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Porcupine Tree › Lightbulb Sun
- 2000 • Kscope SMACD827 • 1 CD
cd • 10 titres • 56:17 min
- 1Lightbulb Sun05:31
- 2How Is Your Life Today?02:46
- 3Four Chords That Made a Million03:36
- 4Shesmovedon05:13
- 5Last Chance to Evacuate Planet Earth Before It Is Recycled04:48
- 6The Rest Will Flow03:24
- 7Hatesong08:26
- 8Where Would We Be04:12
- 9Russia on Ice13:03
- 10Feel So Low05:18
informations
Foel Studio et No Man's Land, Angleterre, novembre 1999 - janvier 2000
line up
Richard Barbieri (claviers, synthétiseur, programmation), Steven Wilson (guitare, claviers, chant, programmation), Colin Edwin (basse), Chris Maitland (batterie, percussions)
chronique
- renouveau progressif
Il leur aura fallu du temps, mais ils y sont parvenus. Et "Lightbulb Sun" est - alors qu'on attend en Europe "In Absentia" pour février 2003 - l'album de la consécration. Ok, ça n'a rien de révolutionnaire, mais ils savent y faire les bougres. Fraîchement et ouvertement pop à présent, Steven Wilson nous a pondu des mélodies d'orfèvre, du sur-mesure, et il n'hésite pas à insuffler à son véhicule la dose d'adrénaline nécessaire pour le faire décoller et ainsi se démarquer d'autres productions auxquelles on serait tenté de les comparer. Les guitares sont acoustiques, et quand elles sont électrifiées, elles lorgnent vers l'efficacité plutôt que la démonstration ("Hatesong"), à l'opposé d'un Dream Theater (sans blague ?). Des Beatles à 10 CC, des Beach Boys à Pink Floyd ou Radiohead, toutes les références du calibrage de la pop esthète sont conviées et "Lightbulb Sun" est un festival d'idées magiques et prenantes dans la spirale duquel l'auditeur se laisse happer par pur plaisir. À l'heure où le Marillion de Steve Hogarth a décidé de faire volte face à la sophistication discrète qui le rendait bien plus consistant qu'il n'y paraît, Porcupine Tree arrive et s'installe en concurrent direct plus que menaçant. Un petit joyau dont seul l'extrait "Four Chords that Made a Million", très inspiré des déjà défunts et oubliés Kula Shaker, rompt le formidable sentiment d'harmonie.
note Publiée le jeudi 10 octobre 2002
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commentaires
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Oui, je connais aussi la carrière solo de SW, j'aime bien son dernier album (et The Raven dans un genre plus prog 70).
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- H2O › Envoyez un message privé àH2O
Essaye alors le dernier album de son projet solo, c'est comme ce Lightbulb sun, mais en beaucoup mieux.
- Note donnée au disque :
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Je me joins a la horde des commentaires élogieux pour ce superbe album. A cette époque, PT avait atteint un point d'équilibre quasi parfait entre ses aspirations progressifs des débuts et une certaine forme de pop sophistiquée. Il n'y a que "Four chords..." qui me laisse toujours un peu sur le bord du chemin (encore qu'aujourd'hui, à la réécoute, je l'apprécie plus). Mais le morceau qui m'emballe le plus, c'est probablement "Last chance..." avec son beau final. Dommage que PT ait viré 'métal' après ça...
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- mangetout › Envoyez un message privé àmangetout
Cela fait longtemps que je n'avais pas jeté une oreille sur une production du groupe de Steven Wilson et bien ça réchauffe le cœur et l'esprit ! Cet album est une merveille qui atteint un degré d'équilibre entre les différentes influences des membres que n'aura jamais plus Porcupine Tree, la richesse des mélodies et des compositions, la sophistication des arrangements, l'interprétation sans faille, la production aux petits oignons, tout est là pour en faire une pièce de premier choix.
- Pat Bateman › Envoyez un message privé àPat Bateman
Retrouvailles très chaudes après plus de deux années d'abstinence. La belle est suave, douce, caressante. Je suis comme enveloppé dans une atmosphère cotonneuse. Tout ce passe comme dans mes rêves. Puis Hatesong, elle sort les griffes, me lacère bien comme il faut. Je suis surpris, après tout ce temps j'avais oublié cette partie d'elle, puis Russia on ice, elle semble ailleurs, me fascine, je sais que je vais encore souffrir mais j'en redemande. J'y reviendrai avant deux ans, c'est sûr.
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