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Voivod › Killing technology
- 1987 • Noise Records N 0058 • 1 LP 33 tours
lp • 7 titres
- Killing Side
- 1Killing technology
- 2Overreaction
- 3Tornado
- Ravenous Side
- 4Forgotten in space
- 5Ravenous medicine
- 6Order of the blackguards
- 7This is not an exercise
informations
Musiclab, Berlin, 24/11/1986-14/12/1986
line up
Michel Langevin ([Away] batterie), Snake (chant), Piggy (guitare) , Blacky (basse)
chronique
- chants cyborgiens
L'ascension technique de Voivod aura été carrément fulgurante. De deux disques bloqués sur le décrassage de trottoir au kärcher-lance-flammes, les voilà qui de coqueluches de l'underground, se font greffer les exo-squelettes qui vont faire d'eux le band (sic) de techno-thrash le plus cool de cette planète et des autres (ils les ont découvertes depuis longtemps les autres, alors que nous trente ans après on commence tout juste). Alors normalement, devant techno-thrash, pour bien faire j'aurais aussi du rajouter cyber. Mais j'ai toujours trouvé cette appellation complètement gland (et puis on va la garder pour la période avec Forrest surtout). Du coup j'ai réfléchi à la question, et je voulais vous faire des propositions pour qualifier le Voivod d'à partir de ce Killing Technology : android-techno-thrash (trop cyborg-androgyne Placebo) ? Schizophrenic-futurist-techno-thrash (trop Emmerich à la retraite pigiste chez Holy Records ?) ? Postnuclear-techno-thrash (trop drama-queen hair metal ?) ? Technrrrööööaaarrr-thrash (celui là rendant pas mal dans ma tête, avant de le voir à l'écrit) ? En fait on va pas s'emmerder. On va simplement dire qu'à partir de Killing Technology, Voivod, plus que du techno-thrash, font surtout du Voivod, du metal qui restera, un peu à l'image de son Québec d'origine, dans le fond comme dans la forme unique en son genre. Ce qui change avant tout sur Killing Technology - et alors ça c'est formidable parce qu'encore une fois c'est des morceaux écrits alors que l'album d'avant venait juste de sortir - c'est que Voivod a pris le bagage technique qui permettra à Piggy, si ce n'est que lui, d'aller enfin tambouriner le pavé des entres autres Floyd, avec des morceaux qui enfin s'affranchissent timidement de la barre des six minutes. Véritablement composés, et avec des lyrics Sci-Fi aux petits oignons. Mais il est pas tout seul. Blacky et Away se découvrent aussi une finesse de jeu toute martienne, et une passion pour les chiffres et les breaks qui font plus appel à la formule de math qu'au riff de la mort pour être efficace. En fait, sur Killing Technology, y'a presque plus que Snake pour rappeler qu'avant le rock progressif et le metal qui demande des mains à six doigts, le hardcore punk, ça reste leur grande passion chez Voivod. Snake a toujours été l'ultime sel du groupe de toute façon, celui qui au milieu de l'orage électrique, vient nous mettre ce petit goût d'eau de mer au fond de gosier avant même qu'on ait conscience d'être resté sur le pont du tanker. Sur Killing Technology, il semble loin encore de soupçonner toute l'aura nasillarde et cloutée qui rendra fou toute une génération d'adeptes de la bronchite chronique. Il est encore un peu attaché à la purée avec des cailloux dedans, grumeleuse et piquante, et assume pas encore tout à fait son sex-symbolisme lisse et parfait d'hubot Äkta Människor. Et c'est d'ailleurs l'élément qui fait véritablement office de charnière pour ce disque glorieusement affublé du qualificatif "de transition", et qui va rappeler aux fans des premières heures le dernier rempart avant le n'importe quoi sidéral qui les fera définitivement lâcher l'affaire, et aux fans de la deuxième heure qu'en ayant usé et ré-usé les suivants jusqu'au cœurs de circuit, y'aura toujours encore un peu à gratter dans Killing Technology et les précédents.
Dans le même esprit, Consultant en informatique vous recommande...
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- Raven › Envoyez un message privé àRaven
The origin of the feces ?
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Et le Butt Metal, alors, hein ? Allez, interro surprise.
- fonfongre › Envoyez un message privé àfonfongre
Sais pas . Mais c'était assez cul, des fois, les paroles d'Anvil. Un peu arse metal parfois, hein
Message édité le 10-09-2024 à 21:55 par fonfongre
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
C’est Speed , (Quand on arrive) Anvil?
Message édité le 10-09-2024 à 18:22 par Coltranophile
- Note donnée au disque :
- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Il faut jeter un coup d'oeil sur les interviews sur youtube . il me semble bien que sur l'un d'entre eux ils ne renient point l'étiquette
- Note donnée au disque :