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Pink Floyd › Animals
- 1994 • EMI records 7243 8 29748 2 6 • 1 CD
cd • 5 titres
- 1Pigs on the wing 1
- 2Dogs
- 3Pigs
- 4Sheep
- 5Pigs on the wing 2
informations
Enregistré aux Brittania Row Studios à Londres
line up
David Gilmour, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright
Musiciens additionnels : Snowy White (guitares [1, 5])
chronique
- aérien
Tiens donc, un oubli ! "Animals" était le seul album des 70's de Pink Floyd non encore chroniqué sur Guts Of Darkness, voilà qui est réparé. Enfin bon, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour parler de cet album. En effet, depuis... disons la période "Meddle"/"Obscured by clouds", et en exceptant le surprenant - du point de vue qualité - "Wish you were here", Pink Floyd n'a selon moi pas sorti grand chose de vraiment bon. Je n'arrive pas à adhérer à leur son, plat, propre, tout gentil et ultra-moderne. Et avec "Animals", Pink Floyd a essayé de revenir à des compositions plus élaborées, plus longues. On a donc ici 3 véritables morceaux (plus 1 intro et 1 outro) durant de 10 à 20 minutes. C'est vrai que c'est le format de titres de Pink Floyd qui me plait le plus, mais là, non, désolé, ça ne passe toujours pas ! Il y a de bonnes idées certes, des envolées guitaristiques aériennes typiques du groupe. A un moment, j'ai même trouvé qu'ils continuaient sur la vague des "Shine on you crazy diamond" de l'album précédent avec des enchainements et des plans similaires, mais ça s'arrête là. La magie n'opère pas et les parties ambient n'ont pas le charme d'antant surtout avec ce son moderne de claviers que je trouve horrible. Cependant, il reste écoutable, plus aventureux et inspiré que "Dark side of the moon". Mais bon, je ne suis pas un grand fan de la formation dont les albums valant véritablement le coup se limitent à "Ummagumma", "Atom heart mother" et "Wish you were here".
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- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
J'ai viré quelques comms, déplacés dans la Crypte, désolé s'il y a des comms perdus. J'ai un peu du mal avec la disparition des dates au dessus des comms, ça rend la modération + difficile ! Bon en vrai, c'était juste trop de HS trop longtemps, cette discussion. :
- Code-12 › Envoyez un message privé àCode-12
Bon, mon trait d'humour avec Melanchon n'a pas pris.
Je reconnais que c'était peut-être maladroit (et pas hilarant non plus, c'est vrai).
En dehors de cette réflexion puérile de ma part, je précise ma pensée.
Je ne suis pas du tout contre l'aspect politique de la musique (j'écoute du U2 80's, j'écoute du M.B., j'écoute 'And justice for all...', j'ecoute du Europe. Bon laissez tomber la dernière référence).
Mais je trouve que, sur 'Animals', l'approche de Waters manque de nuance et enferme les gens dans des schémas déterminés dont ils restent prisonniers.
Et ce qui rend mon analyse peut-être plus aigrie qu'elle ne devrait l'être est liée au fait que j'ai toujours eu horreur que l'on vienne me dire comment je devais penser et ce que je devais penser. Quand on m'ordonne de regarder à droite, j'ai tendance à regarder à gauche !
Et je trouve que Waters, à mon goût, à cette fâcheuse tendance à se poser en donneur de leçons et en gourou mode 'rejoignez-moi, brebis égarées, que je vous montre la voie de la vérité que les puissants vous cachent depuis toujours'.
Conclusion : il a peut-être raison dans ses propos. Mais la manière de faire passer son message m'irrite. La forme me détourne du fond.
Mais c'est mon ressenti personnel et pas une vérité gravée dans le marbre.
Bienheureux ceux qui apprécient Waters !
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo
Si je ne me trompe pas, cette "division" est reprise (comme tout le concept de l'album il me semble) de La Ferme des Animaux de George Orwell - référence qui certes ne nous rajeunit pas, ni même eux, en fait, à l'époque du disque (vu que le bouquin date de 1945) mais... Il faut se rappeler quand-même que c'était un ouvrage satyrique, le truc, avec même un aspect farce, donc l'apparente absence de nuances est "dans le texte" et pas forcément le produit d'une maladresse par conséquent. Enfin, chez Orwell, j'entends - chez Waters je sais plus vu que, comme dit ailleurs, je n'ai plus du tout de souvenir de cet album.
Après, les réf "le disque préféré de Mélanchon (" Ouh ! Vilains NFP ! LES EXTRÊMES SE REJOIGNENT ! ", les "fi-donc, ça parle de la lutte des classes, c'est pas classe m'enfin mwiiiin pourquoi pas"...
On va pas refaire le débat sur les eighties/nineties d'il y a un moment mais c'est précisément ce genre de posture qui a fait que la "génération" Nirvana/grunge etc. en a eu plein le cul des coktails-patties et à envoyé chier les glameux perchés sur leur nuages coke-et-spandex léopard... Pour se rappeler que de fois, la musique laide qui parle de trucs laids, ça peut être bien aussi.
J'dis ça, j'aime aussi des trucs "décadents", à froufrous et autres accessoires et matières moulantes, parfois, mais juste pour dire : ça ne rime pas fatalement avec une fi' de non-recevoir sur le thème du "refugions nous derrière la musique, l'art n'a de valeur que comme domaine absolument isolé du réel, du quotidien, du politique"... Qui d'ailleurs est un propos politique, pour moi - assez pleutre et auquel je n'adhère pas, mais alors, pas du tout (l'apolitique comme politique par omission) - sans pour autant vouloir que tout soit une tribune avec des mots martelés, hein, c'est justement pas du tout aussi "sans nuance" que ça, à mon sens, comme question.
Bon... Tout cela nous emmenant sans doute assez loin de la portée de l'œuvre de Rogers Léseaux en général et de cet ouvrage particulier, certes, je ne dis pas.
- Code-12 › Envoyez un message privé àCode-12
Soyons honnête : de la trilogie Waters ('Animals', 'The Wall', 'Final Cut'), 'Animals' est le plus réussi.
D'un point de vue instrumental, c'est sympa mais pas fou. En fait, j'aime surtout 'Sheep', les autres titres me laissant assez indifférent.
Les paroles sont bien écrites (reconnaissons-le).
Mais j'y trouve ce qui va finir par m'agacer prodigieusement jusqu'à 'Final Cut' inclus :
- Un chant de Waters que je trouve désagréable : froid, vindicatif (et qui deviendra plaintif et geignard sur 'The Wall' et 'Final Cut')
- Des thèmes sociaux qui ne m'intéressent pas (la lutte des classes dans l'Angleterre ravagée par la crise économique et sociale en 70-80. Pourquoi pas. Mais, en ce qui me concerne, bof !).
- Une lourdeur dans la manière d'évoquer ces thèmes sociaux. Que tout cela manque de nuance ! Alors, la société est divisée entre les chiens, les moutons et les porcs ? Pfff : quel manichéisme ! Quel déterminisme ! C'est d'un manque de nuance qui annihile la réflexion et la pertinence du propos, je trouve. Je suis sur que c'est l'album préféré de Melanchon 😉 !
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
"Un album parfait pour s'endormir, dans le bon sens du terme". Bah oui, faut compter les moutons avec Roger. Bon je l'ai ressorti là, et je me dis que c'était peut-être pas si bête d'acheter ce disque à quinze ans. L'intro/outro dylaniennes me les broutent, Sheep est une variation sympa sans plus sur One of these days, mais faut reconnaître que Pigs a de la gueule, et que Dogs s'impose gentiment surtout ce passage claviers-voix très smooth qui me rappelle les accalmies étrangement mélancoliques dans Assaut de Carpenter (même si encore une fois les passages folkeux, bof, je vois bien l'idée de ce contraste d'ambiance rural/urbain ou cottage/industries, mais je trouve beaucoup moins inspirés, c'est de la folk de l'époque au kilomètre).
- Note donnée au disque :