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Sparks › A woofer in tweeter's clothing

cd • 11 titres

  • 1Girl from Germany
  • 2Beaver O' Lindy
  • 3Nothing is sacred
  • 4Here comes Bob
  • 5Moon over Kentucky
  • 6Do Re Mi
  • 7Angus desire
  • 8Underground
  • 9The Louvre
  • 10Batteries not included
  • 11Whippings and apologies

informations

Produit par Thaddeus James Lowe

line up

Russell Mael (chant), Ron Mael (piano, orgue), Earl Mankey (guitare), Jim Mankey (basse), Harley Feinstein (batterie)

chronique

  • glam pop psychédélique baroque

Ron et Russell, le Schtroumpf Grognon et l’Excentrique…Qui pouvait se douter alors, en plein âge des paillettes, à quel point leur groupe allait marquer la musique et se réinventer encore et encore de manière assez radicale ? The Sparks ne sont alors qu’un groupe glam parmi bien d’autres, à ceci près qu’ils sont Américains et pas spécialement portés sur l’aspect ‘platform boots’ et maquillages délirants. Le délire réside dans la voix de Russell, véritable clone de Marc Bolan par instants mais animée d’un souffle bien plus personnel, se laissant aller à des notes plus aiguës, se la jouant fausset, conférant une impression de désinvolture dandy au chanteur. Le groupe n’hésite pas à jouer ouvertement sur cet aspect cabaret décadent avec des morceaux comme ‘Here comes Bob’ dont les violons le font sonner plus british que british mais la version diabolique n’est jamais loin avec l’excellent ‘Moon over kentucky’ où le combo s’amuse entre une intro faussement eau de rose (le piano) vite corrigée par des accords de guitare méchants. On hésite presque à prendre au sérieux cette étrange musique faussement joyeuse, un peu folle, où l’électricité sérieuse côtoie d’un battement de cil des arrangements limite kitsch avant de se tendre tout soudain (résumant à merveille le titre du disque). Faut-il rire ? Avoir peur ? De quel côté se situe cet étrange M. Loyal ? Est-il comme son frangin bizarre au regard sombre qui ne sourit jamais ? Si ce premier essai sous le nom de Sparks avec le line-up d’origine (en réalité le second) n’est pas le plus personnel, il dégage quand même un sale goût de ‘reviens-y’ et malgré son relatif insuccès à l’époque inclut une belle collection de morceaux excentriques à souhait coincés entre le glam et des miettes psychédéliques (le très Beatles ‘Angus desire’), à commencer par le single ‘Girl from Germany’, ‘Here comes Bob’, un ‘The Louvre’ interprété en français, ’Beaver O’ Lindy’ ou le final ‘Whippings and apologies’ qui a dû en inspirer plus d’un dans la scène batcave des débuts. Pas forcément évident de se mesurer à cet univers baroque à l’humour décalé très particulier (‘Batteries not included’) mais dont mille et un détails laissent à supposer que ce groupe-là n’est pas totalement comme les autres. Et pourtant, c’est le disque suivant, ‘Kimono my house’ qui fera éclater le feu d’artifice… A noter que la bassiste rejoindra par la suite Concrete Blonde tandis que son frère ouvrira son studio et s’amusera avec de la musique expérimentale…

note       Publiée le samedi 15 juin 2019

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    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Je plussoie, content de les voir ici ; néanmoins ne connais pour l'instant que le Kimono my House

    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Ha! Les Sparks sur Guts, enfin ! Rien que pour "Moon over Kentucky", ça mérite bien 5 boules, et la suite est encore meilleure...

    Note donnée au disque :