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Al Foster › Mixed roots

7 titres - 46:17 min

  • 1/ Mixed Roots (6:57)
  • 2/ Ya' Dawn Right (5:31)
  • 3/ Pauletta (6:30)
  • 4/ Double Staff (7:52)
  • 5/ Dr.Jekyll and Mr.Hyde (7:49)
  • 6/ El Cielo Verde (4:30)
  • 7/ Soft Distant (7:08)

informations

CBS Recording Studios, New York City, USA, 1978

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Michael Brecker (saxophones ténor et soprano), Al Foster (batterie), Teo Macero (piano), Bob Mintzer (saxophone soprano), Masabumi Kikuchi (claviers), Sam Morrison (saxophone soprano), T.M.Stevens (basse), Jeff Berlin (basse), Paul Metzke (guitare), Jim Clouse (saxophone alto, flûte), Ron McCLure (basse)

chronique

  • fusion

On n'échappe pas à son destin. Car quelle alternative reste-t-il quand on a pris part, malgré soi, à l'essor d'une grande cause, de quelque chose devenu tellement énorme que l'influence que l'on exerce sur celle-ci finit par dépasser ce que toute logique humaine peut quantifier ? Tel est le cas de Al Foster, fidèle bras droit de l'aventure électrique de l'evil Miles. Cette rythmique de plomb, cette métronomie entêtante qui va transfigurer en rituel vaudou les passionnants "Agartha", "Pangaea" et "Dark Magus" - gardez-le bien à l'esprit - c'était et c'est encore et toujours lui. Non, on n'échappe pas à l'emprise du plus fort. On ne peut raisonnablement pas se détacher d'une aura si puissante, même si la soif de liberté peut quelque fois nous pousser à faire de mauvais choix. Tel est l'enseignement que notre ami batteur apprendra à ses dépens. Une leçon que "Mixed Roots" - premier album en tant que leader et tenu mystérieusement à l'écart de toute prétendue anthologie - illustre parfaitement, un album encore trop violemment attaché à une esthétique qui pourtant, déjà, cherche à s'arrimer à des voies ferrées au parcours plus balisé. Qu'il s'agisse de sa plage titre, aux velléités proches d'un Grover Washington Jr., à l'enchaînement de titres toujours aussi passionnément habités comme "Pauletta" ou "Double Stuff", qui pourraient rivaliser sans peine avec le meilleur Weather Report fusion, l'écriture de Foster témoigne-t-il au moins d'une réelle tentative sincère et intègre à vouloir perpétuer le langage développé par son son mentor (voir à ce titre "Dr.Jekyl and Mr.Hyde" qui lui est justement dédié). Heureusement, les rythmiques syncopées, les claviers brumeux de Masabumi Kikuchi et la qualité des intervenants aux cuivres (sopranos et altos) sauvent in extremis le disque d'une muzak d'ascenseur dans laquelle on sent qu'il aurait pu se perdre à presque chaques détours. Non, on n'échappe pas à son destin. En fait, on se doit de lui faire face. Pour le meilleur et pour le pire.

note       Publiée le mercredi 8 février 2006

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    newbie Envoyez un message privé ànewbie
    Content que tu sois là pour les 2 pelés et 3 tondus que ca intéresse ;o)
    jsp999 Envoyez un message privé àjsp999
    proggy comme les guignols de l'info, quand ses groniques sont au plus bas il simule un pseudo départ pour se relancer...no comment.
    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Proggy, tu sais bien que ton destin est d'exploser la barre des 10 000 chros ! Welcome home, boy !
    julayss Envoyez un message privé àjulayss
    Youpi !!!!
    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost
    Il y a un message habilement caché dans cette chronique... Welcome back , Proggy ;)