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Voivod › Rrröööaaarrr

lp • 9 titres • 38:08 min

  • Ripping Side
  • 1Korgüll the Exterminator04:58
  • 2Fuck Off and Die03:36
  • 3Slaughter in a Grave04:04
  • 4Ripping Headaches03:12
  • 5Horror04:11
  • Thrashing Side
  • 6Thrashing Rage04:32
  • 7The Helldriver03:43
  • 8Build Your Weapons04:44
  • 9To the Death05:08

informations

L'Autre Studio, Montreal entre octobre et novembre 1984

line up

Michel Langevin ([Michel "Away" Langevin] batterie), Snake (Denis "Snake" Bélanger) (chant), Denis "Piggy" D'Amour (guitare), Jean-Yves "Blacky" Thériault (basse)

chronique

La pochette à la metalslug en avance annonce la couleur (peut-être bien la plus ultimement cool du groupe). Le titre aussi, Rrröööaaarrr ; parfaitissime. Et rien qu'un œil à la tracklist pour compléter, on situe d'avance combien la guerre jouée avec des GI Joe édition spéciale post-nucléaire, dans le garage à papa, c'est pas encore fini pour tout de suite. Et l'écoute ne détrompe pas. Rrröööaaarrr refait le coup du hardcore punk bovin un brin électrique (Snake en vrai syndicaliste alcoolique de centrale thermique, ici plus que jamais) - et un brin metal quand même, précisons histoire de vexer personne - avec tout ce qui faisait le charme friandise shoot'em all de War and Pain. Avec la moitié des titres de Rrröööaaarrr qui de toute façon avaient déjà été écrits fin 1984, fallait pas non plus s'attendre à une évolution franche et flagrante du thrash préhistorique du Voivod, qui s’accommodait bien lui, de sa néandertalité. Ben oui ma bonne dame. La roue ça s'est pas inventé en un jour, alors pensez bien que les fusils laser capables d'allumer une étoile à six années-lumières sans viser, faudra savoir faire preuve d'encore un peu de patience. À l'époque de toute façon, à part Piggy qui faisait son relou avec le Floyd, dans l'ensemble ils trouvaient encore nettement plus de plaisir à descendre des bières sur du Motörhead et du Celtic Frost que même, allez, disons du Megadeth. Ou Die Kreuzen, quitte à beugler son amour pour l'à l'arrache, même ça ça semble encore loin. Ça s'entend bien de toute façon, c'est pas comme s'ils avaient eu besoin qu'ils le précisent. Bon. À partir de là on pourrait jouer au jeu des sept différences avec War and Pain si on avait envie de se prendre le chou. Moi pas. Donc à la place je vais vous la faire à l'ancienne : Rrröööaaarrr c'est le même en moins bien. À la limite je le trouve un peu moins foufou et plus dans les clous, genre guerre de tranchées plutôt que nucléo-blitzkrieg. M'enfin. Vu que j'ai du l'écouter trois fois en dix ans (dont deux avant de me lancer dans cette chronique), et que du coup je le ressortirai sans doute plus jamais à part pour mater la pochette, on va pas non plus y consacrer la semaine.

Mauvais
      
Publiée le mercredi 16 avril 2014

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nicola Envoyez un message privé ànicola
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Un des premiers concerts, présent sur le DVD bonus.

nicola Envoyez un message privé ànicola
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Les premiers enregistrements (au son pourri), présents sur un DVD en bonus.

nicola Envoyez un message privé ànicola
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Allez, encore un coup. Cette fois, c’est Spectrum - no speed limit, un concert.

nicola Envoyez un message privé ànicola
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Encore ? Cette fois, c’est l’album normal.

nicola Envoyez un message privé ànicola
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La démo, avec un son cradingue et pas super bien mixé. Pas grave, ça rugit comme il faut.