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Compilations - Tribute Albums › Honoris DI6
- 2020 • Unknown Pleasures Records Lim • 300 copies • 1 CD digipack
cd • 13 titres
- 1Years of Denial: 'Nothing changes'
- 2Ono scream: 'Little black angel'
- 3Opium Dream Estate: 'But, what ends when the symbols shatter ?'
- 4Sebastien Faits-Divers & HIV+: 'Accidental protégé'
- 5Into Nowhere feat.Ralf Jenek: 'Holy water'
- 6European Ghost: 'Nothing changes'
- 7Judith Juillerat: 'Fall apart'
- 8Selfishadows: 'Fields'
- 9Edgar's dreams: 'Break the black ice'
- 10Forgotten Sunrise feat.Kadri Sammel: 'Little black angel'
- 11Mauri & Selfishadows: 'The calling MKII'
- 12Larme Blanche: 'Break the black ice'
- 13Chris Shape: 'Heaven street'
extraits vidéo
informations
Sorti à 300 ex. en cds non destinés à la vente et distribués aux 300 meilleures clients du label. Disponible en téléchargement sur le Bandcamp du label.https://hivmusic1.bandcamp.com/ Pochette cardboard luxe.
chronique
Il est de notoriété générale que Douglas P. se fout des hommages qui lui sont rendus, qu’il ne prend pas spécialement la peine d’écouter les reprises que certains artistes proposent de ses compositions (d’autres se chargent de se croire ‘élus’ et de veiller sur son patrimoine sans que personne n’ait rien demandé). Force est d’admettre que la médiocrissime qualité des rares ‘Tribute’ produits pousseraient à lui donner raison mais sur ce coup, il pourra faire une exception et prendre la peine de jeter une oreille sur ce cd. Vu le label à l’origine de l’initiative, on n’en sera pas surpris, Unknown Pleasures Records s’est toujours fait un devoir de produire des hommages de qualité. Bien sûr, c’est toujours les mêmes titres qui sont repris, c’est ainsi, il faut croire que ce sont eux qui marquent (encore qu’il soit plaisant de trouver des chansons des débuts) mais qu’importe car ne vous attendez pas à trouver ici de pâles copies. Years of Denial ouvrent les hostilités sur un ton ambient martial sombre et majestueux dans un parfum de ruines collant bien avec le thème du morceau. Ono Scream y vont à la pince à épiler, restant proches de l’original en le modifiant complètement à coups de détails (le rythme tout d’abord, la mise en valeur de la ligne de guitare). Tout compte fait, quand on écoute Opium Dream Estate, il se pourrait que Douggie en bouffe son képi car les Français livrent à mon avis la version parfaite qui aurait dû être sortie par Death in June, déjà car Sébasytén chante mieux et l’orgue qu’il ajoute est simplement irrésistible. J’étais curieux d’entendre Judith Juillerat étant donné que ‘Fall apart’ est sans doute le titre le plus repris de DIJ; elle s’en sert plutôt bien avec une version trip hop ambient, mélancolique, s’autorisant même une longue extension plus expérimentale parfaitement adaptée. Quid de ‘Black ice’ souvent repris lui-aussi ? Larme Blanche glace davantage le propos en ralentissant le beat, en expurgeant l’aspect organique de l’original, ne conservant qu’un saxo funèbre en renfort de l’électronique, c’est bluffant. Edgar’s Dreams ont fait le choix inverse de la proximité, trop, avec voix féminine certes mais ça ne suffit pas; c’est agréable mais scolaire. J’adore European Ghost, je m’interrogeais quant à la teneur de leur devoir. C’est proche et différent. Voix plus claire mais basse plus sombre, beat plus dansant mais un halo de réverbération pas joyeux du tout. Danser ? Mauri & Selfishadows donnent à ‘The calling’ des teintes minimal wave jouissives. ‘Heaven Street’ étant l’une de mes chansons favorites, j’étais curieux de connaître la relecture de Chris Shape: le mec en fait un tube dancefloor à la Kirlian Camera (grande époque). Une bombe ! Idem dans une moindre mesure chez Into Nowhere qui se paie Ralf Jenek (In my Rosary) en featuring. Forgotten Sunrise conservent les intonations ‘valse’ de l’originale en les poussant plus à fond. Audacieux. Selfishadows remet au goût du jour ‘Fields’ par un habillage dark wave sympa mais pas transcendant. Le plus proche dans sa reprise demeure Sebastien Faits-Divers accompagné de HIV+ malgré de multiples micro détails en filigrane. Vouloir reprendre Death in June, c’est s’obliger à ne pas les copier sous peine de les singer, les artistes présents l’ont compris qui nous livrent des versions de haut vol, presque meilleures que les originaux parfois. Sois beau joueur, Douggie, écoute donc, tu n'auras pas à en rougir. A noter que la version digitale propose deux bonus. 4,5/6
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