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Rockfield Studios, Pays de Galles
Daniel Ash (guitare, saxophone), David J (David Jay) (basse), Kevin Haskins (batterie), Peter Murphy (chant)
Ce quatrième et dernier album marque une certaine rupture par rapport aux trois premiers . La noirceur brute s’est apaisée malgré quelques sursauts vivaces (‘Antonin Artaud’, possédé et chaotique ou ‘Burning from the outside’, véritable exorcisme musical) et Bauhaus semble expérimenter davantage pour créer des climats malsains, surprenants, peut-être même dérangeants. Peu de surprise avec ‘She’s in parties’, efficace mais assez classique avec sa rythmique rampante et ses guitares sifflantes. La véritable surprise débute avec un ‘King Volcano’ entonné comme un chant rituel primitif qui pourrait tout à fait servir de prélude à un sacrifice. ‘Who killed Mr Moonlight ?' avec ses quelques touches de piano et quelques bribes de saxo mourantes dégage une mélancolie nocturne assez terrifiante. ‘Slice of life’, ballade énergique rassure sous certains aspects mais ne dissipe nullement l’étrange et sulfureuse atmosphère qui semble s’être installée. Difficile de se poser trop de questions, ‘Honeymoon croon ‘reprend des structures plus rock, plus électriques avant que la touche d’étrangeté ne ressuscite avec une autre étrange ballade décalée, ‘Kingdom ‘s coming’. Les titres supplémentaires de la version cd livrent quelques chansons plus classiques mais très réussies comme les superbes et possédés ‘Sanity assassin’ et ‘Lagartja Nick’. En résumé, un album étrange et envoûtant, moins noir mais empli d’un charme sulfureux et maladif, sans être pour autant aussi décousu que 'Sky's gone out'.
note Publiée le mardi 24 décembre 2002
Note moyenne 17 votes
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"Bauhaus semble expérimenter davantage pour créer des climats malsains, surprenants, peut-être même dérangeants." Le message essentiel. Des chansons basées sur la guitare acoustique ("Kingdom's Coming", "Slice Of Life", "King Of Volcano" avec sa rytmique paienne) propice à nous emmener dans un monde étrange, du Dub et du Reggae dévorés et digérés à la noirceur ("Honey Moon..." "She's In Parties" et sa guitare sifflante de génie !) et toujours des morceaux de pure folie et puissants ("Antonin Artaud","The Saniry Assassin"). Sans oublier la balade sous le clair de Lune gelée...
J'en vois qui hésitent entre 5 & 6/6 c'est uniquement parcequ'il y existe les albums-étalons : "In the flat field" & "Mask" que l'on reste humblement à 5.