomeux anglais - dont la remarquable mandale bourrinologique entendue sur le quasi "stoner" "The Devil Embraced", Aedy, Edmondson et "le batteur" soutenant de même la voix de Holmes, chantant, growlant, alternant peut-être un peu plus que d'habitude entre ces deux aspects. Sans oublier dans le cahier des charges les tubes obligatoires - ici c'est "Fall from Grace" ou "Ghosts", vous choisissez comme lorsqu'on s'amuse à pile ou face, à chaque coup on perd un peu de ce qu'on pourrait gagner de l'autre côté... rah... Cet album, ces tubes sont donc à reprendre en chœur devant le PC en assistant à son festival virtuel préféré, tout pinté de muscadet acheté par correspondance chez Picard, le cul vissé si fort que les lombaires sont dorénavant douloureuses nuit et jour, debout, assis, couché. Finalement, le nez devant l'écran la boucle est bouclée : la beauté réactionnaire de ce qui jamais ne revivra embrasse l'auditeur et le conforte dans sa névrose d'homme moderne perdu entre l'angoisse de mourir et celle de ne pas assez bien vivre. Telle une grenouille dans une casserole d'eau tiède, Rastignac reconnait donc une nouvelle fois le talent rare de Paradise Lost pour chanter l'inconfort, la déprime, et se sent même amusé de voir que ce groupe obsédé par la nostalgie n'a jamais, finalement, si mieux collé à l'esprit des temps.

note       Publiée le mardi 10 novembre 2020

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Note moyenne        9 votes

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Après maintes écoutes, je pousse clairement au max !

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Je découvre seulement... excellent cet album !

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Allez, passage à cinq. Icon/Draconian de vieux bis bis bis, mais dans les teintes pierreuses de la pochette. Dans leurs albums-somme, contrat pleinement rempli, cahier des charges où tu coches méticuleusement toutes les cases (tu veux du chant clair goth à jabot, du growl caillouteux, des soli fleuris qui dégoulinent, des riffs heavy joués par des statues tristes, avec de la guitare sèche et des jolis violons en déco éventuellement ? on a tout ça mon petiot), il est pas le dernier de la classe cet Obsidian. Peu importe le fan-service : mélodiquement, c'est le méchoui. L'Émotion est tendrement rôtie, l'ambiance juteuse, la peau croustille.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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En effet, sur les premières secondes de "Ghosts", tu t'attends à voir débouler "Alice" des Sisters !

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Dun23 Envoyez un message privé àDun23

On peut chopper du muscadet chez Picard? c'est cool ça!!!
"IL y a peut-être des albums qui ont un peu plus fâché certains auditeurs, mais ils n'ont jamais à mes oreilles commis de choses indéfendables, et ça, y en a peu dans le métal un peu méchant qui peuvent s'en vanter"
Ou comment être 100% d'accord avec quelqu'un, PL n'a jamais fait de mauvais disque, des qui te parlent plus que d'autres, clairement, des j't'emmerde, je fais du Depeche Mode si je veux, des je refais du Death doom à cinquante piges parce que why not? mais des mauvais, non (ou alors le premier, pas tip top quand même)!