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The Orb › The Orb's Adventures Beyond The Ultraworld

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Membre Note Date
Møjo      lundi 13 juillet 2009 - 17:58
Klarinetthor      mercredi 8 juin 2016 - 15:03
Neocreed      mardi 6 décembre 2011 - 13:50
E. Jumbo      samedi 25 juin 2011 - 05:20
Seijitsu      samedi 12 décembre 2009 - 00:24
taliesin      lundi 10 août 2009 - 20:34
pjskyman      mercredi 15 juillet 2009 - 00:34
mandrill      lundi 18 janvier 2010 - 11:59
Solvant      mercredi 5 août 2009 - 21:26
shinjuku thief      mardi 14 juillet 2009 - 15:17

cd • 10 titres • 109:41 min

  • Earth orbits 31 :10
  • 1Little fluffy clouds
  • 2Earth (gaia)
  • 3Supernova at the end of the universe
  • Lunar orbits 27:51
  • 4Back side of the moon
  • 5Spanish castles in space
  • Ultraworld probes 26:07
  • 6Perpetual dawn
  • 7Into the fourth dimension
  • 8Outlands
  • Ultraworlds 27:07
  • 9Star 6 & 7 8 9
  • 10A huge ever growing pulsating brain that rules from the centre of the ultraworld: live mix mk 10

informations

Enregistré à : the coach house, do not erase, marcus studios, soho, mit cafe, Berwick Street Studio, Trancecentral, Londres. - Brixton, southside, outer space, inner space, Cauty's/KLF studio

Artwork en partie par The Designers Republic

line up

Jimmy Cauty, Miquette Giraudy, Alex Paterson (Dr. Alex Paterson), Simon Phillips (of Playerbox), Youth (Martin "Youth" Glover), Kris "Thrash" Weston,

Musiciens additionnels : Steve hillage, Andy Falconer, Thomas Fehlmann , Guy Pratt, Steve Lipson, Darlow, Rudolph, E Maiden, J Nelson, Greg Hunter, dr tim russell

chronique

Avant de commencer à parler de ce premier (et déjà double) album de The Orb, il convient d’apporter une précision qui pourra surprendre l’amateur de musique de ces latitudes, et surtout de cette époque : Adventures beyond the ultraworld, album pratiquement dénué de morceau dansable, fut un carton en son temps (numéro 1 des ventes durant l’année 92, époque bigarrée s’il en est en grande bretagne). On raconte même que les prisonniers l’adoraient car il leur permettait une évasion instantanée, avec seulement une paire d’écouteurs. Si je disais « pratiquement » sans titre dansable, en introduction, c’est parce que Little Fluffy Clouds, tube de fin de rave, a été intelligemment placé en ouverture, et qu’il s’agit du seul morceau un peu uptempo de l’album, avec ses multiples samples non autorisés, allant de Ennio Morricone à Steve Reich. Après ça, c’est calage jusqu’à la fin, comme le verso de la pochette, qui montre Paterson assis comme un prince sur un bouddha doré. La face B étant même un exercice d’ambient presque total, seulement perturbé par le ressac des vagues et les cris des oiseaux (back side of the moon), ou bien par de discrètes clochettes, dissimulées sous des strates mélodiques immobiles et apaisantes (le fantastique Spanish castles in space, qui n’a pas pris la moindre ride). On regrettera un peu de ne pas ressentir la présence des invités sur cet album, pourtant nombreux, de Steve Hillage, accompagné par la claviériste Miquette Giraudy, à Paul Ferguson et Martin Glover alias Youth, échappés de Killing Joke. Ce dernier étant peut-être le seul dont on reconnaît la patte. L’album n’est pas exempt de passages chiants comme ce long ronflement spatial inutile sur Earth, venant souligner un peu lourdement les titres, déjà bien explicites. Le deuxième disque est nettement supérieur au premier, beaucoup plus coloré et influencé par le dub : Perpetual Dawn est une fleur de reggae électronique, annonçant 3 Kilos de Prodigy,et Outlands sample la voix d’allumé de Lee Perry prise sur l’intro de son chef d’œuvre Blackboard Jungle. Et puis il y a la basse rondelette de Star 6 & 7 8 9, morceau cool et planant au possible qui débouche sur ce qui était déjà le manifeste du groupe, sorti en 89 : A huge ever growing brain that rules from the centre of the ultraworld : live mix mk 10 (rien que ça). Une merveille baba cool, où des chœurs béats se posent sur une rythmique spatiale et lourde et des séquences en arpèges typiquement Berlin School, tandis que le fantôme de Minnie Riperton, disparue trop tôt, résonne dans la galaxie (pratiquement toute la chanson Loving You est samplée !)… Un genre d’autobahn interstellaire, qui se termine en piste de décollage vers l’infini et l’au-delà. On a beaucoup parlé de The Orb à l’époque comme du groupe inventeur de l’ambient (considérant Eno simplement comme un « précurseur »). Ils apparaissent bien sûr, aujourd’hui, avec le recul, bien plus comme des bricoleurs surdoués en avance sur la mode et s’étant trouvé au bon endroit au bon moment. Mais ils sont toujours restés, sur tous leurs albums, fidèles à leur ligne directrice, sans jamais s’abaisser à un gimmick commercial ou à un changement de mode ; mode qui n’a pas toujours avantagé le style ambient-house (ou ambient-dub, c’est selon). Il y a d’excellents moments sur ce Ultraworld. Il suffit de savoir les débusquer et les apprécier.

note       Publiée le lundi 13 juillet 2009

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

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L’usine ne sera pas détruite et classée monument grace à cette pochette, ce qui permettra à The Orb de s’en emparer à son tour...

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Le 3ème mouvement de electric counterpoint est samplé sur Little fluffy clouds...

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Incongru ? pas tant que ça : la bande à david tibet fait subir le même sort à California Dreamin’ que Orb à Minnie Riperton

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Steve Hillage & Miquette Giraudy... essayez Angel's egg.. la filiation avec the orb est bien là...

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Oui, le bouquin est cool, après encore une fois j'aurais tendance maintenant à moins prendre comme évidemment "vrais" les "faits" que Toop rapporte pour étayer/structurer ses thèses/hypothèses/explorations... Le mec est pas mal dans la "fiction spéculative" (comme dirait Donna Harraway) je crois, ce qui est cool mais voilà, il ne faut sans doute pas prendre comme absolument historiquement incontestable tout ce qu'il raconte, en terme d'épisodes disons constitutifs de l'histoire qu'il décline sous toutes les faces qui lui apparaissent à mesure qu'il écrit/s'interroge/répond en s'adressant aux gens dont il cause à ses propres questions, intuitions etc. C'est très "écoles anglophones", quoi, post rock-critixc. C'est chouette mais faut accepter de suivre le mec dans son délire particulier (et donc sans gober par défaut tout ce qu'il peut avancer comme version absolue de son objet/sujet...).

Message édité le 13-08-2023 à 08:23 par dioneo

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Un de ces quatre faudra quand même que je lise ce fameux bouquin de David Toop sur l'ambient, à chaque fois qu'il en est fait mention, ça me racole pas mal. Ouais, m'étonnes pas que les diggers de l'époque avaient pas la moindre idée de ce qu'ils dégotaient, c'était une autre époque, autrement moins saturée d'infos (et pas la-même, forcément plus "naïve", quoi qu'on entende par là).

Message édité le 11-08-2023 à 19:32 par (N°6)

dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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"Little Fluffy Clouds" est un chef d’œuvre poétique à classer à côté du premier Avalanches (et bien au dessus des 2ème et 3ème Avalanches)... Mais le reste du disque.... Avec le recul j'ai fini par l'échanger... Contre des LP de rock 70's planant haha.

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Le mec aux platines en question étant peut-être bien un des membres de The Orb d'ailleurs mais ça non-plus je ne suis plus certain... Ou Mixmaster Morris ou en tout cas quelqu'un de cette "scène" là quoi (la même d'où est sortie ce disque, donc, entre autres)

Message édité le 11-08-2023 à 16:04 par dioneo

Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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"Comme si les petits jeunots de l'époque redécouvraient les saveurs d'un vieux rock seventies qu'on avait cru enterré une bonne fois par le punk et ce qui a suivi, sans parler du nouveau Summer of Love, qui avait sans doute ringardisé d'autant plus cette époque."

Il y a un passage du fameux Ocean of Sounds (le bouquin de David Toop) qui va pas mal dans ton sens là-dessus, où il raconte que Steve Hillage (je crois que c'était lui) se retrouve en teuf ambiant/acid/house et où le mec aux platines intégre un bout d'un de ses disques solo à lui (ou du Gong je ne suis plus sûr) dans son mix, où il lui dit "eh, c'est ma musique ça" et où il se rend compte que l'autre gars n'a aucune idée de qui est ce vieux hippie qui lui cause, qu'il a juste chopé ce disque dans un bac, écouté ça, puis décidé que ce serait cool d'en foutre dans sa propre tambouille sans s'interroger du tout sur l'importance historique ou pas du disque... Bon avec le temps je me dis que certaines des anecdotes citées dans ce bouquin doivent être "embellies" sinon inventées de toute pièce, Toop aimant bien délirer pour les besoins de ses réflexions/investigations mais celle-là, en tout cas, je la trouve assez cohérente dans l'histoire que ça raconte...

Message édité le 11-08-2023 à 15:53 par dioneo