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Nucleus › We'll Talk about It Later
informations
Trident Studios, Londres, Angleterre, 21 et 22 septembre 1970
Cet album est proposé avec "Elastic Rock" dans une réédition double cd parue chez BGO en 1994
line up
Ian Carr (trompette), Jeff Clyne (contrebasse), Karl Jenkins (saxophone baryton, hautbois, piano, piano électrique), John Marshall (batterie, percussions), Brian Smith (flûte, saxophones ténor et soprano), Chris Spedding (guitare électrique, bouzouki)
chronique
- british jazz > fusion
Toutes proportions gardées, "Elastic Rock" est à Nucleus ce que "Fragile" fût à Yes : un album à partir duquel le groupe bâtira sa légende mais dont l'identité s'est consolidée autour d'une série de titres s'étant avant tout donné pour objectif de mettre en lumière le talent respectif de chacun des musiciens impliqués dans le processus d'écriture. Fort heureusement, "We'll Talk about It Later" reconduit la même équipe - chose plutôt rare dans le long parcours du groupe pour ne pas être souligné - ce qui nous permettra donc de redécouvrir l'ensemble sous un jour nouveau, plus inspiré, plus passionné tout simplement. Ce qu'il gagne en intensité Nucleus le perdra quelque peu en cohésion. À l'inverse de son prédécesseur, "We'll Talk about It Later" préfère entrer dans le vif du sujet sans crier gare, alignant ainsi quelques plages mémorables au temps d'exposition plus long, permettant ainsi une réelle imprégnation. Au vitaminé "Song for The Bearded Lady", un classique du genre, succède "Sun Child" qui voit la guitare de Spedding se décrisper un peu, se laissant aller à une forme de groove plus prononcé, allant même jusqu'à employer la pédale wah wah, s'arrogeant ainsi une attaque qui n'est pas sans rappeler les accords plaqués de sieur John McLaughlin sur "A Tribute to Jack Johnson". Il s'agit encore d'atmosphère et d'ambiance sur le brumeux "Oasis", l'aérien "Lullaby for a Lonely Child" ou la sanguine plage titre au clavier électrique sursaturé. Ainsi, Karl Jenkins apparaît comme la principale cheville ouvrière du complexe Nucleus, Ian Carr ne plaçant au final que deux titres : "Ballad of Joe Pimp", collision improbable entre Egg, Pink Floyd et Peter Tosh (si, si !), puis "Easter 1916", joyeux rappel de l'album précédent, dans un développement beaucoup plus ambitieux et ouvert dans son exposition, incluant même le chant pour un effet dramatique recherché qui referme le disque sur une note pour le moins étrange. Là où "Elastic Rock" paraissait donc timide, voire hésitant, "We'll Talk about It Later" se montre entreprenant et bouillonnant. Déjà un des moments clefs du groupe.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Le premier morceau "Song for the bearded Lady" possède un riff fabuleux qui ressemble étrangement à un morceau de Soft Machine sorti quelques années plus tard "Hazard profile part One" (sur Bundles). A part ça, cet album est vraiment un petit bijou dans son genre.
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
"Song for a Bearded Lady", quel morceau ! Il faut décidément que je creuse dans la discographie de ce groupe...
- Note donnée au disque :