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Steve Dinsdale : Keyboards & Batteries, Duncan Goddard Keyboards et Gary Houghton : Keyboards & Guitares
Pour les besoins de Septentrional, Radio Massacre International a enregistré plus de 3 heures d’improvisation et Ian Boddy, le grand manitou chez DIN Records, les a recoupées, remodelées. Il a aussi ajouté des percussions et des couches de synthétiseurs et a finalement remixé le tout pour finalement créer les 5 titres qui composent Septentrional. Une technique aussi étonnante que son résultat final. Car, et ce malgré les excellentes prises de percussions, Septentrional est plus ou moins un album atmosphérique qui se déguste par tranches. The First Cry démarre bien cette nouvelle expérience sonore. Un départ canon avec son jeu de percussion minimaliste entouré d’effets sonores atmosphériques, à la sauce Pink Floyd du début des années 70. Le tempo augmente en vitesse, au travers une nappe synthétique enveloppante qui donne une richesse sonore très dense. La pièce gagne en intensité sur des percussions étonnantes et percutantes. Le ton est déroutant. Sans se casser réellement, la cadence change subtilement. La six-cordes vient vaporiser l’atmosphère d’une tranquillité qu’on a pas nécessairement souhaitée. À écouter à haut volume pour avoir un effet maximal. Très bon. Une des bonnes pièces en MÉ cette année. Si l’effet des percussions vous enivre, sautez tout de suite à Searching Septentrional Skies. Après un début statique, le titre progresse sur un synthé hypnotique où effets vocaux et sonores nous rappelle l’étrange sonorité de Steve Roach, mais dès que la batterie déboule, c’est incroyablement relevé. Les percussions font écho et roulent avec ingéniosité. Un autre très bon titre, mais je m’égare dans la suite des titres. Revenons à Seven Sceptre's for Sephulcrave, un long titre confortablement statique qui survit grâce aux coups de percussions et ses longs délires psychédéliques. Le mellotron est superbement calme, mais ça reste un titre lent. Tout le contraire de Trident, un titre un peu fou qui s’agite sur un rythme effréné, un peu ‘’dance floor’’. Un effet assez spécial, car derrière cette frénésie se cache une mélodie mellotronnée, de même qu’un synthé symphonique à la TD. Un titre assez particulier que l’on doit sans aucun doute à l’ingéniosité de Ian Boddy, derrière la console. The Last Laugh attire l’ouïe avec sa grosse basse en écho à la One of These Days de Pink Floyd. Très atmosphérique, le titre ne lève pas et baigne dans une lourde atmosphère synthétique. Un titre riche en sonorité, mais qui est tout de même assez lent.
Septentrional est un CD aux essences très atmosphériques qui frise les longs délires psychédéliques de la fin des années 60, début 70. La référence qui me vient à l’esprit est Pink Floyd, ainsi que les premières œuvres de TD avec les percussions séquentielles. Aux travers ses ambiances, le synthé est enveloppant, mais enveloppant rare. Les arrangements sont superbes. Le jeu et le mixage des percussions frisent le génie, un des points forts de Septentrional. Ceux qui s’attendent à déguster un RMI grand crue séquentielle à la sauce improvisée seront un peu désorientés. Pas déçu, mais quelque peu dérouté. Les premières écoutes passées on remarque l’essence de RMI au travers les manipulations de Ian Boddy. C’est un autre genre. Un genre comme le décrit si bien la marque de commerce de DIN; un pourvoyeur de Musique Électronique de fin niveau. Moi j’ai bien aimé. C’est différent et c’est tout ce qui a de plus expérimental. Disponible chez SMD et Groove.
note Publiée le vendredi 2 juin 2006
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