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Porcupine Tree › On the sunday of life...

18 titres - 75:47 min

  • 1/ Music for the Head (2:42) - 2/ Jupiter Island (6:12) - 3/ Third Eye Surfer (2:50) - 4/ On the Sunday of Life (2:07) - 5/ The Nostalgia Factory (7:29) - 6/ Space Transmission (2:59) - 7/ Message from a Self Destructing Turnip (0:27) - 8/ Radioactive Toy (10:00) - 9/ Nine Cats (3:54) - 10/ Hymn (1:14) - 11/ Footprints (5:56) - 12/ Linton Samuel Dawson (3:05) - 13/ And the Swallows Dance Above the Sun (4:06) - 14/ Queen Quotes Crowley (3:50) - 15/ No Luck With Rabbits (0:46) - 16/ Begonia Seduction Scene (2:14) - 17/ This Long Silence (5:05) - 18/ It Will Rain for a Million Years (10:51)

informations

No Man's Land, Angleterre, 1988 - 1991

line up

Steven Wilson (guitare, basse, claviers, chant, percussions, programmation)

chronique

  • néo psychédélique

À ses premiers balbutiements, Porcupine Tree n'était pas un groupe, mais plutôt le véhicule privilégié d'un seul et même homme : Steven Wilson. Ce premier essai, du fait maison de la première à la dernière note, peut difficilement passer pour autre chose qu'un hommage appuyé à Pink Floyd. Car ceux qui ont souvent entendu parler du Floyd lorsqu'on évoquait le cas Porcupine Tree ne doivent pas se fourvoyer ; cette référence, appuyée et certes toujours en arrière plan tout au long de la carrière du groupe, n'a jamais été autant flagrante qu'au cours de ses premiers enregistrements, ce "On The Sunday of Life..." et le suivant, "Up the Downstair", inclus. Tenez ; sur ce premier album, prenez "Jupiter Island" par exemple... Syd Barrett aurait pu le chanter ! Et c'est sans prendre en compte les nombreux soli de guitare qui possèdent également, en filigrane, la réminiscence d'un jeune David Gilmour. Séduisant me direz vous ? Cela dépend si on est friand de space trip halluciné, comme c'est le cas ici pendant presque une heure vingt, long de dix huit étapes, certaines furtives, d'autres semblant interminables, mais toujours dans un délire audacieux assez sympathique. Dans tous les cas, nous ne pouvons qu'applaudir et nous incliner devant le tour de force technique du bonhomme qui a les épaules suffisamment solides pour maintenir tout seul le navire à flot. Seulement, pour combler ce manque de bras, Steven Wilson a recours à une ribambelle de machines diverses, ce qui, à la fin des années quatre-vingt, n'est pas spécialement synonyme de la carte de visite la plus emballante, ne fût-ce que par la pauvreté des sons alors usités et les limites imposées par cette technologie alors à un stade encore peu avancé. Rare sont les fois où je peux décemment me passer de l'osmose qui peut naître du jeu de la rencontre de différents musiciens. Et ce disque ne fera pas exception.

note       Publiée le jeudi 10 octobre 2002

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    commentaires

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    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    Clair que ce disque n'est pas mauvais et il est plutôt intéressant dans son côté pink Floydien. Les ambiances psyché et progressive sont assez bien maitrisé, le chant est assez mal maitrisé par contre. Un début de carrière pas mauvais mais pas non plus transcendant. Pour l'instant c'est un bon 4.

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    Hodje Envoyez un message privé àHodje
    Franchement pour faire pas mal de home studio... vu l'époque où Mr Wilson à concocter tout ça... et bien c'est terrible et ça prouve le génie du gars! Même bancal l'album cet album a beaucoup de charme.
    Dun23 Envoyez un message privé àDun23
    Perso, je sens l'influence Pinkfloydienne sur ce skeud bien plus que sur les suivants, mais bon, j'aime Pink Floyd alors... Alors ce disque, il lui manque un truc pour vraiment me faire décoller, un truc qui, à mon sens, ne se trouve que sur Radioactive Toy, morceau phare s'il en est de PT puisqu'encore joué live (je les ai vu en novembre dernier et on y a eut droit). Pour les curieux!
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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    moi je le trouve très bon, ce disque, malgré la boite à rythme. Perso, il me fait plus penser à Gong, pour l'humour qui s'en dégage qu' à Pink Floyd.
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    Brainback Envoyez un message privé àBrainback
    Autant je comprends la critique de Progmaster, autant je tiens à défendre cet album bancal en le remettant en perspective. Il s'agit là, en effet, d'une "compilation" réalisée par le label Delerium de deux cassettes/gags réalisées à titre personnel par Steven Wilson à la fin des années 80: Tarquin's Seeweed Garden et Nostalgia Factory. Ces cassettes étaient composées d'essais divers réalisés par S. Wilson dans son home studio, des "bidouillages maisons" quoi. L'intérêt de ce disque est donc surtout de nous faire découvrir un p'tit gars sacrément inventif et créatif, mais on ne peut pas vraiment parler de "groupe" en l'occurence. Bref: un disque à réserver aux fans accomplis.
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