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Bauhaus › The Bela sessions

cd • 5 titres

  • 1Bauhaus
  • 2Some faces
  • 3Bite my hip
  • 4Harry
  • 5Boys

informations

Enregistré le 26 janvier 1979 aux Beck Studios, Wellingborough, Grande-Bretagne

line up

Daniel Ash (guitare), David J (basse), Kevin Haskins (batterie), Peter Murphy (chant)

chronique

Le 26 janvier 1979, soit six semaines après sa création, le groupe entre en studio pour y enregistrer son titre le plus emblématique, un de ses plus gros succès et une clef de voûte dans l’émergence de la première vague gothique britannique. Cette chanson, c’est ‘Bela Lugosi’s dead’ et le combo a pour nom Bauhaus. Presque quarante ans plus tard, ce single se trouve réédité pour la 1ère fois sur support vinyle mais accompagné de plus du reste de la session, soit trois titres inédits. On ne reviendra pas sur la fameuse ode vampirique, d’une créativité rarement égalée dans son dépouillement sombre. Les détracteurs n’y ont vu qu’une expérimentation dub entourée d’un halo gothique. Pas faux. Cette rythmique minimale ressemble beaucoup à un rythme de reggae en accéléré avec une basses sépulcrale, à ceci près que ses échos résonnent comme l’écho d’une voûte de crypte. Quant aux couinements, gémissements, de la gratte de Daniel Ash, ils évoquent aisément vols de chauves-souris, crissement de petites bêtes, branches grattant les carreaux…Et bien sûr, Peter Murphy, magistral avec sa voix profonde, hantée, qui aujourd’hui encore, en solo, fait mouche même sur des compositions anecdotiques. Beaucoup plus âpre, proche du contenu de l’album ‘In the flat field’, ‘Boys’ constituait simplement la face B du single. Couplet tendu, haché, dépouillé, illusion de démarrage sur un vague refrain. Une pure version goth de T.Rex. Je parlais de dub, ‘Harry’ aussi une face B, celle de ‘Kick in the eye’, c’en est de la pure, sans expérimentation cette fois-ci, ce qui n’a rien d’étonnant quand on connaît l’influence du reggae sur le punk naissant. La surprise rigolote, c’est ‘Bite my hip’ qui rappelle furieusement quelque chose et pour cause, Bauhaus la retravaillera plus tard pour l’enregistrer sous le nom de…’Lagartja Nick’. Une bonne version mais moins torturée que celle qui suivra. Le véritable inédit, c’est ‘Some faces’, un morceau sympa mais anecdotique démontrant à quel point, pour qui en doutait encore, nos quatre lascars étaient fans de Bowie. Une sortie plaisante mais destinée avant tout aux fans, collectionneurs, qu’aux néophytes qui avaient déjà ‘Bela Lugosi’s dead’ sur un bon best of. D’un point de vue personnel, j’étais ravi d’entendre à nouveau claquer les ailes de la chauve-souris et ailleurs qu’en live, surtout avec cet aspect archives historiques délectable.

note       Publiée le dimanche 12 janvier 2020

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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan  Shelleyan est en ligne !
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Il faut absolument que je désactive ce correcteur de merde !!! Merci Gulo

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

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