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Bauhaus › In the flat field
- 1980 • 4AD GAD 13 • 1 CD
cd • 17 titres
- 1Dark entries
- 2Double dare
- 3In the flat field
- 4God in an alcove
- 5Dive
- 6Spy in the cab
- 7Small talk stinks
- 8St Vitus dance
- 9Stigmata Martyr
- 10Nerves
- Bonus CD
- 11Telegram Sam
- 12Rosegarden funeral of sores
- 13Terror couple kill colonel
- 14Scopes
- 15Untitled
- 16God in an alcove
- 17Crowds
enregistrement
Southern Studios, Londres, B.B.C Maidavale Studios, Londres
line up
Daniel Ash (guitare, saxophone), David J (David Jay) (basse), Kevin Haskins (batterie), Peter Murphy (chant)
remarques
chronique
Si l’on écrivait une histoire du mouvement gothique en albums, ‘In the flat field’ me semblerait devoir y figurer en bonne place. Véritable concentré de noirceur brute, il constitue l’album le plus sombre et le plus violent de Bauhaus dont les sons n’ont à ce jour pas pris une ride. Les rythmiques évoluent dans un registre post-punk assez courant chez les groupes de la première vague gothique, avec de nombreux roulements de batterie et une basse très présente au mixage. Bauhaus, par contre, développe un son de guitare bien plus glauque et grinçant qui assombrit considérablement le climat des chansons. Ajoutez à cela la voix convaincante d’un chanteur charismatique qui oscille entre rage, désespoir (écoutez donc ‘Double dare’ ou ‘In the Flat field’ pour vous en convaincre) et folie à la Antonin Artaud, et vous serez définitivement ensorcelés. Outre la qualité des mélodies et des atmosphères, l’un des atouts de Bauhaus est la cohésion de ses musiciens au moment de l’écriture. Batterie et basse forment un bloc sur laquelle se pose la guitare qui danse et virevolte entre mélodies et bruits et grincements divers; personne ne cherche à tirer la couverture à lui, seul compte la réussite du morceau (la simplicité technique de la basse de ‘Spy in the cab’, par exemple, montre que la volonté de mettre en avant son jeu de basse n’est de loin pas la première motivation de David Jay ). Résultat: un petit joyau sombre, très sombre…
note Publiée le jeudi 3 octobre 2002
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notes
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commentaires
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- Raven › Envoyez un message privé àRaven
"Toutes mes confuses" comme dirait Presko, je devais avoir sévèrement abusé de la tise il y a huit ans, pour sortir autant de sottises au sujet de ces grincements et spasmes travaillés comme des armes blanches fines plantées entre les côtes, "comparaison n'est pas raison", comme dirait ma papillote Révillon. Ce flat field n'est pas un flétan, c'est un diodon. Réécouter le morceau éponyme après tout ce temps, brrrrr.
- Note donnée au disque :
- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Je sais pas exactement si j'enfonce une porte ouverte... Ce groupe était génial. Mon oreille ( de vieux con ? ) trouve que ça ne vieillit pas, Bauhaus. Et on ne peut pas en dire autant de Tones and Tails, Love and Rockets, Dali's Car ou le travail en solo de Peter Murphy. Je me désole ( toujours en vieux con ) qu'un jeune collègue à moi, musicien, n'ai jamasi entendu parler de Bauhaus.
- Note donnée au disque :
- Rikkit › Envoyez un message privé àRikkit
Merci messieurs !
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Voilà, c'est ça, Born to Gulo a bien résumé. A l'origine, le Batcave était un club tenu par le chanteur des Specimen, pas mal de groupes tels que Flesh for Lulu, Alien Sex Fiend, Living in Texas s'y sont produits aussi... Globalement, dans le batcave, il y a une forme d'humour grinçant et noir et une forme de décadence héritée du cabaret un peu absente des autres styles...Comme le deathrock, cette forme de goth dérive directement du punk...Hey, bonne découverte Rikkit ! J'espère que tu trouveras chauve-souris à ton croc ;0)
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
Bah... C'est de là que vient le nom ; la Batcave était un club goth anlgais, Twilight te dira sûrement mieux les détails que moi. C'est du goth un peu moins focalisé sur le noir c'est noir, et plutôt sur le côté grinçant et sarcastique des choses, à mon sens ; in drags, quoi : Sex Gang Chidlren, Virgin Prunes...