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Deine Lakaien › Deine Lakaien
- 1991 • Class x records GYM 612 • 1 CD
cd • 8 titres
- 1Colour-ize
- 2Love will not die
- 3Nobody's wounded
- 4The mirror men
- 5The dive (let me)
- 6Fashion, passion and pigaches
- 7Wasted years
- 8Bells of another land
extraits vidéo
informations
line up
Alexander Veljanov (chant), Ernst Horn (musique)
chronique
Peut-on mêler approche pop et climats sombres ? Approche pop et expérimentation ? Si on s’appelle Deine Lakaien, c’est certain. Le duo a toujours occupé une place à part au sein de la scène dark allemande et aujourd’hui encore, il est pratiquement impossible de trouver un groupe directement inspiré de leur musique. Quels sont donc les éléments qui les rendent si particuliers ? En premier lieu, l’extraordinaire voix de Alexander Veljanov, profonde et sensuelle, tantôt obscure tantôt plus suave, dont notre homme (qui a probablement une excellente formation de chant) se sert à merveille. Ses deux albums solo, plutôt moyens, ont néanmoins prouvé qu’elle ne suffisait pas. Il faut y ajouter le talent de Ernst Horn bricoleur de génie derrière ses machines. Ce dernier a le chic pour tisser des structures qui lui sont propres, mélange de nombre d’éléments connus mais arrangé à une sauce très personnelle, tant au niveau des sons que des constructions, tout cela en conservant une approche presque pop ; la musique de Deine Lakaien n’a en effet rien d’hermétique. Ce cd est une réédition de leur premier album pressé en 1986, ce qui s’entend au niveau des sons. Le disque pourtant ne sonne nullement vieillot et ses compositions tiennent largement la route. Plus minimaliste dans son approche que les futurs travaux du groupe, il passe allègrement de morceaux rythmés comme ‘Colour-ize’, ‘Fashion, passion and pigaches’ à d’autres plus calmes, voir ambient comme ‘Nobody’s wounded’, ‘Dive’ ou’Bells from another land’ où la musique n’est plus qu’une infime caresse qui supporte le chant, sans oublier l’excellent ‘Mirror men’ nettement plus sombre et agressif ou le ballet cyber-romantique de ‘Love will not die’. Ces atmosphères diversifiées ne nuisent en rien à la cohérence d'un tout marqué par un dépouillement hivernal, s’imbriquent comme autant de ramifications de la démarche du duo. Un excellent premier essai empli d’une délicate audace ; dandysme électronique ?
note Publiée le vendredi 11 avril 2003
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- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
je lui colle sa 6ème boule. Les sons et l'ambiance sont incroyables sur ce disque, on a l'impression d'évoluer seul dans la taïga enneigée par jour gris...
- Note donnée au disque :
- MaxwellsDemon › Envoyez un message privé àMaxwellsDemon
Oui, c'est assez unique comme atmosphère et le chant est superbe.
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
J'arrête pas d'y revenir...ces orchestrations ultra dépouillée, ces sons froids, un parfait disque pour une ballade hivernale
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Je monte d'une boule...Ce premier LP est finalement d'une telle intensité dans son dépouillement...Et la voix de Veljanov couplée avec ces synthés étranges, miam...Un groupe à part dès le départ.
- Note donnée au disque :
- Solvant › Envoyez un message privé àSolvant
Pour moi aussi "Dark Star" est leur meilleur, mais leur grand retour avec "Kasmodiah" & "White Lies" m'a beaucoup plu aussi. Je vais checker le solo de Ernst Horn, bonne idée novy.