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Interview avec Aclin

Ntnmrn › dimanche 18 septembre 2022

Après avoir sorti l'an dernier ses belles Avant-dernières chansons, Aclin, chansonnier et compositeur, passe cette année du piano à l'orchestre numérique et de l'urbain au rural avec un nouvel EP intitulé Sous les éoliennes. L'occasion d'une rencontre pour discuter de sa musique, à mi-chemin entre Bach, Radiohead et Léo Ferré, que l'artiste définit comme "une humble tentative de réappropriation" visant à "arracher aux griffes des réactionnaires le thème de l’ancrage, arracher à celles d’Hollywood le monopole de l’héroïsme".
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Hellfest 2022 - Partie 2

Nicko › dimanche 7 août 2022

Cette année, le Hellfest s'est déroulé en deux week-ends consécutifs avec une pause salvatrice de trois jours entre chaque. nous avons décidé de faire un aller-retour chez nous pour vaquer à nos occupations (boulot/école/repos/donner à manger au chat, etc) et deux jours plus tard, hop, retour dans le TGV pour les quatre derniers jours de cette édition XXL. Alors même si on peut considérer que c'est comme enchainer deux festivals sur deux week-ends consécutifs, il faut quand se dire que le Hellfest est particulièrement intense. La plage horaire chaque jour va de 10H30 à 2h du matin avec à chaque fois trois groupes en simultanée, donc autant de chance de voir un groupe susceptible de nous intéresser. Et le poids des ans ne se fait pas ressentir que pour les musiciens, aussi pour nous festivaliers, habitués à aller à ce genre d'événements depuis des années. Et là, cette année, c'est particulièrement sportif ! Ces quelques jours de repos n'auront pas été de trop !
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Interview avec Sylvain Bégot de Monolithe

Ntnmrn › jeudi 21 avril 2022

Nous connaissions Sylvain Bégot comme frontman d'un groupe de doom français de premier plan, Monolithe, mais il est aussi désormais l'auteur d'une exigeante émission sur le metal, "Dans le Secret des Dieux", à découvrir absolument. Cet entretien-fleuve est l'occasion de revenir sur sa musique, son podcast, et sa passion pour le metal.
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Hellfest 2019

Nicko › lundi 5 août 2019

Et c'est reparti pour une nouvelle édition ! Le Hellfest est véritablement un rendez-vous immanquable dans l'année. Même si sa popularité ne cesse d'augmenter, que l'ambiance est chaque année de plus en plus différente des débuts, il faut bien reconnaître qu'on est bluffé à chaque fois par l'affiche proposée et les conditions d'accueil. Le Hellfest s'est imposé comme l'un des plus grands festival metal au monde (seul le Wacken Open Air doit encore le concurrencer) et il faut bien reconnaître que leur succès a jusqu'à présent été amplement mérité. Cette année, en plus de l'affiche traditionnelle sur 3 jours avec environ 160 groupes devant jouer sur les 6 scènes, nous avons eu droit à un autre festival la veille du début des hostilités, avec la venue du Knotfest et ses 10 groupes, sur les Mainstages du Hellfest. Concernant le Hellfest cuvée 2019, je dois avouer que pour une fois, l'affiche proposée nous convenait un peu moins, a priori, que les éditions précédentes. Certes, il proposait une triple affiche intéressante à plus d'un titre avec Manowar, Kiss et Tool (même si personnellement seuls les Kings Of Metal m'intéressaient particulièrement), mais sur la globalité des 6 scènes, le choix des groupes nous a moins impressionnés que les éditions précédentes. Reste quand même des moments à ne pas louper, comme les adieux à la scène de Slayer, Lynyrd Skynyrd et Kiss (quoique pour ces derniers temps, on ne sait jamais vraiment si ce n'est pas qu'un au revoir...), les performances attendues d'Emperor, Whitesnake, Tormentor, ZZ Top ou King Diamond par exemple. Bref, même avec une affiche a priori légèrement moins intéressantes vis-à-vis de nos goûts, il y avait de quoi faire...
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INTERVIEW: Doug Clark

Shelleyan › dimanche 21 octobre 2018

Trop peu de gens le savent mais Doug Clark compte parmi les pionniers du deathrock; avec son groupe Mighty Sphincter, il en repoussé les limites loin dans l'extrême tant visuellement que musicalement. Aujourd'hui, à l'heure d'achever la boucle avec ce projet et de le poursuivre sous une nouvelle incarnation, Chapelle des Morts, il revient pour nous sur sa carrière et ses inspirations. J'en suis extrêmement honoré car il ne donne en principe pas d'interviews et s'est prêté au jeu avec beaucoup de gentillesse et de sincérité.
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Black Christmass 2015

Nicko › dimanche 31 janvier 2016

Comme l'année dernière, le Black Christmass propose une affiche particulièrement alléchante pour ne pas dire exceptionnelle. Visez un peu ces têtes d'affiche, Venom, Mayhem (pour un show exclusif autour de leur album emblématique "De mysteriis dom Sathanas") ainsi que Marduk qui fête ici ses 25 années avec deux shows (un chaque soir, comme l'année passée). Vous en conviendrez facilement, il était impossible que je manque cette deuxième édition du festival.
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Interview : Radikal Satan + live Report : Agathe Max/Radikal Satan, Lyon (ou presque), le 5 octobre 2015

Dioneo › lundi 19 octobre 2015

Radikal Satan : le nom de ce groupe m’avait sonné dans l’oreille, bien avant que j’entende la moindre note, le plus petit fragment de leurs musiques étonnantes. Il s’était insinué. Bizarre mais à mon sens génial. Sautant par dessus le grotesque en en rajoutant encore, avec ce « k »… Je ne l’ai pas, ne l’avais pas, ne l’ai jamais trouvé ridicule. Ça m’intriguait. Un camarade m’avait dit « tango-doom », ou quelque chose d’approchant. J’avais failli les voir, à Paris… Je ne sais plus pourquoi mais : occasion loupée. Bon… Et puis, une, deux, je ne sais plus combien d’années plus tard, alors que j’étais revenu ici, à Lyon, ce drôle de patronyme était réapparu – comme un indice, un signe… « Radikal Satan à La Triperie ». Ça rendait… Noir, et drôle. Encore une fois : trop… Suffisamment trop – juste assez – pour que ça marche. Ça semblait la promesse d’une soirée aux lumières sang – aux vaisseaux chargés de gnôles et de butins. Et une fois dedans, ç’avait été la secousse, le bel emportement. Et le brasier, oui, mais ça, pragmatiquement, aussi : parce que littéralement on fondait, là-dedans, dans ce petit espace bondé où en effet, nous n’étions venus, pour la plupart, guère portés sur l’eau claire… Les frères argentins de Bordeaux – César et Mauricio (alias Momo) Amarante – y étaient seuls ce soir-là. Contrebasse, doigts munis d’ongles sur la caisse de l’instrument, une guitare parfois ; une cymbale défoncée, qu’il frappait du pied : César ; et Momo : au clavier – tropical et gothique, synthétique enfiévré – quand ce n’était pas au soufflet, accordéon, bandonéon. Leurs deux voix en bribes et éclats. César qui marmonnait des choses entre les morceaux, introductions ou continuations indistinctes, liens à moitié bouffés. Belle soirée, oui – dont j’étais ressorti délesté de tout poids mort, de toutes inutiles réserves… Jour plein, soir de rencontre. Flambée nuit où l’œil portait à perte, à travers. Bien évidemment, il ne m’était pas pensable d’en rester là. J’avais cherché, fouillé. J’avais trouvé cette discographie qui – tout de suite – m’avait semblé dédale où se perdre en tous sens… Zone mouvante et habitée, individus, recoins, enceintes, champs ouverts, foules, petits et grands isolés qui trament en secret, ou qui braillent… – et puis peuplée d’absences, aussi : celle des endroits et celle des êtres. Je m’y étais enfoncé… (Je vous en avais causé, ailleurs, plus longuement – en détaillant, en quelque sorte, comme je pouvais, comme il me semblait entendre). César s’était fendu de quelques précisions à propos de l'album Clochette – bout gravé d’une étrange manière de live, justement, en commentaire de sa chronique dédiée. J’avais saisi l’occasion, prolongé l’échange amorcé, proposé qu’on se « parle de visu », la prochaine fois qu’ils croiseraient dans nos parages, Lyon ou périphérie. Qu’on enregistre ça, aussi… De rendre ça public, ici. Ils étaient d’accord… Avec un « mais ». Qui était un On Ne Sait Pas Quand. Il me disait qu’un nouveau disque serait bientôt enregistré. Qu’ils y seraient quatre, cette fois. Que ça prenait du temps. Que tourner avalait les jours, les semaines, les mois. Que tout ça coûtait de l’argent. « OK, oui mais », alors… Et pourtant, finalement…
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Interview : Zühn

Dioneo › vendredi 10 octobre 2014

J’ai découvert Zühn par un quasi hasard. En cherchant tout autre chose – en continuant de me balader sur le site du label Los Emes Del Oso après y avoir trouvé ce pourquoi j’y étais d’abord venu. J’explorais leur déstabilisant et réjouissant foutoir de catalogue - avec ses objets singuliers, ses albums parfois enregistrés au dictaphones et ses images relevant souvent du montage sauvage, du collage à l'arrache, du brut d’informatique sommaire. Au milieu de tout ça une pochette m’a chopé l’œil. Simple, presque sobre au milieu de ce déchainement de couleurs primaires ; sensuelle très simplement ; une religieuse nue, le sexe caché par un triangle noir mais le vêtement ouvert en grand dévoilant tout son corps. Un nom : Zühn. Et un titre : Los Sueños, Lucifer. "Los Sueños" signifie : Les Rêves... Mon imagination était lancée. Et l’écoute du disque – au son qui plus est cette fois pas du tout lo-fi, pas du tout surproduit mais très lisible, épais – n’avait rien fait pour la calmer… Quatre albums en quatre ans, tous disponibles uniquement en téléchargements gratuits. Aucune indication quant à qui jouait, depuis où… Une prédilection certaines pour l'alchimie des éléments – le feu, la glace – et les thèmes mystiques… Toujours, seulement : une image simple mais évocatrice ; des titres souvent allusifs, noms communs plutôt que phrases, explications. Une vibration prenante - pleine et aérée - dont la richesse se révélait au fil des écoutes. Un doute me venait sur les influences du groupe, ses possibles motifs… Et d’ailleurs était-ce bien un groupe ? Y avait-il vraiment du Earth ou du Morriconne, dans cette musique ? Ou bien des racines plus lointaines, communes à ceux-là – d'Amérique et d'Europe obsédées par un autre Orient ? D'où venait ce souffle vaste ? Cette hantise, cette aspiration que je croyais bien y sentir : d'une fusion, d’une immersion dans l’univers vivant ; aussi, cette conscience aigüe qui y rôdait : de notre solitude ? Renseignement pris – car notre époque permet aussi de contacter d’un seul clic ceux qui sans se cacher ne cherchent pas à s’étaler – Zühn est bien un seul homme - Simon ; la proposition fut lancée - et acceptée - d'une interview. De la quête d’une communion ; de l’incommunicable par les mots ; des guitares à deux sous qui en valent bien certaines autres ; de la musique non-payante mais jamais gratuite… De la nécessité de faire claquer le volume.
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Hellfest 2014 par Stéphane

Stéphane › mercredi 2 juillet 2014

Comme chaque année, la grande messe noire du metal se tient à Clisson, et cette cuvée du Hellfest 2014 avait une saveur toute particulière à mes yeux. A l'affiche, un groupe me fait de l'oeil, un groupe que je n'ai encore jamais vu et qui fait partie de mes quatre références absolues, Emperor. J'étais pressé, je n'ai pas été déçu. Revue de détail.
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Hellfest 2013 par Stéphane

Stéphane › mercredi 3 juillet 2013

Je vous avouerai qu'au fur et à mesure des annonces des groupes à l'affiche, je ne parvenais pas à m'enflammer totalement. Ce qui m'a décidé tient plus dans le plaisir de profiter de l'ambiance entre pote, même si vous le verrez en lisant ce report, les claques musicales furent finalement nombreuses. Sans trop d'attente au départ, j'ai finalement traîné ma carcasse jusqu'à Clisson. Récit de cette édition 2013.
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Interview de VLADIMIR BOZAR'N' ZE SHERAF ORKESTAR

Dariev Stands › vendredi 8 mars 2013

Interview réalisée dans la foulée d'un concert de Vladimir Bozar’n’Ze Sheraf Orkestar & Igorrr à la Java, 11 Mai 2012
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MARDUK - Skandiateatern, Norrköping, 28 avr. 2012

Nicko › mardi 1 mai 2012

Cela faisait près de 12 ans que la formation suédoise n'avait pas joué dans sa ville natale, Norrköping. Alors qu'un nouvel album est prévu pour la fin du mois, je me suis déplacé dans la campagne suédoise pour assister à la performance du quatuor, à l'aube d'une nouvelle série de tournées dont les scandinaves ont le secret...
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CHROME HOOF + ALAMAAILMAN VASARAT au GLAZART, Paris, le 19 Septembre 2011

Dariev Stands › jeudi 22 décembre 2011

Chrome Hoof + Alamaailman Vasarat. Quelle belle affiche. Et quel concert… Deux formations qui ne se connaissaient pas particulièrement, mais réunies ce soir-là sous la bannière fort commode du « rock in opposition » (tout lui monde lui est passé dessus à cette bannière là, un peu comme une certaine sombre et expérimentale ligne éditoriale, si vous voyez c’que j’veux dire). Réunies, donc, sous les auspices de Noir Production, petite structure indépendante qui aura démarré en trombe par l’organisation de concerts de Secret Chiefs 3, Tim Hecker, Legendary Pink Dots… On ne dira jamais assez du bien d’eux, et de leur courage salutaire en ces temps d’austérité financière et culturelle.
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SUN ARAW + High Wolf & Motherfucking, au Grrrrd Zero, Lyon, Vendredi 29 Octobre

Dariev Stands › lundi 1 novembre 2010

Alors que depuis une dizaine d’années, voire plus, il est devenu très à la mode d’employer le mot « psychédélique » à tout propos, dès qu’un groupe sort de l’orthodoxie la plus ordinairement bas du front, sans se préoccupper du sens originel de ce pauvre mot galvaudé à toutes les sauces ; on dirait bien qu’une nouvelle génération de musiciens est en train de faire son trou, décidée à explorer pour de bon le psychédélisme (qui n’est pas vraiment un genre, et encore moins un gimmick, bon courage à qui voudrait en donner une définition). Avec Sun Araw, on est en plein dedans, au cœur du truc, comme si toutes les musiques ayant un jour tenter de flirter avec ces rives lointaines s’étaient donné rendez-vous dans leur creuset pour y danser la gigue de l’espace. Dub, space rock, shoegazing, drone, ambient, tout y passe, mais mélangé dans un tourbillon de sons invraisemblable… Et en live, ça prend une dimension carrément supérieure, croyez-moi
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SECRET CHIEFS 3 à l'Embobineuse, Marseille, le 28 Mai 2010

Dariev Stands › jeudi 3 juin 2010

Les Secret Chiefs 3 dans la cité phocéenne... pfiouh, laissez moi souffler, déjà, laissez moi m'imprégner du pouvoir ésotérique dégagé par cette simple phrase... Foin de considérations cabbalistiques, auxquelles votre serviteur ne comprend pour l'instant pas grand chose (il est d'ailleurs loin d'être le seul puisque c'est le cas d'à peu près tout le monde) , les SC3 ont prouvé ce soir-là qu'ils étaient aussi capables d'envoyer la sauce harissa, et de faire se déhancher un public marseillais plutôt nombreux (pour l'Embobineuse, s'entend...) et chaud comme il se doit pour accueillir ces orientalistes impénitents... Et moi qui n'osais à peine espérer les voir un jour au festival Rock in Opposition, les voilà qui jouent à Marseille ! Je ne sais pas si, en leur temps, Mr Bungle avait joué dans cette ville si bucolique (big up aux apprentis pickpocket marseillais, dont un qui opère près du métro National, et qui n'a pas réussi à me gauler mon portable), mais les SC3 ont sué sang et eau - costumes de Jedi oblige - pour égaler les prestations légendaires du groupe culte dont fit jadis partie Trey Spruance, seul membre de Bungle à faire encore partie des SC3, puisqu'il en est le leader. D'ailleurs, tant qu'on parle de leur accoutrement si particulier, de ces costumes à capuche similaires à ceux des Jedi, sans doute pour évoquer un genre d'ordre secret et gnostique, il convient de se demander qui de SC3 ou de Sunn0))) les a utilisés en premier sur scène... Perso, j'ai ma petite idée sur la question, pas vous ?
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