Vous êtes ici › Les groupes / artistesPPorcupine Tree › In absentia

Porcupine Tree › In absentia

  • 2002 • Lava 83604 2 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
Brainback      mardi 19 mars 2019 - 11:28
Kulalot      mardi 3 novembre 2009 - 13:40
verdelet      mercredi 28 décembre 2005 - 13:31
gregdu62      samedi 29 octobre 2005 - 12:25
freddyapc      vendredi 22 juillet 2005 - 04:17
Nerval      vendredi 25 juin 2004 - 20:44
aliocatman      mardi 12 mars 2024 - 12:52
kaplan      lundi 25 mars 2013 - 22:16
Moonloop      dimanche 1 mai 2011 - 10:56
BIBOUN      lundi 4 avril 2011 - 17:35
Seijitsu      lundi 13 septembre 2010 - 12:31
Dun23      vendredi 13 août 2010 - 01:04
NevrOp4th      dimanche 18 octobre 2009 - 20:15
Charisman      samedi 27 décembre 2008 - 00:37
empreznor      jeudi 19 avril 2007 - 15:14
Lord Max      vendredi 15 septembre 2006 - 13:16
coroner666      dimanche 14 septembre 2003 - 12:44
j66613      vendredi 11 juillet 2003 - 12:04
YHV      vendredi 28 mars 2003 - 21:38
Matt      lundi 3 février 2003 - 16:16
torquemada      lundi 28 octobre 2002 - 10:16
Progmonster      dimanche 27 octobre 2002 - 22:21
le.cardinal      lundi 14 avril 2014 - 22:00
H2O      lundi 2 janvier 2012 - 15:25
EyeLovya      mercredi 20 avril 2011 - 20:21
Chris      dimanche 28 juin 2009 - 18:22
Møjo      samedi 22 décembre 2007 - 17:04
Hazgard      dimanche 11 décembre 2005 - 07:08
DjoDjo      vendredi 8 août 2003 - 15:46
Ultimex      samedi 14 mai 2022 - 20:38
darkoverwestphalia      dimanche 18 décembre 2005 - 16:48

12 titres - 68:14 min

  • 1/ Blackest Eyes (4:23)
  • 2/ Trains (5:56)
  • 3/ Lips of Ashes (4:39)
  • 4/ The Sound of Muzak (4:59)
  • 5/ Gravity Eyelids (7:56)
  • 6/ Wedding Nails (6:33)
  • 7/ Prodigal (5:32)
  • 8/ .3 (5:25)
  • 9/ The Creator Has a Mastertape (5:21)
  • 10/ Heartattack in a Lay By (4:15)
  • 11/ Strip the Soul (7:21)
  • 12/ Collapse the Light into Earth (5:52)

informations

Avatar Studio, New York City, USA, mars - avril 2002

line up

Richard Barbieri (claviers, synthétiseur, programmation), Steven Wilson (guitare, claviers, chant, programmation), Colin Edwin (basse), Chris Maitland (batterie, percussions)

chronique

  • renouveau progressif

Le passage sur une grosse firme de disque se fait rarement sans mal. Pour l'admirateur, c'est souvent le signal avant-coureur de longues nuits à se ronger les ongles par peur du résultat, que l'on redoute compromis et compromettant. Pour la firme, c'est un peu le même genre de stress, sauf qu'elle attend des résultats proportionnels à l'investissement consenti. Enfin, pour le groupe, c'est souvent une consécration, une reconnaissance que bien d'autres ont su honorer sans se pervertir outre mesure, arrivant même à concilier succès critique, de masse et artistique (Nirvana, Soundgarden, etc...). C'est évidemment tout le mal que l'on souhaite à Porcupine Tree, et "In Absentia", par bien des points, montre que c'est plutôt bien parti de ce côté là. Le désir de conquérir le marché américain est flagrant, déjà ne fût-ce qu'en ce qui concerne sa date de sortie : le nouvel album du groupe britannique sort en septembre 2002 alors qu'il ne paraîtra pas en Europe avant février 2003 ! Ensuite, eh bien, il n'y a qu'à écouter le sérieux virage métal dans lequel le groupe s'engage dès le premier titre, sur "Blackest Eyes". Quand la mélodie s'installe derrière ses gammes de guitare acoustique, on retrouve le groupe de Steven Wilson dans ses aspects les plus familiers, mais on s'étonne d'un mariage par trop électrique qui sonne par moment contre nature. De toute évidence, Porcupine Tree en a finit d'être dans le sillage de Radiohead. Mais tenter de lorgner sur celui de Tool est peut-être une entreprise encore bien plus risquée ; c'est ce qu'ils tentent pourtant, au travers de ce regain d'agressivité d'abord, de noirceur jusque là peu prépondérante, de constructions parfois alambiquées (sur "Sound of Muzak" notamment) et surtout d'esthétique (la pochette l'atteste, mais plus encore le clip de "Strip the Soul", inclus sur le disque, sans parler du titre lui-même à l'atmosphère étonnement similaire). Sans abandonner la glorieuse route tracée par "Lightbulb Sun", Porcupine Tree perd tout de même un peu de son immédiateté pour revenir à des mélodies qui nécessitent un décodage sur le long terme, comme ce fût le cas pour "Stupid Dream". "In Absentia" s'inscrit d'emblée, et sans conteste, parmi les trois meilleures réussites du groupe et aura de toute façon au moins le mérite de nous apporter un titre comme "Gravity Eyelids", aussi évident que prenant, absolument fabuleux. Porcupine Tree se trouve à un moment charnière de son histoire et il joue gros, peut-être sans le savoir. Reste à voir l'accueil qui lui sera réservé et les répercussions qui, fatalement, en découleront.

note       Publiée le dimanche 27 octobre 2002

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "In absentia" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "In absentia".

notes

Note moyenne        31 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "In absentia".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "In absentia".

Jean Rhume Envoyez un message privé àJean Rhume

Je viens de percuter que "Fear of a blank planet" était un album de Porcupine Tree, au temps für mich. Je voyais pas le rapport avec Public Enemy d'ailleurs mais bon... Confusion.

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Mais non, mais non!

Note donnée au disque :       
Jean Rhume Envoyez un message privé àJean Rhume

"Fear of a black planet" juste sympa ? Ghhh...
T'as pas dû le connaître à l'époque de sa sortie alors, c'est pas possible autrement. Ceci dit, je ne sais pas quelle serait ma réaction si je le découvrais aujourd'hui, sans doute que je passerais à côté. D'ailleurs je ne l'écoute plus mais en temps et en heure, quelle claque ce fut !

Par contre je suis d'accord concernant Porcupine Tree. Qualité d'écriture, d'exécution, d'arrangements, tout est beau mais au final on s'emmerde énormément.

H2O Envoyez un message privé àH2O

Bon ben après moult écoute et bien que je le trouve sympathique je n'accroche pas. Enfaite le problème c'est que je trouve ça tout sauf original.

Strip the Soul est un bon exemple, excellent morceau, mais tour à tour j'ai l’impression d'entendre du Radiohead (l'intro) du Tool, du Opeth et même du Kuyss, mais jamais du Porcupine Tree.

Dommage qu'il n'arrive pas à mieux digérer ses influences le père Wilson, car c'est vraiment voyant, voyant au point d'en être gênant pour moi. Mais l'album est, comme Fear of a Black Planete, sympa, juste sympa.

Note donnée au disque :       
Dun23 Envoyez un message privé àDun23

2 mots: Gravity Eyelids. Pas plus pas moins!

Note donnée au disque :