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Hellfest 2023 - par Dimegoat

dimegoat › dimanche 6 août 2023

Depuis les Fury Fest 2004-2005, mon histoire avec le Hellfest s’écrivait en pointillé avant de lâcher l’affaire en 2015. Je n’ai pourtant pas hésité une seconde lorsque Nicko m’a proposé d’y participer cette année car j’allais enfin avoir l’opportunité de constater quelle tournure avait pris le festival. Ben Barbaud ne s’en cache pas, le Hellfest ne cessera jamais de grossir, en dehors de la musique, de ses murs et de ce week-end de juin. Du point de vue musical, difficile de faire plus ambitieux, à moins de faire venir Jay-Z, et avant d’évoquer des choses qui fâchent, parlons donc musique car elle était bonne. Les roses avant les épines.
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Hellfest 2023 - par Nicko

Nicko › dimanche 6 août 2023

Le retour à la normale est semble-t-il acté, la pandémie est maintenant derrière nous, les habitudes peuvent reprendre. Le Hellfest fait partie du paysage des festivals estivaux et après une édition double XXL sur 7 jours de concerts, on revient à un rythme plus conventionnel de 4 jours. Bien qu'à la base, on restait sur un festival sur 3 jours avant la pandémie, nous avions eu lors de la dernière édition pré-Covid en 2019 le Knotfest en guise d'apéro du Hellfest ce qui revenait à un gros festival sur 4 jours qui semble devenu dorénavant la norme pour le festival clissonnais. Comme c'est la tradition, il n'y a pas en cette année 2023 d'artistes ayant joué l'année précédente, qui avait quand même accueilli un peu plus de 350 groupes ! Pour citer un ami ayant joué l'année dernière, "si tu joues dans un groupe de metal, c'est que forcément tu as joué au Hellfest en 2022 !". Même si bien évidemment il s'agit d'une boutade, cela montre bien qu'il serait difficile de proposer une affiche aussi exceptionnelle que l'année dernière. Et il faut bien reconnaître qu'à première vue, cette édition 2023 s'annonçait, pour moi, moins forte que les précédentes. Mais d'un autre côté, elle a proposé un nombre très important de groupes récents, de scènes musicales moins old-school dans son ensemble. Et alors que beaucoup critiquaient le Hellfest pour proposer principalement des groupes établis et autres dinosaures du rock avec une cinquante d'années de carrière au compteur. Là, on a une sorte de mélange des générations qui finalement pouvait s'annoncer prometteur. En guise de têtes d'affiche, on a quand même droit à du bankable avec pour les trois quarts plus de quarante ans de carrière au compteur avec Kiss, Mötley Crüe, Iron Maiden auxquels se sont ajoutés les Américains de Slipknot. Pour moi, cette édition allait être celle des découvertes et de l'ouverture d'esprit. Finalement, il s'agit exactement de ce que représente ce festival, l'un des tout premiers à avoir été aussi éclectique musicalement.
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Interview avec Aclin

Ntnmrn › dimanche 18 septembre 2022

Après avoir sorti l'an dernier ses belles Avant-dernières chansons, Aclin, chansonnier et compositeur, passe cette année du piano à l'orchestre numérique et de l'urbain au rural avec un nouvel EP intitulé Sous les éoliennes. L'occasion d'une rencontre pour discuter de sa musique, à mi-chemin entre Bach, Radiohead et Léo Ferré, que l'artiste définit comme "une humble tentative de réappropriation" visant à "arracher aux griffes des réactionnaires le thème de l’ancrage, arracher à celles d’Hollywood le monopole de l’héroïsme".
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☉ - L'Effondras aux Passagers du Zinc (Besançon) - Interview et live report

Dioneo › mardi 14 décembre 2021

On se demandait quand ça s'arrêterait... Ce « RIEN » persistant au niveau des concerts, de la vie dans les caves. On appelait ça de nos vœux, pas éteints – attisés plutôt, l'abattement premier passé, la routine commençant à gêner vraiment trop aux entournures, de cet à-l'ouest-rien-de-nouveau. A l'ouest et partout ailleurs, d'ailleurs, à en croire les nouvelles lues, entendues (moins fraîches que ressassées) d'à peu près n'importe où dans le monde. R.A.S., R.A.S., R.A.S. … Comme un non-recevoir – un non-signal brouillé émis en continu. Bon... Puis à vrai dire, l'été venant, on avait commencé à percevoir quelques éclats furtifs, pourtant. Des sorties de résidences à défaut de concerts appelés techniquement, légalement comme ça - les groupes pas morts avaient continué d'enregistrer des choses. Quelques fêtes d'anniversaires un peu grosses, en juillet/août, avec des adhésions associatives en guise de cartes. L'envie de bouger nous avait pris – nous avait rappelée qu'elle ne nous lâchait pas. Quelques dates avaient suivies, les potes et d'autres qui jouaient en plein air – avec ou sans stands de brasseurs en agréments ou en prétextes. Nous – avec la Compagnonne – on avait changé de ville, aussi, filé plus à l'Est (… du nouveau ?) pour nous y installer un moment. Nouvelle ville – Besançon. Autre lumière. Les rues en pierres bleues et jaunes, le ciel parfois chargé mais toujours visible, autrement qu'en couloirs étroits au-dessus des bâtiments. Un ciel moins clos, brume ou pas sur les collines – de l'inédit, pour moi le Lyonnais passé aussi longuement par Paris. On... Respire. Et puis voilà, un jour on voit ça : L'Effondras – de Lyon, justement, en partie, de l'Ain, aussi – qui jouent aux Passagers du Zinc. Un lieu connu par les gens d'ici, à mi-pente dans le quartier Battant, au-dessus du Doubs – par nombre de groupes d'un peu partout en France (et en Suisse ?), aussi, de celles et ceux qui ont eu l'occasion de passer dans le coin au hasard plus ou moins maîtrisé d'une tournée ou d'une autre. Un bar au rez de chaussée. Un capot de DS – la vieille caisse de chez Citroën, oui – qui s'ouvre sur la salle, en bas. L'Effondras... Justement, on voulait se parler – mutuellement. Justement, je m'étais « remis » à leur musique, un nouvel album étant sorti – du « nulle-part » dont on causait plus haut – en mai de cette année. Écouté, vite, ici. Et puis le reste, en remontant le fil des disques et des années. Et puis encore, après, dans le sens usuel du défilement... En deux trois messages, on a pris rendez-vous. On y serait... Le soir dit, la porte passée, Méghane, la tenancière, me dit du bar : « ils sont en terrasse ». Elle m'y guide, on prend pied, on bavarde un instant. Un type s'arrête pour nous parler – de l'observance des interdits, de ce qu'il mange, ce qu'il boit, ce qu'il fume. Il prend congé – une bonne demie-douzaine de fois, en s'éloignant chaque fois d'un ou deux pas. Pas très centré... C'est vivant, Battant. C'est passant, aussi, cette rue, question bagnoles. On se met d'accord pour « faire ça plutôt à l'intérieur »...
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Hellfest 2019

Nicko › lundi 5 août 2019

Et c'est reparti pour une nouvelle édition ! Le Hellfest est véritablement un rendez-vous immanquable dans l'année. Même si sa popularité ne cesse d'augmenter, que l'ambiance est chaque année de plus en plus différente des débuts, il faut bien reconnaître qu'on est bluffé à chaque fois par l'affiche proposée et les conditions d'accueil. Le Hellfest s'est imposé comme l'un des plus grands festival metal au monde (seul le Wacken Open Air doit encore le concurrencer) et il faut bien reconnaître que leur succès a jusqu'à présent été amplement mérité. Cette année, en plus de l'affiche traditionnelle sur 3 jours avec environ 160 groupes devant jouer sur les 6 scènes, nous avons eu droit à un autre festival la veille du début des hostilités, avec la venue du Knotfest et ses 10 groupes, sur les Mainstages du Hellfest. Concernant le Hellfest cuvée 2019, je dois avouer que pour une fois, l'affiche proposée nous convenait un peu moins, a priori, que les éditions précédentes. Certes, il proposait une triple affiche intéressante à plus d'un titre avec Manowar, Kiss et Tool (même si personnellement seuls les Kings Of Metal m'intéressaient particulièrement), mais sur la globalité des 6 scènes, le choix des groupes nous a moins impressionnés que les éditions précédentes. Reste quand même des moments à ne pas louper, comme les adieux à la scène de Slayer, Lynyrd Skynyrd et Kiss (quoique pour ces derniers temps, on ne sait jamais vraiment si ce n'est pas qu'un au revoir...), les performances attendues d'Emperor, Whitesnake, Tormentor, ZZ Top ou King Diamond par exemple. Bref, même avec une affiche a priori légèrement moins intéressantes vis-à-vis de nos goûts, il y avait de quoi faire...
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John Zorn - The Bagatelles (Jeudi 11 Juillet 2019 - New Morning)

(N°6) › samedi 13 juillet 2019

A quelque chose malheur est bon. On ne connait jamais la portée des évènements qui se produisent. John Zorn et sa bande devaient se produire à la Salle Pleyel à Paris le 11 Juillet dernier pour interpréter les Bagatelles, nouvelles compositions de l'infatigable new-yorkais. Et puis le concert est annulé une semaine avant, pour "raisons techniques". Au-delà du lol magistral, de quoi être dégouté. C'était sans compter l'éthique de Zorn, qui n'est plus à démontrer mais qui quand même faut chaud au coeur. Pas question pour lui de ne pas jouer devant son public à Paris le jour dit, donc voilà qu'il se replie en catastrophe au New Morning, petit club de jazz culte un peu craspect mais délicieusement vintage au coeur du Paris populaire (si, ça existe encore). Avec un prix à l'avenant. L'annulation de Pleyel se transforme ainsi en bénédiction...
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Incantation, Paris, Gibus Club, 15 mars 2019

Nicko › dimanche 24 mars 2019

Ce soir, c'est un retour nostalgique dans les années 90 qu'on nous propose. Imaginez un peu, Incantation, légende du death metal américain aux trente ans de carrière, de retour dans la salle du metal extrême des années 90, le Gibus Club, où la formation avait déjà joué une première fois 25 ans plus tôt ! La bande à John McEntee est en pleine tournée pour la sortie de leur dernier album, de 2017, "Nexus profane", et ils sont accompagnés de leurs compatriotes de Skinned, des Allemands de Defeated Sanity auxquels se sont ajoutés les Français d'Atavisma pour une soirée 100% death metal qui tâche !
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INTERVIEW: Doug Clark

Shelleyan › dimanche 21 octobre 2018

Trop peu de gens le savent mais Doug Clark compte parmi les pionniers du deathrock; avec son groupe Mighty Sphincter, il en repoussé les limites loin dans l'extrême tant visuellement que musicalement. Aujourd'hui, à l'heure d'achever la boucle avec ce projet et de le poursuivre sous une nouvelle incarnation, Chapelle des Morts, il revient pour nous sur sa carrière et ses inspirations. J'en suis extrêmement honoré car il ne donne en principe pas d'interviews et s'est prêté au jeu avec beaucoup de gentillesse et de sincérité.
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Hellfest 2018

Nicko › samedi 4 août 2018

Et c'est reparti pour un tour ! Chaque mois de juin, c'est synonyme de pèlerinage à Clisson pour le Hellfest. Quel que soit l'affiche, on sait qu'on trouvera notre bonheur sur les 160 et quelques groupes prévus chaque année. Et encore une fois, nous sommes sur le pont pour vous narrer cette nouvelle cuvée du festival, l'un des plus importants du monde avec environ 50.000 personnes chaque jour. Cette année, on sent un certain renouvellement dans l'affiche avec beaucoup de groupes récents, des 15-20 dernières années sur l'affiche. Certes, il y a bien les Iron Maiden, Judas Priest, Megadeth ou Europe, anciennes gloires du hard rock/heavy metal, mais on sent que l'accent a été mis les scènes plus récentes comme ce samedi dédié au néo metal des années 90 avec Limp Bizkit, Deftones, Body Count, Pleymo, Jonathan Davis (de Korn) auxquels se sont ajoutés les têtes d'affiche de ce jour, Avenged Sevenfold et Parkway Drive, représentants du metal mainstream de ces 10-15 dernières années. AU moins, on voit que le Hellfest cherche constamment à se renouveler sans oublier ses racines. Voici donc le compte-rendu de cette édition, 3 jours et un peu plus dans l'enfer clissonnais !
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Metallica - Halle Tony Garnier, Lyon 7e, 12/09/2017

Rastignac › mercredi 13 septembre 2017

Metallica. Je pense que je ne serais pas ici à écrire des bêtises sur des groupes de funeral depressive black death australian doom sans Metallica. Pourquoi ? Parce que ce fut le premier back patch, le premier hard rock magazine (cette couverture avec notre James Hetfield et sa coupe de cheveux post black album... particulière), parce que, malgré toute la déliquescence de leur production musicale qui à mes yeux fut fatale dès la publication de « Load » et leur relookage en petits minets vaguement goths, Metallica restera un groupe majeur dans la propagation du métal angoissé, angoissant, blasé, sombre, et parfois même, comme l’atteste certaines compositions de feu Cliff, d’une certaine expérimentation sonore dans un genre, le thrash metal, plutôt bien dans les clous dès le début des années 1980. Alors, quand des amis me proposèrent d’aller les voir, je n’ai pas trop réfléchi, malgré le prix exorbitant de la place et un dernier album qui m’a seulement confirmé toute la maladresse mélodique, toute la sécheresse de composition d’un groupe maintenant presque à l’état de coma créatif, mais qui a semble-t-il beaucoup encore à donner à son public in vivo de manière très jouasse comme on va le voir.
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Guns N' Roses, Saint-Denis, Stade de France, 7 juil. 2017

Nicko › samedi 19 août 2017

Guns N' Roses à Paris, au Stade de France, en 2017 avec Axl Rose, Slash et Duff McKagan réunis ! Qui l'eut cru ! Voici le récit d'une soirée qu'on n'aurait jamais pu imaginer, même dans nos rêves les plus fous il y a quelques années...
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Magma - Coopérative de mai, Clermont Ferrand, 17/03/2017

Rastignac › samedi 18 mars 2017

Je lisais l’autre jour les propos d’un homme qui comparait l’idiotie avec l'audace, la stupidité avec les satellites géostationnaires, et, enfin, l’inculture avec la pâte à tartiner sans gluten, sans sucre, sans huile de palme, et sans pâte à tartiner. Je me suis dit : « c’est pas faux. Mais en même temps, qui sait ? » ; eh bien, messieurs dames les robots de la DGSI, de la NSA ou du Kremlin, chers espions de Google, Pirelli, Michelin, cher Dare Dare Motus, ma chère Clémentine, mes chers reptiliens illuminato, et, surtout, cher lectorat, je crois bien que je rentrais jusqu'à cette nuit dans toutes les catégories citées : je tournais autour de la terre, j’osais tout, j’en étalais partout. Jusqu’à la révélation d’une beauté fondamentale : celle rencontrée lors de mon tout premier concert de Magma.
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Please Lose Battle / Pryapisme - Le Tremplin, Beaumont, 16/03/2017

Rastignac › vendredi 17 mars 2017

C’est décidé. Aujourd’hui, je vais voir le monde comment il va ! Je me sors donc la voiture du garage et je fonce vers Beaumont pour découvrir enfin les prophètes de l’avènement de l’ère du Chat en Vrai, je veux bien parler de : Pryapisme en concert !
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Interview : Shaxul

Ntnmrn › mercredi 22 février 2017

Shaxul est une figure majeure du Metal français : hier co-fondateur de Hirilorn et Deathspell Omega, aujourd'hui propriétaire de l'écurie internationale Legion of Death et fervent défenseur du "Hard Metal" pictavien avec Manzer, sa verve et son franc-parler n'ont pas tari en plus de 20 ans au service des arts noirs. La preuve en interview, qui malgré quelques accrocs est l'occasion d'un retour intéressant sur son parcours, sa vision du Metal, et ses dernières sorties.
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Download Paris 2016

Nicko › jeudi 30 juin 2016

Après une dizaine d'année d'existence, le festival du Download s'exporte enfin en France, à Paris plus précisément. J'oserais dire que ce n'est pas trop tôt ! Nous avons enfin un grand festival rock/metal à Paris. Certes, cela fait deux ans que nous avons le Fall Of Summer, sur la base de loisirs de Torcy à 30km de la capitale, mais ce dernier est bien plus axé metal extrême. Là, avec le Download, nous avons enfin un festival de hard rock/metal pouvant proposer de grosses pointures de la mouvance générale du genre. Et pour cette première édition, nous avons quand même droit à deux très grandes têtes d'affiche, les légendes du heavy metal traditionnel que sont Iron Maiden, ainsi que la grosse artillerie et la pyrotechnie des allemands de Rammstein. Pour seconder ces pointures, nous avons une sélection de formations établies (entre autres Megadeth, Korn, Anthrax ou Saxon) et de jeunes loups (Black Rain, Rival Sons, Babymetal pour n'en citez que quelques-uns) de la scène rock/metal, le tout étant programmé sur 3 jours, sur 3 scènes, à l'Hippodrome de Longchamp à l'extrême ouest de la capitale, dans le Bois de Boulogne.
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Roadburn 2016

Rastignac › vendredi 22 avril 2016

Petite ville choupinette, Tilburg, coincée entre Eindhoven, Breda et Bois-le-Duc est le genre d’endroit où le touriste moyen ne s’arrêtera pas, sauf s’il est amateur de bière trappiste, de poney fringuant ou de ballades à vélo au milieu des champs, forêts et maisons en briquette ; par contre le métalleux, le curieux, ou l’amateur de psychédélie plus ou moins forte connait bien le nom de Tilburg. Foyer de concerts se passant au 013 « Poppodium », la ville accueille notamment le joli Netherland Deathfest et le Roadburn Festival dont je vais vous parler. Bande d’impies hippies.
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Interview : Mesdames + Live Report : Mesdames/Rozi Plain, Lyon (La Triperie), le 13 octobre 2015

Dioneo › vendredi 13 novembre 2015

Il y a des soirées chaleureuses qui concluent des jours gris, pas très gais. On s’y rend – à l’endroit familier ; ou quelquefois inconnu – et soudain tout change. Sur le chemin, même, on se détend. On prévoit… Mais pas trop. J’avais vu Mesdames, groupe de Chambéry, dans cette même salle – La Triperie, dans les Pentes, le quartier de la Croix Rousse, à Lyon – une première fois, un an à peine plus tôt, en 2014. J'avais été soufflé, tout de suite, par leur énergie ; et l’impression, aussi, d’une délicatesse ; ou plutôt, ou surtout : d’une sensibilité vive, à vif, derrière l’agitation. Compositions remuées et fines… Musique pas cernable. Qu’eux-mêmes ne semblaient pas savoir trop, vouloir vraiment définir, nommer, rattacher… Les morceaux qu’ils avaient joués ce soir là n’étaient pas ceux de l’album qu’ils vendaient, à la fin, au stand. Les versions en studio de ceux-là restaient à venir… J’avais ramené l’objet chez moi, toujours, dans sa pochette-carton un peu rugueuse, avec son titre impossible – Mesdamus Werke Verzeichnis… a-t-on idée. J’avais écouté – et donc découvert, puisque ces chansons en étaient d’autres. J’avais aimé. Beaucoup. On avait idées… J’avais trouvées celles-ci, de pistes, un peu moins rudes, moins vertement balancées que celles entendues en direct. Je vous en avais parlé, en chronique. Et puis… Je m’étais dit qu’ils repasseraient bien par là. On avait discuté un peu – échangé par mails – avec Loup Uberto, chanteur et claviériste, ensuite. Ça leur allait, qu’on cause… Ça leur disait, oui, à la prochaine, qu’on se rencontre. Le deuxième album était arrivé. Pas beige-recyclé, cette fois, mais le fourreau en couleurs qui crient. Et dans les « sillons » – guillemets, puisque que l’objet n’existait alors qu’en CD, que ceux-là n’en on pas vraiment, que ça porte d’autres noms… – ça vibrait plus rudement, aussi ! Fichtre… Ils revenaient, repassaient dans mes parages. Il était dit que j’y serai.
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Hellfest 2015 par Nicko

Nicko › samedi 22 août 2015

Comme tous les ans maintenant depuis 10 ans, le milieu du mois de juin est synonyme de Hellfest ! Dans le paysage musical français (au-delà même des frontières du metal et du hard rock), le festival s'est imposé comme un événement important annuel. Cela fait maintenant 2-3 ans que le stade des 100.000 personnes sur 3 jours est dépassé, fleurtant même avec les 150.000 festivaliers. Et même si l'affiche de cette année est, pour moi, un peu moins impressionnante que celle de l'année dernière, il y avait encore une fois une affiche alléchante à cette dixième édition. Forcément, je ne pouvais pas louper ce cru, et ce, pour la 4ème fois consécutive en ce qui me concerne. Nouveauté cette année, fini le camping du fest ou les hôtels/gîtes à 40 km du festival, ce coup-ci, c'est hébergement chez l'habitant, à 800 mètres de l'entrée du festival ! Et là, c'est le nec plus ultra ! On dort confortablement et paisiblement pas loin du fest. Donc niveau logistique, c'est plutôt cool. En plus, l'expérience est très appréciable. On rencontre des habitants qui peuvent nous donner leurs impressions sur cet événement annuel dans leur ville. En plus, en ce qui me concerne, l'accueil fut parfait (apéro au muscadet dès 9h30 le matin - rien de tel pour bien débuter le fest !!), je ne remercierai jamais assez nos hôtes tellement nous avons passé un très bon festival. Et merci aussi au Hellfest d'avoir mis en place une plate-forme permettant de mettre en contact les festivaliers et les habitants de Clisson sans quoi cette expérience n'aurait pu se réaliser.
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Hellfest 2015

Rastignac › mardi 23 juin 2015

Hellfest 2015 ! Ce festival est maintenant celui des superlatifs metal : plus de groupes, plus de gros groupes, plus de clients potentiels, plus de flics, plus de bouffe, plus d'urinoirs... mais aussi celui de la quadrature du cercle, si l'on se prend un peu à l'arrache pour aller là-bas : moins de places disponibles, pas beaucoup de trains, des taxis nombreux mais chers... faut dire que je correspond à un profil de festivalier particulier (mais j'étais pas le seul, c'est sûr) : pas du coin, ayant acheté les billets bien tard sur la bourse aux billets de la mort, ne trouvant donc pas à se loger dans Clisson ni à 30 bornes aux alentours car trop à la bourre, trop déglingué pour oser affronter les dures réalités des campings remplis de métalleux chantants, chopant un hôtel sur Nantes en comptant sur l'imaginaire des organisateurs pour donner à chaque heure des navettes entre Clisson et la métropole toute proche... Nantes fut une étape pour plein de festivaliers (la gare, l'aéroport), mais c'est aussi un des lieux de résidence de nombre de festivaliers - il suffisait de voir les rues le jeudi soir dans le centre ville, celui des bars et des restos, ambiance méga-patche ! Je souligne à chaud cet aspect car il est maintenant d'une importance primordiale : vous devez acheter les billets rapidement, et trouver également très rapidement voire louer d'une année sur l'autre votre hébergement si vous êtes trop fatigué pour camper à la dure ou trop pauvre pour aller toper le gite à 1000 euros la nuit dans le Château du Puy du Fou, à vous faire emmener par votre chauffeur particulier devant l'entrée du rond point du fameux Leclerc metal binouze merguez. Les aspects extra-musicaux seront donc nombreux dans ce petit report car ils ont déterminé franchement ma réception du festival et in fine de la musique produite par un line-up encore impressionnant, même si je trouve qu'il efface toujours plus les racines hardcore de ce festival fondé sur les cendres du Furyfest.
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Black Christmass 2014

Nicko › lundi 12 janvier 2015

Juste avant les fêtes de fin d’année, un tout nouveau festival – un de plus – s’est créé en plein milieu de la Suède, à Norrköping à 2 heures de route au sud de Stockholm. Au programme, deux jours de festival avec une affiche de très haut niveau : Morbid Angel, Satyricon, Nifelheim, Sodom, Aura Noir entre autre et bien évidemment Marduk qui, chez eux, auront l’honneur de jouer les deux soirs du festival.
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