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Peter Murphy › Unshattered
- 2004 • Viastar Records VIA0411 • 1 CD
cd • 11 titres
- 1Idle flow
- 2Kiss myself
- 3Piece of you
- 4Face the moon
- 5Emergency unit
- 6Thelma sings to little Nell
- 7The weight of love
- 8Give what's got
- 9Blinded like Saul
- 10The first stone
- 11Breaking no one's heaven
extraits vidéo
informations
line up
Peter Murphy (chant)
Musiciens additionnels : Gardner Cole (basse, guitare, clavier, piano, bongos, batterie), Stephen Perkins (batterie), Ramy Antoun (batterie), Deon Estus (basse), Peter Distefano (guitare), Ioannis Goudelis (violon), Kevin Haskins (batterie), Sheetal Bhagat (choeurs féminins), Tim Pierce (guitare), Ned Bouhalassa (programmation)
chronique
Je n’ai vu Peter Murphy qu’une seule fois sur scène, à Dublin pour la tournée de ’Unshattered’. Belle performance et soirée géniale (pour d’autres raisons plus personnelles que je tairai ici), c’est dire si je chéris ce disque…Ca c’est la version papier officielle; la réalité, c’est qu’au contraire, j’ai eu pas mal de difficultés à m’enfiler ce skeud et qu’il m’a fallu du temps pour l’apprivoiser. Après les belles sonorités orientales de ‘Dust’, c’est avec un disque de pure pop sous le bras que l’ami Murphy se repointe sous les spots, une pop très influencée par Bowie dans le travail vocal; on frise le mimétisme parfois (‘Kiss myself’). Musicalement, c’est moins glorieux. Après les arrangements riches, les instrumentations recherchées, de ‘Dust’, ce retour à une pop assez plate fait d’abord l’effet d’une douche fraîche (pas froide, c’est la nuance). Après écoutes multiples, on réalise que certaines chansons tiennent la route, notamment ‘Piece of you’ avec ses lignes délicates, ses climats mid-tempo aux rythmiques post-Japan (on pourrait penser que c’est Mick Karn qui tient la basse par moment, idem sur ‘Face the moon’), ‘Face the moon’, ‘Thelema sings to little Nell’ orientée cabaret avec son accordéon pluvieux, le nocturne ‘Emergency unit’…Aucune pièce n’est mauvaise en réalité, inutile de les énumérer, mais le disque dans son entier souffre quelque peu d’un certain manque de relief. Les très bonnes prestations vocales de Peter Murphy portent de toute manière l’ensemble mais inutile de se cacher que les orchestrations de ‘Idle flow’, ‘Give what he’s got’, ‘Blinded like Saul’ (sonnant comme une pâle imitation de Bowie), ‘Kiss myself’ (son violon harmonica inutile) dégagent quelque chose d’assez lambda (les rythmes notamment) qui ne brillerait pas sans le talent du vocaliste. Globalement, c'est sur les pièces les plus tranquilles que notre Anglais tire le mieux son épingle du jeu, exception faite de l’excellent ‘The first stone’ avec sa magnifique ligne de gratte à la mélancolie subtile. Ok, Murphy ose davantage sur l’ultime morceau singeant vaguement Japan mais échouant partiellement par le manque d’émotion dégagé. Il aura fallu du temps, des écoutes, une évolution personnelle, pour lui arracher son 4. Maintenant, il l’a eu et ne le perdra plus, ouf, mais ça n’a pas été sans peine; avec deux ou trois chansons en moins (les meilleures n’étant jamais de la plume de ce bon Peter), cela eût sans doute été plus facile mais je pardonne aisément…
note Publiée le lundi 11 mai 2020
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- In the flat field › Envoyez un message privé àIn the flat field
Ce qu'il a fait de pire avec Holy Smoke. Mais je ne me lasse pas de Lion et de son pendant Remixes From Lion, en collaboration avec Youth de Killing Joke. C'est prétentieux, mais quelle puissance dans la voix et les orchestrations.