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Jethro Tull › Benefit

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taliesin      mercredi 14 avril 2021 - 09:04
sergent_BUCK      dimanche 11 mars 2007 - 21:37
Brainback      mardi 19 mars 2019 - 11:24
kaplan      samedi 13 avril 2013 - 15:22
Bobbywayne      mercredi 8 août 2012 - 20:41
yedo      mercredi 11 janvier 2006 - 19:00
sog      dimanche 9 octobre 2005 - 19:55
Demonaz Vikernes      jeudi 3 mars 2022 - 16:46
Ramon      mercredi 5 mars 2014 - 12:33
nohuman      vendredi 13 mai 2011 - 17:29
Thierry Marie      mardi 7 décembre 2010 - 17:47
Amarok      jeudi 4 novembre 2010 - 12:49
torquemada      vendredi 14 septembre 2007 - 14:42
Progmonster      mardi 4 octobre 2005 - 17:33

10 titres - 42:22 min

  • 1/ With You There to Help Me (6:19)
  • 2/ Nothing to Say (5:14)
  • 3/ Alive and Well and Living In (2:48)
  • 4/ Son (2:51)
  • 5/ For Michael Collins, Jeffrey and Me (3:51)
  • 6/ To Cry You a Song (6:15)
  • 7/ A Time for Everything ? (2:44)
  • 8/ Inside (3:49)
  • 9/ Play in Time (3:49)
  • 10/ Sossity, You're a Woman (4:42)

informations

Morgan Studio, Londres, Angleterre, automne-hiver 1969

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Cette édition comprend quatre titres bonus : "Singing All Day" (3:07), "Witch's Promise" (3:52), "Just Trying to Be" (1:37) et "Teacher" (3:49) portant la durée de l'album à 54:47

line up

Ian Anderson (flûte, guitare acoustique, chant), Martin Barre (guitare), Clive Bunker (batterie, percussions), Glenn Cornick (basse), John Evan (piano, orgue)

chronique

J'ai beau avoir tourné le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment je pourrais aborder "Benefit" sans tomber dans le piège des lieux communs... Tant pis, allons-y. Le troisième disque de Jethro Tull est l'archétype de ce que l'on appelle un album de transition : les signes d'un changement en profondeur sont palpables mais pas encore suffisamment accomplis que pour prétendre pouvoir séduire du premier coup. Ainsi, comment percevoir "To Cry You a Song" sinon comme une ébauche de "Locomotive Breath" par exemple ? S'y trouvent donc les germes d'une nouvelle grammaire qui, peu à peu, commence à prendre forme. L'atout numéro un de ce nouvel album réside en effet dans son mode d'écriture ; Ian Anderson multiplie les thématiques au sein d'un même morceau, même quand ils s'avèrent être aussi courts que "Alive and Well and Living In" ou "Son". La richesse de Jethro Tull ne se limite donc plus à la simple collision d'univers que jusqu'à présent l'on avait eu un peu peur de rapprocher, mais bel et bien dans l'émergence d'un langage nouveau où ces différentes influences s'interpénètrent pour donner naissance à quelque chose d'unique. Le blues a du se perdre quelque part dans les solii de Martin Barre - exit donc aussi l'harmonica, trop connotée - alors que les guitares acoustiques néo-folk deviennent petit à petit une composante essentielle de leur univers. Les progrès en terme de production permettent à chaque fois d'aller un pas plus loin, aussi Jethro Tull n'hésite pas à jouer avec divers effets studio ("Play in Time") ou autres réverbérations pour donner de nouvelles perspectives au son du groupe. En chemin, Jethro Tull perd aussi un peu de cette rondeur généreuse qui donnait à "Stand Up" et surtout "This Was" ce charme instantané. Mais contrairement à "Stand Up", les mélodies y sont immédiates ("For Michael Collins, Jeffrey and Me") si bien que les derniers progrès accomplis depuis lors compensent largement ses autres défauts. Avec John Evan dans leur rang, les choses sérieuses vont vraiment pouvoir commencer.

note       Publiée le mardi 4 octobre 2005

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Note moyenne        14 votes

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Encore un bon album, dans la continuité du précédent. La première face s'écoute avec plaisir sans trop décoller, jusqu'à l'excellente piste qui la clôture. La deuxième face est globalement plus réussie (sauf peut-être Play in Time qui m'emballe moins).

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Ramon Envoyez un message privé àRamon

Album de transition ? Je suis d'accord, on est dans l'archétype même du propos avec Benefit, bien plus qu'avec le précédent qui "hardifiait" tout même le ton. Le charme des oeuvres de jeunesse est par contre bien présent, d'ailleurs c'est l'album du Tull où la voix d'Anderson sonne le plus fraichement. Sinon "album de la maturité" siéra comme le manteau d'hermine sur les épaules du Roi pour celui qui suivra.

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

J'avais le vinyle (qui, comme le plupart de mes disque du Tull, sont devenus inaudibles à force d'écoutes), là je viens de dégoter la version avec les bonus... Tout ça vaut bien 6 bouboules !

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Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

Un pas de plus vers la maturité d'une expression qui se cherche encore,maturité qui exlosera dès l'album suivant. Benefit c'est un peu comme le charme de l'adolescence...

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sog Envoyez un message privé àsog
Un disque excellent qui marque, comme le dit la chronique, le début des choses sérieuses... Une musique raque, agressive, un son encore relativement sale, les envolées d'Anderson à la flûte, font de "Benefit" une petite perle de hard rock 70's malheureusement un peu oubliée - peut-être parce qu'aucun des grands classiques du groupe n'y figure.
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