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Radio Massacre International › Walking on the sea

5 titres - 70:50 min

  • 1.Walking on the sea I (26:03)
  • 2.Walking on the sea II (13:10)
  • 3.Walking on the sea III (5:11)
  • 4.Walking on the sea IV (11:11)
  • 5.Jacquesfolded (14:48)

informations

Enregistré au Virtaa Arts Festival à Tapiola, Finlande, le 31 Janvier 2004

Pour entendre des échantillons sonores et en savoir plus sur l’artiste, visitez son site web au : http://www.rmi.dircon.co.uk

line up

Steve Dinsdale & Duncan Goddard ; Keyboards Gary Houghton; Guitare & Keyboards

chronique

  • musique Électronique berlin school

Au fil des années Radio Massacre International s’est taillé une réputation enviable sur la scène de la MÉ. Successeur anticipé de Tangerine Dream, le trio Anglais se promène aux 4 coins de la planète pour importer sa musique électronique improvisée. Enregistré au Virtaa Arts Festival à Tapiola, Finlande, le 31 Janvier 2004, Walking on the Sea est la 3ième parution de RMI en 2004, après le délirant People would really like Space Rock if they would only give it a try et E-Live 2003, tous deux enregistrés en concert.
Un concert de RMI est devenu un happening d’improvisation depuis la formation du groupe, au début des années 80. Jouant dans de très petites salles, où à la radio, les concerts deviennent des affaires d’or pour les bootleggers, d’où la sortie de ses nombreux enregistrements. Par contre, la quantité ne rime pas nécessairement avec la qualité.
La mise en scène est sensiblement la même routine musicale. Une ambiance très cosmique, nourrie des strates filantes qui circulent dans une atmosphère carillonnée. Des cymbales, des effets sonores spectrales, des flûtes et des accords de guitares éparpillés sur un mouvement inerte, tel est l’ouverture de RMI. Une ambiance qui a fait ses preuves au début des années 70 et qui pourraient être revues par moments, mais RMI en a pris une habitude. Gonflant ainsi le temps du répertoire et de l’improvisation. En concert, l’impact peut-être palpable. Mais sur cd, devant son mur, ou les yeux fermés à imaginer une pléiade de petits triangles verts se formés… il me semble qu’on a déjà passer par là. Vers la 12ième minute, une séquence ronde s’anime pour introduire un segment plus nerveux. Une cascade de notes claires sautillantes, sur des solos d’une six-cordes encore froide, mais qui contient des riffs à profusion. Lentement le rythme augmente, mais sans égaler la vélocité et le nervosité de la séquence. Un peu comme si on avait oublié de reprogrammer le séquenceur. Ce qui donne un drôle d’effets avec une guitare qui roule seule et le synthé qui tente d’enchâsser le mouvement. C’est bon, mais j’ai déjà entendu mieux de RMI.
Une douce séquence ascendante, saupoudré d’effets sonores et d’accords de guitares esseulés glisse sur la 2ième partie. Un mouvement fort lent qui progresse sur une séquence ondulante et des percussions vaporeuses jusqu’à ce que nos oreilles croisent une grosse orgue sombre qui change totalement la dynamique sur un tempo plus lourd, une sonorité plus forte sur un titre tout de même assez atonique. Les solos de guitares ceinturent une séquence lourde qui tourne d’arrache pied et qui s’éteint dans l’amorphe partie 3. Un passage sombre où les voix fuient l’écho d’un avion, des bruits sur des bruits dans une ambiance lourde. Un truc de débutant! Rien pour écrire à sa mère.
Heureusement qu’il y a la partie 4. Une superbe séquence aux notes hachurées et nerveuses qui virevoltent sur ses cercles bien définis, qui forment une belle spirale auditive. Un doucereux tintamarre structuré, dont les réverbérations sont les prémisses de cette loupe sombre qui fait rouler la séquence. Un joli tourbillon où les notes dansent et font écho, donnant naissance à d’autres lignes séquentielles qui s’éparpillent, sans vraiment multiplier les séquences, le morceau rendant ses dernières réverbérations. Un bon titre qui sauve ce spectacle qui devenait redondant.
Jacquesfolded est une pièce en prime, pour contrecarrer les pirates, qui laisse entendre le trio lors du test sonore et du réchauffement en début de concert. C’est bien, mais pas essentiel. Disons que les fans vont apprécier, surtout quand le trio entreprend sa version de frère Jacques.
Walking on the Sea m’a laissé sur mon appétit. Pourquoi sortir un tel album, surtout après des albums forts comme E-Live 3003 et People Would Really Like Space Rock. Un coup d’argent? Besoin d’argent? Walking on the Sea n’apporte rien. C c’est du réchauffé, du déjà entendu. Je l’ai trouvé ennuyant et lent, un peu comme si les membres étaient absents, déconnectés. Pour accros, seulement. DISPONIBLE au http://www.rmi.dircon.co.uk

note       Publiée le jeudi 22 février 2007

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