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Dødheimsgard › Kronet til konge

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vincenzo      jeudi 1 février 2024 - 09:00
Dead26      lundi 23 mars 2015 - 23:45
Powaviolenza      lundi 11 novembre 2013 - 13:44
Rodrigayz      vendredi 18 octobre 2013 - 22:36
vargounet      samedi 28 avril 2012 - 00:38
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taliesin      lundi 10 février 2003 - 08:00
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Demonaz Vikernes      mercredi 22 octobre 2014 - 22:05
DesignToKill      vendredi 21 février 2014 - 23:03
Titan      mardi 4 avril 2006 - 22:28
Tuisto      mardi 5 octobre 2004 - 23:52
X¥X      mercredi 11 juin 2003 - 19:05
Gillou      mercredi 5 mai 2004 - 22:01

cd • 10 titres • 54:47 min

  • 1A slakte gud00:59
  • 2En krig a seire06:09
  • 3Jesu blod04:58
  • 4Midnattskogens sorte kjerne04:51
  • 5Kuldeblest over evig isode06:47
  • 6Kronet til konge04:13
  • 7Mournful, yet and forever04:35
  • 8Nar vi har dolket guds hjerte07:05
  • 9Starcave, depths and chained04:47
  • 10When heavens end03:41

informations

Enregistré en février 1995 par Bard Norheim. Produit par Dodheimsgard.

line up

Aldrahn (guitare, principale performance lyrique), Fenriz (basse, voc.), Vicotnik (batterie, chœurs)

chronique

Si «666 international» parut impensable, c’est aussi parce que le groupe qui l’osa était une légende du black métal norvégien. Une légende avec ses illustres figures : Fenriz, Alver, Galder entre autres musiciens, ont fait partie de la horde ; Aldrahn, Vicotnik puis Apollyon en étant les maîtres d’œuvre. Deux albums seulement avant ce 666… mais cela avait suffit. Cette légende a commencé comme les autres, dans un cimetière, la nuit… très au nord, dans le froid. Celui où s’éveilla Dodheimsgard se nomme «Kronet til konge». Poussez ses grilles lugubres… et vous voici immédiatement dévasté par tous les maudits d’un True Norvegian black metal comme il en existe peu. Très peu même, car pour se hisser aux sommets et gagner le respect de ses pairs et le culte de ses disciples, le groupe, comme les autres maîtres de l’époque, a du faire preuve d’allégeance aux règles établies du black funéraire, tout en y trouvant les lueurs et tombeaux dans lesquels dévoiler la singularité de son visage. L’intro franchie, ce déluge d’épouvante qui ouvre «En krig… » nous plonge directement au cœur du rituel. Le son, la haine, la bête, la noirceur des riffs… tout est là et surtout, Dodheimsgard le furieux semblait soudain le seul à avoir hérité des arcanes de la fureur Mayhémique. Déjà, Dodheimsgard savait aller vite, très vite, et cela ne se démentira jamais. Pas de lune ici, elle est couverte de nuages, l’ambiance de l’album est ainsi extrêmement sombre, très vénéneuse, mais aussi épaisse et lourde. Dodheimsgard pratique aussi bien la lourdeur que la vitesse, la haine, la nuit, la souffrance, la mort, les hurlements et le satanisme, il parle en norvégien et en ces années 94-95, ne sort que par les nuits sans lune. Comme seul autre Burzum, Dodheimsgard trouve alors les chemins mêlés de la vraie fureur et du désespoir, pour ne pas dire de la tristesse. Certains riffs de ce «Kronet til konge» touchent réellement à la perfection, à l’absolu du true black metal. Le groupe enchaîne les courses démoniaques et les accents rythmiques dans une ambiance de suie encore noircie par le son dense des guitares, les harmonies terrifiantes de la basse claquante de Fenriz, mixée très en avant, et dont l’attaque de corde et la fureur n’ont rien à envier au comte lui-même. Les vocaux d’Aldrahn sont uniques et fascinants, énervés, sombres, mettant dans sa gorge une colère toute particulière qui le distinguait, déjà, des autres vocalistes. Les roulements et rugosités de la langue norvégienne, les cassures, les riffs soudain clairs, sinistres, les reverb’ d’outre tombe… et enfin une variété rythmique jouissive, qui permet au groupe des thèmes de guitares toujours plus remarquables, la force carrée de «A blaze… », et donne à ce true black pure race les reflets fabuleux du maître Dissection. «Kronet til konge», pour ceux qui ne le connaissent pas, n’est pas un n-ième album de trou black norgish. Il est un des rares piliers du genre, comme la maudite trinité, le «Dark medieval…», le «De mysteriis… »… Comme eux, il est l’incarnation d’un style, d’un état d’esprit, d’un univers sonore, musical et visuel. Mais comme eux il est unique, d’abord et avant tout.

note       Publiée le dimanche 9 février 2003

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Note moyenne        24 votes

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Dead26 Envoyez un message privé àDead26

Kronet Til Konge pour moi a le mérite de figurer parmi les meilleurs albums de black metal Norvégien jamais sorti dans les années 90. Je trouvais juste qu'à l'époque les vocaux n'étaient pas assez agressifs à mon gout mais avec le recul ça le faisait bien niveau ambiance. Un son parfait comme je l'aime, ambiance profonde d'une telle beauté me rappelant évidement le bon vieux Darkthrone ou bien Gorgoroth. Dodheimsgard un bien grand groupe avec une évolution des plus saisissantes et qui a su garder un certain publique même si différent des débuts.... C'est beau, c'est culte !

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Déjà beaucoup mieux branlé que le Satanic Art.

Message édité le 20-09-2021 à 10:25 par Demonaz Vikernes

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Spektr Envoyez un message privé àSpektr

J'étais totalement passé à côté de cet album, je m'étais arrêté à Monumental Possession et 666 International en ce qui concerne le groupe, ce n'est que maintenant que je le découvre et ça fait vraiment plaisir de tomber sur une petite perle du black norvégien ;) Surtout que j'ai l'impression d'avoir fait le tour du bon vieux black norvégien depuis le temps, et forcément ça fait un gros vide dans ma vie :'(

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vargounet Envoyez un message privé àvargounet

Un album surprenant avec du recul puisque même s'il emprunte grandement à la scène Norvégienne avec un côté mélancolique Burzumien clairement moins poussé, on y trouve pas mal d'éléments de la scène Grecque de l'époque Ama. Je pense principalement au son de guitare cristallin digne des anciens Septic Flesh et à cette basse omniprésente qui impose son rythme à la Necromantia. On sent dès le premier riff qu'on à affaire à un classique du Black Metal, y'a pas à chier le riff diabolique ça ne s'invente pas.

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Sigur_Langföl Envoyez un message privé àSigur_Langföl

Ambiance incroyable… un groupe de malade, un vrai miracle. Et ce son raw, on dirait une nuée… c'est peut-être ça aussi, le Black Flux... and it swarms deserted away…

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