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Soundtrack studio, Copenhague, Danemark, décembre 1986-février 1987
Mikkey Dee (batterie), Michael Denner (guitare), Timi Hansen (basse), King Diamond (chant), Andy Larocque (guitare)
Musiciens additionnels : Roberto Falcao (clavier)
Si 'Abigail' n'est que le second album de King Diamond en solo, il est souvent considéré comme la véritable pierre fondatrice de sa carrière. La première raison en est sans doute qu'il s'agit d'un album concept, véritable marque de fabrique des productions à venir puisque chaque travail sera conçu comme une histoire, permettant à notre Danois de jouer les schizophrènes en interprétant plusieurs personnages un peu comme dans un opéra. L'intrigue traite ici d'une petite fille morte-née, Abigail Le Fey, d'où une malédiction qui frappera le manoir familial hérité par un couple de descendants, poussant la mère à la folie. Par rapport à l'opus précédent, le côté atmosphérique s'est élevé d'un cran, les riffs sont dévastateurs; Andy LaRocque dont le potentiel sautait aux oreilles d'un sourd sur les enregistrements précédents confirme largement sa place au sein du groupe et son talent. Les structures sont plus riches et complexes et l'aspect mise en scène du disque permet au King des prouesses vocales d'une qualité incroyable, selon moi les meilleures qu'il développera en solo (écoutez donc 'The Family ghost', réellement terrifiant entre envolées suraiguës, grondements torturés, ricanements, pareil pour les rires fantomatiques de 'Abigail'). Je parlais d'atmosphère...Pêchu mais moins violent que 'Fatal portrait', 'Abigail' laisse place à des passages plus mélancoliques ainsi l'introduction de 'The 7th day of July 1777' ou celle du final 'Black horsemen' qui selon moi apportent un réel plus, de même que la touche de clavier, à l'aspect cinématographique qui peut se dégager des morceaux. Evidemment, le style reste marqué heavy metal et ceux qui n'appréciaient pas Mercyful Fate n'auront aucune raison de goûter cet opus. La réédition propose en outre trois 'rough mixes' pas particulièrement intéressants, 'Shrine' s'avérant plus croustillant, mais surtout un DVD bonus avec un extrait d'un concert en Suède en 1987 ainsi que trois clips dont celui de 'The family ghost' (nostalgie: c'est par cette vidéo que j'ai découvert le King en solo), tout cela emballé dans un beau digipack. Bien entendu, les textes trouvent leur place dans le livret et valent la lecture pour mieux s'imprégner de l'histoire. A noter qu'en 2002, la suite prendra la forme de l'album 'Abigail II-The revenge'...à suivre donc.
note Publiée le mardi 3 août 2010
Note moyenne 12 votes
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Une sacrée découverte, cet après-midi. Sérieusement cool et kitschos à souhait, avec des guitares affûtées, une section rythmique au cordeau et un songwriting somme toute assez efficace. Merci !
Le chef d'œuvre de King Diamond
Super disque et le début du carré magique avec Them, Conspiracy et The Eye (grosse grosse préférence pour ces deux derniers que j'avais achetés à leur sortie).
Un excellent album avec lequel j'ai découvert KD. Je vous copie-colle ici quelques liens youtube. Je pourrais les rajouter à la chro mais je préfère ne pas prendre cette liberté ni empiéter sur les plates bandes de Twilight :
A mansion in darkness : http://www.youtube.com/watch?v=akIMcL-1DqA Arrival : http://www.youtube.com/watch?v=BrHeflf7wfk&feature=related Omens : http://www.youtube.com/watch?v=5KI8BybA6PM&feature=related
King Diamond au sommet. Un classique.