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Voivod › Katorz

cd • 10 titres • 45:05 min

  • 1The Getaway03:58
  • 2Dognation04:06
  • 3Mr. Clean04:16
  • 4After All04:44
  • 5Odds & Frauds04:50
  • 6Red My Mind04:41
  • 7Silly Clones03:18
  • 8No Angel05:06
  • 9The X-Stream04:58
  • 10Polaroids05:08

informations

Produit par Glen Robinson. Enregistré entre 2004 et 2006 à Chophouse, Piccolo et Multisons. Mixé par Glen Robinson, Oliver Ouimet et Dominique Lejeune au studio Bigras. Masterisé par Howie Weinberg à Masterdisk.

Sorti en cd, vinyle. Réédition cd en 2014 par Metal Minds. Piggy est crédité, même s'il est décédé en 2005 : ses parties de guitares ont été conservées et c'est bien lui qu'on entend sur ce disque. Illustration par Away.

line up

Michel Langevin ([Away] batterie, interludes), Jason Newsted ([Jasonic] basse, choeurs), Snake (voix), Piggy (guitare, interludes)

Musiciens additionnels : Ramachandra Borcar (interludes)

chronique

Oui, c’est parfois dur de suivre - mais là, Voivod arrive un peu au bout de lui-même. Il faut vraiment se rendre compte du contexte de la sortie de cet album : Piggy décède d’une maladie qui le foudroie en quelques mois, au moment où le chanteur on va dire « historique » ramène sa fraise et sa voix pincée qui m’avait, pour ma part, assez manquée, au moment aussi où le fameux Jason Newsted colle sa tronche sur les photos du groupe, alors que les piliers de comptoir commençaient à y voir une espèce d’impérialisme du mec plein de fric qui s’installe où il veut quand il veut pour faire ce qu’il veut, reprochant notamment au Jason de transformer Voivod en une espèce de musique pour garage, de répétition du week-end, tranchant encore une fois avec ce qu’on pouvait entendre précédemment, même si je trouve que l’éponyme gardait encore des soupçons de glauquitude laissées par le passage du costaud E-Force. En fait, Katorz, c’est bien le résultat de répétitions et, pour reprendre les propres dires de Snake dans une interview : « c’était un peu n’importe quoi... » ; donc, effectivement, cet album est assez pénible à s’envoyer... des gros riffs pour aller à la chasse à l’orignal, des gros morceaux de routier pour piqueniquer sur l’aire d’autoroute et se prendre un café au Tim Horton’s en s’écoutant le dernier Motörhead dans eul’ walkman, finies les pauses zorgulb sur la planète Z pour se faire des injections de Blty08 et planer au dessus-en dessous des réalités préconstruites par des puissances techno-oppressantes et hautement invasives... donc on peut bien être grincheux sur le passage d’Eric Forrest dans le groupe, mais on va dire que les traces laissées par Newsted resteront bien moins dans les mémoires... quand j’y pense, le gars est toujours arrivé au mauvais moment dans ses groupes (Metallica, Voivod), tout en partant au mauvais moment d’un autre (Flotsam)... ! Enfin, voici un album posthume, qui publie les parties de guitare d’une personnalité hors norme du métal, du punk, du thrash, du rock progressif, de pas mal de choses... mais ne rendant malheureusement pas très honneur à la complexité et la richesse du jeu de ce fabuleux guitariste... et encore une fois je ne m’hasarderai pas en dessous de trois parce que merde, Voivod, mais vous savez, les notes, on en fait ce qu’on veut. Dites-vous donc que c’est un tout petit trois...

note       Publiée le mercredi 8 mars 2017

chronique

L'album de retour en fanfare cédait à la facilité ? Sérieusement ? Mais mec, t'as pas encore entendu Katorz. Roi du gâteau de riz démoulable et de la pataugeoire. Crois-moi, face au 2003, on peut même plus parler ici de softer route. En terme de vulgarité racoleuse on y atteint franchement le stade supérieur : celui de l'autostoppeuse topless. À deux pas du rock alternatif pour ados, Korgull y a troqué son pisto-laser et sa combi pour une casquette à l'envers et un skateboard. Non, que dis-je : les contes du Voivod ne sont même plus au programme ici, tout ça c'est terminé après l'homonyme, le temps est révolu ! Katorz c'est le début d'une nouvelle époque. Enfin presque. Piggy, qui participe encore à l'écriture du disque, passe bien tristement l'arme à gauche pendant l'enregistrement et laisse pour chant du cygne quelques vagues accords faussement mémorables (Dagnation ? Quelqu'un ?). Pas découragés pour autant, les survivants épongent leur tristesse en broutant sans conviction des rythmiques de vaches malades dont le fermier serait un Killing Joke en congé longue durée. Les riffs, qui cherchent désespérément leur pulsion de vie dans une lourdeur qui porte bien son nom (si bien qu'on l'eût pensée enterrée avec le MTV des '90s, mais oh malheur ! La revoilà), sont d'un inintérêt rigoureux. Les morceaux sont mous et chiants. Snake amuse un peu la galerie en parachevant sa transformation en Peter Murphy intérimaire dans un resto-route. Et toi tu te demandes ce que peut bien avoir à dire ce Katorz qui n'ait déjà été dit pas le Trèz. Réponse : rien.

note       Publiée le jeudi 9 mars 2017

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada

Il est pas si mal cet album, c'est du bon heavy-rock pêchu. On peut attendre mieux / plus original de Voivod mais ça reste très sympa.

Note donnée au disque :