Vous êtes ici › Les groupes / artistesNNeurosis › Given to the rising

Neurosis › Given to the rising

détail des votes

Membre Note Date
Cinabre      dimanche 19 février 2023 - 13:52
spluuk      mardi 31 janvier 2023 - 11:14
Int      lundi 10 janvier 2022 - 23:00
surimi-sans-mayo      vendredi 13 novembre 2020 - 22:05
Raven      vendredi 13 novembre 2020 - 18:08
Fabb74      vendredi 13 novembre 2020 - 09:22
Marco      jeudi 12 novembre 2020 - 19:20
Bernard      vendredi 7 juillet 2017 - 15:40
22goingon23      lundi 2 décembre 2013 - 18:33
mroctobre      mardi 9 juillet 2013 - 22:31
Charisman      mercredi 14 novembre 2012 - 21:53
hell      lundi 4 juillet 2011 - 20:51
Horn Abboth      dimanche 15 novembre 2009 - 13:40
Potters field      dimanche 15 novembre 2009 - 13:12
vincenzo      samedi 5 septembre 2009 - 18:23
Sigur_Langföl      dimanche 21 décembre 2008 - 12:22
cyprine      mardi 16 septembre 2008 - 14:16
born to gulo      vendredi 29 août 2008 - 00:45
juj      jeudi 20 mars 2008 - 09:04
Albedo      samedi 26 janvier 2008 - 20:05
nizboo      lundi 6 août 2007 - 11:23
Paquito      samedi 21 juillet 2007 - 17:50
Olaf      vendredi 20 juillet 2007 - 21:00
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 00:04
Chris      lundi 2 novembre 2020 - 10:42
blub      mardi 29 mars 2016 - 00:54
FLRLNG      mercredi 12 juin 2013 - 21:54
sebcircus      samedi 13 octobre 2012 - 12:18
NevrOp4th      jeudi 16 décembre 2010 - 09:39
le.cardinal      lundi 18 octobre 2010 - 14:48
sofa-masta      jeudi 9 septembre 2010 - 17:13
Kobahlt      mardi 23 mars 2010 - 12:12
MrMoonlight      jeudi 13 août 2009 - 13:44
Kronen      vendredi 17 octobre 2008 - 00:06
beetlejuice      dimanche 7 octobre 2007 - 20:01
boumbastik      mercredi 19 septembre 2007 - 16:25
torquemada      mardi 18 septembre 2007 - 12:51
lolita999      dimanche 22 juillet 2007 - 22:33
Aiwass      vendredi 20 juillet 2007 - 18:34
devin      vendredi 20 juillet 2007 - 16:53
Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 20:47
Hallu      vendredi 8 décembre 2017 - 11:54
moustache      mardi 11 juin 2013 - 15:17
H2O      mardi 1 mai 2012 - 02:24
maouel      vendredi 23 septembre 2011 - 22:17
Spektr      vendredi 13 novembre 2009 - 21:11
Copacab      mardi 27 octobre 2009 - 14:55
michel rocard      samedi 12 septembre 2009 - 02:40
Intheseblackdays      dimanche 29 juillet 2007 - 14:44
eudemis      jeudi 26 juillet 2007 - 19:26
tom      mardi 24 juillet 2007 - 19:04
zbr      vendredi 20 juillet 2007 - 23:03
Saïmone      vendredi 20 juillet 2007 - 20:31
Coltranophile      vendredi 13 novembre 2020 - 19:14
Nerval      mardi 26 novembre 2013 - 12:51
Procrastin      mercredi 13 juin 2012 - 12:07
Tango Mago      lundi 11 juin 2012 - 20:50
Seijitsu      mardi 1 novembre 2011 - 17:29
Moonloop      jeudi 14 août 2008 - 21:53
Powaviolenza      mardi 24 juillet 2007 - 20:09
Beaulaireau      mardi 24 juillet 2007 - 12:50
Nokturnus      samedi 21 juillet 2007 - 23:46
kama      vendredi 20 juillet 2007 - 18:50
Zensunmi      mercredi 25 juillet 2007 - 11:53
El Davidodo      mercredi 25 juillet 2007 - 01:17
Solvant      mardi 24 juillet 2007 - 22:12
Damodafoca      mardi 24 juillet 2007 - 18:17
heirophant      vendredi 20 juillet 2007 - 17:26
Møjo      mardi 15 janvier 2008 - 00:32
Anaemic      samedi 21 juillet 2007 - 19:41

cd • 10 titres • 70:48 min

  • 1Given to the rising8:55
  • 2Fear and sickness7:13
  • 3To the wind7:37
  • 4At the end of the road8:25
  • 5Shadow2:26
  • 6Hidden faces5:33
  • 7Water is not enough7:03
  • 8Distill (watching the swarm)9:13
  • 9Nine2:28
  • 10Origin11:48

informations

Electrical audio, Chicago. Enregistré par Steve Albini.

line up

Dave Edwardson (basse), Josh Graham (media visuel), Scott Kelly (guitare, chant), Jason Roeder (batterie), Steve Von Till (guitare, chant), Noah Landis (organ, piano, samples, atmosphères).

chronique

Vingt ans. vingt ans déjà que la bande de Steve Von Till torture nos esprits et lave nos tourments dans sa fabuleuse machine à explosions soniques orgasmiques et libératoires. Des débuts punk hardcore aux déferlantes apocalyptiques douloureusement jouissives de "Enemy of the sun" et de "Times of grace" en passant par les réminiscences aux accents plus progressif et folk de "A sun that never sets" et "The eye of every storm", Neurosis a, au fil des années, gagner le statut d'un groupe hautement estimé grâce à son attitude exemplaire et surtout l'énorme qualité de ses productions qui, depuis "Souls At zero", se révèlent toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Sur "Given to the rising", Neurosis continue de dicter sa loi pour les pauvres mortels que nous sommes et persévère dans sa quête imperturbable à la recherche de sensations toujours plus fortes. Toutefois, en examinant bien ce nouvel album, on peut dire sans trop se tromper que "Given to the rising" ne constitue pas vraiment une percée vers de nouveaux horizons mais plutôt une sorte de synthèse globale de l'œuvre des Californiens. Neurosis renoue ainsi sur la majeure partie de l'album avec la violence oubliée de leurs efforts des années 1990, violence concrétisée par une omniprésence de ce chant hurlé si caractéristique et la construction de murs soniques et de riffs d'une lourdeur quasi-implacable. Le passé resurgit également par l'intermédiaire des intermèdes "Shadow" et "Nine" qui semblent tout droit sortis de l'époque "Through silver in blood". Sur la fin de l'album, les titres "Distill" et "Origin" font quant à eux plutôt référence à une période plus récente (couverte par les albums "A sun that never sets" et "The eye of every storm"). Mais, soyons clair, à aucun moment la sauce ne sent le réchauffé, car comme toujours, l'engrenage "neurosisien" est imparable. Et une fois la porte franchie — ce qui constitue l'étape la plus difficile — pas de retour possible en arrière, car Neurosis est définitivement un des groupes les plus puissants et entêtants qui soit. Puissant de par la violence et la rage de son expression instrumentale et vocale. Puissant de par la force, la noirceur et l'extrême raffinement de ses atmosphères et mélodies. Puissant de par l'intelligence de construction de ses compositions, riches et palpitantes. Depuis longtemps, Neurosis est passé maître dans l'art de la conception de textures sonores hyper travaillées et émouvantes, dans l'utilisation de hurlements déchirants d'une bouleversante justesse. Qui peut résister à la puissance dévastatrice et rageuse d'un "To the wind" et d'un "At the end of the road" ? Qui peut résister à la déferlante sonique d'un "Hidden faces" ou d'un "Water is not enough" ? Qui peut encaisser sans frissonner la décharge émotionnelle délivrée sur un "Distill" ou un "Origin" ? Sur "Given to the rising" Neurosis nous livre vingt années de savoir faire. Un savoir faire unique... Les amis, réjouissez-vous : Neurosis est toujours là, bel et bien présent, et ce plus que jamais...

note       Publiée le vendredi 20 juillet 2007

chronique

Tout a commencé il y un peu plus de trente ans ans par une tumeur, une douleur maligne qui torture l’esprit et que l’on combat à l’instinct, en transformant le verbe en loi. Puis la furie hardcore cède le pas à une gravité d’évangile apocryphe relatant une fin du monde imminente. Le quintette de Oakland en devient le prophète, constatant la déchéance de l’Homme et la domination éternelle de la nature. L’Homme devient ainsi l’adversaire de l’astre brûlant qui gouverne sa propre existence et le discours musical et eschatologique prend une nouvelle dimension, angoissante et implacable. Parce qu’ils refusent la perdition, les prophètes s’embarquent dans une quête de rédemption tels l’alchimiste et son athanor qui accueillent inlassablement sang et métaux précieux. La récompense au bout de ce périple douloureux, la grâce, celle qui libère en invoquant les craintes pour les jeter au loin vers une souveraineté en symbiose totale avec les éléments. Transfigurés, les pèlerins assistent au couronnement d’un soleil qui jamais ne s’éteint et se retrouvent au cœur même de la tempête où tout a commencé. Plus fort que jamais, le discours autrefois sublimé des prophètes devient un manifeste intime d’hommes conscients de leur fragilité et de leurs liens indéfectibles avec l’univers. La nouvelle ascension de Neurosis les rapproche encore plus de cette humanité. "Given To the Rising" renouvelle les territoires explorés ces dernières années par le quintette à l’image des cycles perpétuels qu’il illustre avec génie depuis "Souls At Zero". Un renouvellement qui n’empêche pas un retour aux sources, un recours à des réminiscences du style Neurosis tout en évitant l’écueil de l’habillage factice. Les arrangements psychédéliques, l’influence drone et post rock, les touches shoegaze voire noisy proches d’un Sonic Youth ("Fear and Sickness") s’inscrivent dans une logique d’évolution évidente et la dynamique écrasante typique, ici plus aérienne, demeure toujours aussi galvanisante ("Hidden Faces", "Water Is Not Enough"). L’aura de l’album est d’autant plus palpable que le travail mélodique et harmonique est extraordinaire, varié et porteur d’émotions plurielles selon un subtil mariage de pièces brutes, directes et d’arrangements atmosphériques qui participent à l’adhésion de la démarche du groupe telle qu’elle fut accueillie à l’époque de "Times of Grace". La capacité de Neurosis à terminer ses albums de manière magistrale n’est plus à prouver, et cette fois c’est "Origin" qui s’y colle avec son cortège de mélodies et d’arpèges dépouillés et bouleversants en prélude d’un final "sabbathien" superbe. "Given To the Rising" ou le témoignage profondément humain d’un des groupes les plus entiers et intègres au sommet de son art. Chef-d’œuvre absolu, rien de moins. (chronique parue à l'origine dans Noise Magazine n°1, av/mai 2007)

note       Publiée le jeudi 12 novembre 2020

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Given to the rising" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Given to the rising".

notes

Note moyenne        70 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Given to the rising".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Given to the rising".

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Il tranche au rasoir, celui-là, oui.

Note donnée au disque :       
Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
avatar

Il reprend sa dernière boule. Il est heavy sans perdre sa sensibilité. J’en ai des frissons.

Edit: en fait c’est le meilleur Kelly. On sent bien qu’il a déjà mal au coeur, ce batard. C’est con quand même, il aurait mieux fait d’aller voir quelqu’un.

Message édité le 19-02-2023 à 13:51 par Cinabre

Note donnée au disque :       
Charisman Envoyez un message privé àCharisman

Au final, j'aurais aimé que Neurosis s'arrête là avec Origin en apothéose finale de leur œuvre. Les 15 ans qui ont suivi ont été une mort lente.

Note donnée au disque :       
Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

@Raven. Danse Macabre ou La Servante au Grand Cœur, au choix.

Note donnée au disque :       
Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
avatar

Exquis, je vous dis! Surréaliste tellement c'est beau!

Note donnée au disque :