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Ramones › Too tough to die

cd • 25 titres

  • 1Mama's boy
  • 2I'm not afraid of life
  • 3Too tough to die
  • 4Durango 95
  • 5Wart hog
  • 6Danger zone
  • 7Chasing the night
  • 8Howling at the moon (sha-la-la)
  • 9Daytime dilemma (dangers of love)
  • 10Planet earth 1988
  • 11Humankind
  • 12Endless vacation
  • 13No go
  • 14Street fighting man
  • 15Smash you
  • 16Howling at the moon (sha-la-la) (démo)
  • 17Planet earth 1988 (Dee Dee vocal version)
  • 18Daytime dilemma (dangers of love) (demo)
  • 19Endless vacation (demo)
  • 20Danger zone (Dee Dee vocal version)
  • 21Out of here
  • 22Mama's boy (demo)
  • 23I'm not an answer
  • 24Too tough to die (Dee Dee vocal version)
  • 25No go (demo)

informations

line up

Joey Ramone (chant), Dee Dee Ramone (basse, chant), Johnny Ramone (guitare, choeurs), Richie Ramone (batterie)

chronique

Même si j'aime les Ramones, je me suis longtemps cantonné à la sainte trilogie de leurs trois premiers albums, selon moi la quintessence de leur style, ce truc basique autour de trois accords et d'une énergie primaire à souhait. À tel point de faire un blocage sur certains autres disques, notamment celui-ci, pourtant symbole de ma découverte du groupe. J'avais été passablement déçu en 1987 ; alors en plein découverte des Exploited, Sex Pistols, Discharge, j'escomptais me faire dégommer la face par du punk rock sauvage, ce qui n'est pas arrivé. Je n'ai pas d'explication rationnelle de ce manque de goût parce que quand je réécoute ce 'Too tough to die', je réalise que c'est un foutu grand disque des Ramones et un triomphe pour Dee Dee qui signe ou co-signe près des trois quarts des titres. C'est également le premier essai de Richie Ramone qui remplace Marky derrière les peaux. Blague à part, je puis concevoir que l'on ne goûte pas ce huitième essai, peut-être pour les raisons qui me font l'aimer, vous jugerez à la lumière de mes commentaires. Galette bourrée d'énergie, elle bénéficie d'une bonne production, laquelle ne gâche rien, bien au contraire. Elle permet aux Ramones de démontrer qu'en usant jusqu'à la lie la sempiternelle formule à la base de leur son, ils peuvent encore se renouveler. J'imagine que nous serons unanimes quant aux six premières chansons ; ça démarre très fort avec un excellent 'Mama's boy' garage à souhait pas si éloigné des Cramps avant d'enchaîner sur le génial même si plus mélancolique 'I'm not afraid of life' (mon Dieu, serait-ce une forme de profondeur qu'on y décèle-là ?). Suivent les tueries que sont 'Wart hog', 'Danger zone' et 'Too tough to die', typiques de l'aspect le plus punk du quatuor qui s'est durci encore depuis les débuts. Un sans faute ? Surprise sur 'Chasing the night', un synthé kitchos à mort que j'aurais conspué chez d'autres groupes et qui pourtant ne me choque pas plus que ça ici car le skeud va soudain s'engager sur une voie bien plus new wave avec frappe binaire, production plus synthétique (laquelle m'évoque vaguement celle du troisième album de Blondie) avec même quelques effets sur le chant pour 'Howling at the moon' qui m'avait horrifié à l'époque et que j'apprécie toujours plus que modérément. 'Daytime dilemma' rattrape le coup prouvant que les faux frangins peuvent aussi produire une pop punky racoleuse à souhait avec un certain talent (avis que tous ne partageront pas), de même que 'Planet earth 1988' assumant totalement sa production 80's pour mon plus grand bonheur curieusement car à mon sens, ces tentatives plus mélodiques prouvent qu'au delà de leur attitude crétine et leurs limitations musicales évidentes, les Ramones n'ont pas usurpé leur réputation de formation culte. De toute manière, si vous ne jurez que par le punk rock, 'Humankind' remet les pendules à l'heure de magistrale manière, de même que 'Endless vacation' alternant vocaux crades et accélérations subites (jouissif !). 'Too tough to die' me touche de par ses faiblesses, le groupe est prisonnier de son style, incapable de se renouveler plus longtemps que trois ou quatre compositions... Pas assez pour en faire un disque complet et suffisamment pour montrer qu'ils ne sont pas totalement demeurés non plus ; les musiciens se trouvent donc le cul entre deux chaises et beaucoup verront ici un bon essai punk gâché par une poignée de chansons inutiles, une trahison par rapport à l'essence des Ramones, avis que je ne partage pas. De toute manière, cette réédition truffée de bonus mettra tout le monde d'accord avec notamment des versions avec Dee Dee au chant, une reprise des Stones ('Street fighting man'), des démos... Et puis, vous avez vu cette belle pochette en hommage à 'Orange Mécanique' ?

note       Publiée le mardi 13 septembre 2011

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Après des années à ne me passer en boucle que le dernier album, je me suis dit qu'il serait peut-être temps de creuser un peu la discographie de ce groupe. J'ai jeté mon dévolu sur cet album, bonne pioche. Si l'on exclu quelques pistes pas terribles (l'horrible Howling at the moon, Daytime dilemma et No go), c'est un sans faute, surtout les 3 premiers pistes et le furieux Wart Hog. Pour ce qui est du bonus, tout ne se vaut pas, mais je retiens l'excellent inédit Out of Here, et curieusement la version démo de Howling at the moon tout à fait acceptable contrairement à la version album.

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Réécouté aujourd'hui ; pas entendu depuis un moment. Quelques titres cassent vraiment la baraque. Et, du coup, je peux pas être d'accord avec le Corbeau, concernant le refrain de " Chasing the night " : au volant sur route de campagne dégagée, en roulant bien vite, ce refrain est carrément jouissif .

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    Bernard Envoyez un message privé àBernard

    Remarque inutile: la caisse d'Orange Mécanique n'est pas une Durango 95 mais une Adams Probe 16 en fait...

    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Celui là m'avait fait l'effet d'un Ramones où les morceaux sont assez différents les un des autres. Et puis, hein, il casse la baraque

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    Oui, superbe pochette (noter aussi la référence à la caisse des droogs, piste 4) la seule raison qui m'avait poussé à l'acheter direct. Forcément déçu par le contenu, mais ça reste écoutable (pour du Ramones), avec comme souvent des refrains bien skater imbuvables (chasing the night)

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