Vous êtes ici › Les groupes / artistesVVoivod › Voivod Lives

Voivod › Voivod Lives

cd • 13 titres • 70:13 min

  • 1Insect05:31
  • 2Tribal Convictions05:37
  • 3Nanoman05:07
  • 4Nuclear War05:20
  • 5Planet Hell04:18
  • 6Negatron07:26
  • 7Project X04:41
  • 8Cosmic Conspiracy06:55
  • 9Ravenous Medicine04:34
  • 10Voivod04:38
  • 11In League with Satan05:09 [Reprise de Venom]
  • 12The Prow04:06 [Bonus]
  • 13Forlorn06:51 [Bonus]

informations

Produit par Voivod. Pistes 1 à 4 enregistrées en mai 1996 au Dynamo Open Air Festival, Pays-Bas, mixé par Pierre Rémillard au Victor Studio. Pistes 5 à 11 enregistrées le 11 aout 1996 au CBGB, New-York City, Etats-Unis. Pistes 5 à 8 mixées par Eric Ranzenhofer au Air M.S. Studio, assisté de Bruno Beauregard. Pistes 9 à 11 mixées par Rod Shearer au Zoobone Studio. Pistes bonus 12 et 13 enregistrées pour la radio publique suédoise (P3 live) au Klubben, Stockholm, Suède, 14 octobre 1999 ; enregistré par Jan Waldenmark et Staffan Schoier, mixé par Jan Waldenmark, produit par Helena "Nenne" Zetterberg.

La version digipak de Century Media n'a pas les deux derniers morceaux "The Prow" et "Forlorn", considérés comme Bonus Tracks sur la version Metal Blade. Sorti également en cassette par Metal Mind. Réédité en 2006 par Mazzar / Mystic Empire. Illustration par Michel Langevin.

line up

Michel Langevin (batterie), Eric Forrest (basse, voix), Denis d'Amour (guitare)

chronique

Je sais, ce n'est pas si facile de se dire que certains Voivod plaisent moins que d'autres alors que, même, ces albums sont considérés comme très bons par une bonne frange des fans. A force de douter, je me suis dit : "bon, allez, j'en remets une dernière louche, je m'écoute ce live, on va bien vérifier". En effet : Voivod n'a pas seulement sorti deux albums studio avec Eric Forrest, mais aussi ce live qui de manière très originale s'appelle donc "Voivod Lives". Sans doute pour faire dissiper aussi les doutes d'alors sur la survie de ce groupe qui semblait singulièrement tanguer vers l'implosion pure et simple : comment se remettre à flot après une décennie et demi à changer de style, de cap pour arriver à ce doux son binaire et brutal ? Pour ensuite reprendre le premier chanteur qui lui n'allait certainement pas se caler dans les pas hurlants de Forrest ? Sans compter la prochaine disparition de Denis d'Amour, mais c'est encore une autre histoire... alors, ce live ? Enfin, ce "Lives"? Déjà, pour préciser, si vous n'avez pas lu les trucs écrits tout petit ci-dessus : il s'agit de deux prises différentes, en 1996, l'une dans ce gigantesque festival du Dynamo, et l'autre plus intimiste au CBGB, enfin, intimiste et bruyant, et brutal : je n'imagine pas les acouphènes qu'ont dû se taper les gens dans le public ce soir-là... Donc un groupe qui déroule son répertoire récent qu'on peut écouter sur cet album que je n'aime pas avec la fourmi affreuse, avec quelques exceptions où le groupe tapera dans les chansons historiques - Nuclear War, Voivod, Ravenous Medicine, Tribal Convictions, ou cette reprise de Venom... toutes passées à la moulinette Eric Forrest, donc remplies de testostérone, de rage, de bave et de muscles bandés... à part sur cette interprétation de The Prow, qui évidemment ne pourra jamais être chantée en growlant à part si l'on veut passer pour Barnes qui reprend du Britney Spears. Allez, vous voyez déjà la critique arriver, elle est traditionnelle pour ce genre d'objet fourre-tout : ceci est un véritable patchwork, compilation mal équilibrée, raccommodée on ne sait trop comment car le concert du CBGB n'a évidemment rien à voir en terme d'intensité ou d'énergie avec celui du Dynamo qui est l'équivalent d'un concert de stade tellement le public est nombreux et massif. Les deux petits bonus ont un son encore plus propre, devant petit comité, et arrivent comme un dernier cheveu sur la soupe. Et les morceaux de Negatron ? Sont-ils sublimés ? Ben j'entends déjà la puissance de l'organe vocal du Forrest, le mec avait quand même un putain de coffre... on entend un peu plus la complexité de ces accords derrière cette apparente bourrinade que le jeu de Piggy laissait dans la conscience après écoute d'une heure de Negatronnade. Mais ça ne m'empêchera malheureusement pas de m'ennuyer : j'ai du mal avec les interprétations de gros bourrin du Voivod des années 1980, j'ai du mal avec Negatron que ce soit en live ou en salon... et oui, OK, The Forlorn est très puissant, et, je sais pas, si l'histoire avait été différente et que Forrest avait pu rester dans le groupe, peut-être aurait-il pu enfin sortir l'album que j'attendais... là, j'ai l'impression que le nouveau chanteur n'a pas eu le temps de se poser et que c'était déjà trop tard... enfin, ce disque est donc évidemment destiné à l'équipe des admirateurs de E-Force. Quant aux autres, peut-être auront-ils besoin de subir des rafales de gros riffs et de grosse batterie et de grosse voix pendant plus d'une heure et dix minutes, s'ils ont acheté la version bonus inclus ! Ces bonus ne se terminant même pas sur du Voivod mais sur le "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division passé par la salle de concert suédoise pour faire comprendre que le spectacle est terminé...

note       Publiée le dimanche 13 mai 2018

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Voivod Lives" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Voivod Lives".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Voivod Lives".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Voivod Lives".

    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    Oui, je me souviens qu'en interview en 1999 le groupe se disait miraculé par le fait que Forrest arrivait à remarcher et comptait enregister un ultime album avec Steve Albini. Et puis ils ont splitté sans l'enregister, avant de revenir 3 minutes plus tard avec un nouveau line-up. Testament avait fait la même chose en 1996.

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Ah bon ? J'avais pas relevé ce détail... ça ne les empêchera pas de mettre un terme au groupe deux ans après pour le ressusciter ensuite et le remettre dans le congélo pour le re-ressortir comme une tournée d'adieu des Scorpions (je peux plus dire tournée d'adieu de Johnny, fait chier !).

    J'ai lu par contre que le fait qu'il n'y ait pas tout le set d'Eindhoven était dû à un problème technique qui empêchait l'utilisation de toutes les pistes enregistrées.

    Note donnée au disque :       
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

    De mémoire, ce live avait été bricolé en vitesse pour trouver des fonds suite à l'accident d'Eric Forrest. Aujourd'hui, il faudrait plus le considérer comme un official bootleg.