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Jethro Tull › Heavy horses

9 titres - 42:33 min

  • 1/ ...And the Mouse Police Never Sleeps (3:12)
  • 2/ Acres Wild (3:24)
  • 3/ No Lullaby (7:54)
  • 4/ Moths (3:27)
  • 5/ Journeyman (3:57)
  • 6/ Rover (4:17)
  • 7/ One Brown Mouse (3:22)
  • 8/ Heavy Horses (8:54)
  • 9/ Weathercock (4:06)

informations

Maison Rouge Mobile Studio, Fulham, Londres, Angleterre, janvier 1978

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Cette édition comprend deux titres bonus : "Living in These Hard Times" (3:10) et "Broadford Bazaar" (3:38) portant la durée de l'album à 49:21

line up

Ian Anderson (flûte, guitare acoustique, mandoline, chant), Martin Barre (guitare, luth), Barriemore Barlow (batterie, percussions), John Glascock (basse), John Evan (piano, orgue), David Palmer (piano, orgue, synthétiseur), Darryl Way (violon)

chronique

  • médiéval

À juste titre, "Heavy Horses" est considéré comme l'album soeur de "Songs from the Wood". Même line-up. Même objectif. Même nombre de titres. Le gros morceau du disque placé exactement au même endroit ("Heavy Horses" est avant-dernier, tout comme le fût "Pibroch" sur le disque précédent). Presque le même timing aussi... Malgré ses nombreux points communs, "Heavy Horses" est tout sauf un clone. Il possède sa personnalité propre. Personnellement, je lui préfère toujours "Songs from the Wood" qui m'a l'air plus riche. Mais il y a encore d'autres points qui finissent par entériner la distinction que je fais entre cette paire d'albums folk prog, me permettant également d'argumenter ma préférence : "Heavy Horses" sonne encore plus renfermé que son prédécesseur. Si les techniques de production modernes permettent d'englober un spectre sonore plus large - et Jethro Tull aurait bien tort de s'en priver - j'ai le sentiment que le son du groupe se replie de plus en plus sur lui-même, comme si les murs du studio se rapprochaient l'un de l'autre pour ne plus laisser beaucoup d'espace vital aux musiciens. Enfin, encore une subtile différence qui ne touchera que les habitués et qui pourrait bien être une de ses conséquences indirectes : la voix de Ian Anderson paraît enrouée, d'une certaine façon plus caverneuse. L'élan primesautier qu'on lui connaît d'habitude prend désormais aussi des airs de râles de la dernière heure. "Heavy Horses" chante encore la vie sauvage mais le ciel s'obscurcit peu à peu, la tempête en point de mire. Jethro Tull nous propose néanmoins encore quelques titres quatre étoiles, à commencer par "Rover" où il devient vraiment difficile de considérer plus longuement l'influence des frères Shulman comme le fruit d'une pure coïncidence. "...And the Mouse Police Never Sleeps", "No Lullaby" ou "Weathercock" ont aussi leurs moments, mais "Heavy Horses" demeure un tout indivisible et c'est comme tel qu'il faut le prendre, ce disque faisant définitivement partie de ces réalisations qui s'apprécient dans leur globalité.

note       Publiée le mardi 4 octobre 2005

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    Ramon Envoyez un message privé àRamon

    Plus, Plus…de prog, de folk, de couches sonores, l'homme des bois se fait gentleman farmer et étale son patrimoine.

    Note donnée au disque :       
    Starless Envoyez un message privé àStarless
    Je connais un peu moins bien celui-ci, mais ce LP reste agréable avec son ambiance bucolique. J'adore en particulier le titre "One Brown Mouse". Le morceau titre est trés sympathique quoique un poil trop long... Sinon, "No Lullaby" est un bon rock torturé et efficace, un peu dans l'esprit de certains titres de "Minstrel In The Gallery". Globalement, c'est donc un bon album.
    Note donnée au disque :       
    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
    t'as oublié le smiley , c'est pour ça...
    empreznor Envoyez un message privé àempreznor
    progviewer, ça fait celui qui passe sur guts pour eplucher les chros de proggy. Rien de méchant, je blaguais.
    progviewer Envoyez un message privé àprogviewer
    Je m'attendais bien à un truc comme ça un jour. Je ne dirais pas que je m'étais trouvé ce pseudo avant progmonster (vu les dates de ses premières chroniques je ne pense pas) mais je l'ai adopté pour le net bien avant de savoir son existence, lui et ses chroniques souvent brillantes. Du coup quoi faire? Arborer mon sobriquet "prog-quelquechose" et passer pour un suiviste (mais en ayant ma conscience pour moi) ou en choisir un autre par peur des remarques? J'ai opté pour la prem's!
    Note donnée au disque :