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Peter Murphy › Ninth
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informations
Dreamland Recording Studios, Hurley, New York, USA; Sun Mountain Studios, New York, USA.
line up
Peter Murphy (chant)
Musiciens additionnels : Mark Gemini Thwaite (guitare électrique), Nick Lucero (batterie), David Baron (clavier), John Andrews (guitare, guitare sèche), Jeff Schartoff (basse), Darett Atkins (violoncelle), Kenji Bunch (viole), Antoine Silverman (violon), Cornelius Duffalo (violon),Karem Ozyegen (guitare additionnelle)
chronique
Peter, c’est difficile de rester fâché avec…Avec ‘Unshattered’, je pense qu’il avait capté qu’il n’avait pas mis tout son petit monde d’accord alors il s’est laissé le temps (façon de parler, il a bossé sur un nouveau Bauhaus, collaboré avec Trent Reznor, sans compter son propre album). Sept ans plus tard, le voilà avec le résultat sobrement baptisé ‘Ninth’. On chipotera moins cette fois-ci, on sent dès le départ de ‘Velocity bird’ qu’on tient quelque chose d’efficace. Influence Iggy Pop flagrante mais voilà qui sied bien au timbre de mister Murphy et ça fait du bien de le sentir renouer avec un peu de vraie électricité (même si le violon prouve que notre homme a sa patte). De fait, voilà un disque qui suit moins les critères de son époque niveau sonorités lui permettant d’exister comme un vrai produit d’art. Un produit sombre, le constat est implacable. Si le chanteur ne se parodie pas, il est clair que voilà un disque nettement plus pesant que ses essais précédents. Le mal nommé ‘Peace to each’ renoue avec une noirceur organique que l’on retrouvait chez Bauhaus, idem pour ‘Uneven and brittle’ en moins grinçant cependant; Peter retrouve un placement de voix ironique, dandy, avec quelques pointes méchantes (‘Slowdown’). Attention, tout n’est pas que noirceur et volupté, certaines compositions dégagent juste le bon groove à la Bowie (‘The Prince & Old lady shade’) ou Iggy Pop, comme mentionné précédemment; d’autres se détachent encore du lot tels que l’excellent ‘I spit roses’, profond derrière sa pose faussement théâtrale (ce petit clavier en intro de refrain, miam !) ou un ‘Never fall out’ plus calme et intime, plus complexe mélodiquement. L’artiste a opté pour une production plus libérée, plus proche du live, ce qui se sent et se ressent à mon avis. Lui-même est gonflé à bloc délivrant une interprétation impeccable, forte, variée, crédible, tant dans la tristesse que les envolée plus lyriques, sans oublier quelques pointes plus grinçantes. La pochette du disque ne trompe pas, ce neuvième essai est clairement le plus glauque de la collection, peut-être aussi celui où Peter se lâche le plus aisément, est lui-même de manière plus directe. En apparence plus feint, ‘Ninth’ se dévoile au contraire moins précieux, plus net, sans perdre de sa classe et de son brio. Sans surprise, c’est mon favori de la discographie...
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- Alfred le Pingouin › Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin
Je suis un énorme fan de l'album de 83, et Adjani n'y est pas pour rien, je la trouve géniale, elle porte super bien tout le côté fantasque et obsessionnel des textes du Serge. Si on compare avec l'album que Gainsbourg a fait pour Deneuve, (mêmes arrangeurs, mêmes zicos, à deux ans de différence), c'est le jour et la nuit, il sonne plat, froid à quelques exceptions près). Donc ouais, y avait une alchimie. Actrice ou pas, ça change pas fondamentalement les choses.
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Ben justement c'est pas la première fois qu'on l'entend, la clé on la connaît, et si c'est ça, ça fonctionnait pour le pull ou la carte des Stazunis... Pas cette fois. Transparente, mais pas comme l'eau javellisée de la fameuse piscine, qui faisait tourner la tête. "Elle s'est pas bien entourée".
- Richard › Envoyez un message privé àRichard
J'avance à pas de loup...c'est totalement bancal mais très attachant. Avec Biolay, Daho et Darc, ça fonctionne plutôt pas mal. Ce type d'exercice est toujours délicat mais comme disait Gainsbourg d'Adjani, 'elle n'essaie pas de jouer la chanteuse, elle est une actrice qui chante'. La clé est peut-être là.
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Une grosse merde racoleuse où une femme sans talent musical engage la grosse louche de célébrités pour faire passer une pastille indigeste qui le demeure... Une vraie purge !
- Note donnée au disque :
- Alfred le Pingouin › Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin
Le morceau avec Sylvian se tient. Celui avec Christophe et Daniel Darc aussi.