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The Beauty Of Gemina › At the end of the sea

cd • 13 titres

  • 1Dark rain
  • 2Obscura
  • 3Rumours
  • 4Kings men come
  • 5Sacrificed to the gods
  • 6End of all
  • 7Counting tears
  • 8In silence
  • 9A fortune teller's dream
  • 10Black cat nights
  • 11Narcotica
  • 12Endless sleep
  • 13La mer-rythme éternel

extraits vidéo

informations

Icecube Studios, Mels, Suisse, avril-novembre 2009

line up

Michael Sele (chant, guitare, clavier, piano, programmation, loops, samples), Mac Vinzens (batterie), David Vetsch (basse)

Musiciens additionnels : Philip Hirsiger (violon), Adrian Müller (violoncelle)

chronique

‘Le mieux est parfois l’ennemi du bien’; il m’est arrivé à tellement de reprises de ressentir des émotions extraordinaires en écoutant des morceaux composés, joués, par des artistes loin d’être des virtuoses alors que d’autres, mis au point par des musiciens confirmés, me laissaient nettement plus froids. C’est le cas avec The Beauty of Gemina. Michael Sele est multi-instrumentiste, très bon chanteur, a une culture musicale ouverte et riche, de l’expérience, gère très bien le travail studio et les nouvelles technologies, cependant les productions de son projet The Beauty of Gemina peinent à m’enthousiasmer pleinement. ‘At the end of the sea’ répare pourtant pas mal des faiblesse que je reprochais à l’opus précédent; plus électrique, il sonne davantage comme un travail de groupe que comme celui d’un producteur et c’est tant mieux. Les chansons en ressortent grandies car elles sonnent comme de vraies chansons, tout simplement, et le disque y gagne en cohérence. Moins d’électronique, plus de guitares et de batterie, une basse qu’on remarque enfin, des violons mieux mis en valeur, il y a clairement du progrès. ‘At the end of the sea’ se présente donc comme un bon disque et il l’est mais rien n’y fait, il ne dégage pas toute l’émotion que j’en attends. Trop professionnel, trop lisse, trop léché. Même constatation pour le chant, il tourne en rond; sans parler de redite, il évolue trop souvent autour des mêmes tonalités, des même notes, un peu comme chez Diary of Dreams, ce d’autant plus que les titres avoisinent régulièrement les cinq minutes. Reste que les ambiances grises, entre force et tristesse, sont plaisantes avec de beaux moments de bravoure (le splendide ‘Endless sleep’, plus maladroit dans la voix et tellement beau justement, ‘Sacrificed to the gods’, 'La mer') mais au final, trop peu s’en dégagent réellement. A écouter comme un tout. 3,5/6

note       Publiée le lundi 8 août 2016

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Y'a des morceaux fabuleux sur pratiquement tout leurs albums, mais ça manque cruellement de cohérence pour avoir un vrai grand disque et c'est bien dommage parce que les morceaux que j'aime de ce groupe je les aimes vraiment beaucoup !

    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Merci pour ce rappel de diffusion de concerts qui malheureusement pour moi met l'accent sur le tatapoum teuton. Quant aux Suisses, même constat. Il manque le petit plus qui fera décoller l'ensemble. J'ai toujours trouvé ce groupe un peu trop monolithique et soporifique alors que les intentions sont là.

    allobroge Envoyez un message privé àallobroge

    C'est tout à fait juste il manque un petit quelque chose sur les albums qui sont beaucoup trop moyen alors qu'on sent un réel potentiel. Et effectivement la toute ressente prestation live au Mera'luna 2022,immortalisée par Arte, est de toute beauté. Un vent polaire glacial et frissonnant a surgit de la canicule, concert génial !

    Note donnée au disque :