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Bolt Thrower › The IVth Crusade

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Fryer      vendredi 13 décembre 2019 - 22:41
Bernard      lundi 21 octobre 2019 - 13:07
EyeLovya      dimanche 29 avril 2018 - 18:55
born to gulo      mercredi 12 juillet 2017 - 07:53
Klarinetthor      mercredi 12 juillet 2017 - 00:50
Rastignac      mercredi 12 juillet 2017 - 00:23
Klozer      lundi 3 mai 2021 - 23:21
Wotzenknecht      lundi 27 juillet 2020 - 22:25
Marco      vendredi 8 mai 2020 - 00:05
gab      jeudi 16 mai 2019 - 19:57
Demonaz Vikernes      jeudi 13 juillet 2017 - 15:48
Karamazov      mercredi 12 juillet 2017 - 17:17
p2h      mercredi 12 juillet 2017 - 15:10
Dead26      mercredi 12 juillet 2017 - 07:04
B.      jeudi 14 janvier 2021 - 20:02
CeluiDuDehors      jeudi 13 mai 2021 - 21:53

cd • 11 titres • 53:28 min

  • 1The IVth Crusade04:59
  • 2Icon04:10
  • 3Embers05:18
  • 4Where Next to Conquer03:50
  • 5As the World Burns05:25
  • 6This Time It's War05:50
  • 7Ritual04:30
  • 8Spearhead06:47
  • 9Celestial Sanctuary04:37
  • 10Dying Creed04:17
  • 11Through the Ages (Outro)03:45

informations

Enregistré et produit par Colin Richardson, John Cornfield et Bolt Thrower, Sawmills Studio, Cornouailles, Angleterre, aout 1992. Mixé par Alan Fisch et Steve Harris, Fon Studios, Sheffield, septembre 1992.

Sorti en cd, vinyle, cassette. Réédité une petite dizaine de fois en divers formats. Illustration : détail de "Entrée des Croisés à Constantinople" par Eugène Delacroix (1840).

line up

Andy Whale (batterie), Karl Willetts (voix), Gavin Ward (guitare), Barry Thomson (guitare), Jo Bench (basse)

chronique

Histoire de mourir un peu chaque matin, chaque soir, il est bien de s’enfiler des Bolt Thrower comme un jour sans pain s’avale des armées en déroute pillant, violant, bouffant les vaches, tuant les enfants. Et vice versa. Histoire de ne pas mourir quand même avec des regrets, il vous faut aussi, si ce n’est déjà fait, écouter « The IVth Crusade » et son morceau introductif qui laissera j’imagine son empreinte dans un paquet de têtes méritant que la chevelure soit en effet « désépaissie » chez le premier coiffeur disponible. Parce que ça ne manque pas d’hair, ça c’est sûr, et cette intro d'un album aussi massif, triste et enragé que ça rentre donc dans le panthéon des hits du métal avec un é minuscule, tout petit devant la toute puissance de l’arme ultime, de la destruction totale, de l’annihilation de tout espoir couplée avec l’industrie portée à son comble. Bien sûr, les gens aux manettes simulent tout cela, ils miment la guerre et tout ce qui va avec, le pouvoir, la branlette des chefs, la peur de tous les autres, la veulerie de certains, la bêtise de beaucoup, mais aussi pour montrer, quelque part, toute la bête humanité de tout cela, merde, c'est tellement con qu'on se met à croire que c'est inhumain, ahah ! Néanmoins, ces anglais-là ne semblent pas sentimentalement attachés à la baston de l’homme contre l’homme, mais plutôt à « chanter » ce que fut donc cette quatrième croisade, entre autres considérations sur ce besoin de tout pulvériser qui réside en chacun de nous, grâce à la guitare, à la batterie, à la basse, à la voix, qui se feront explosions, tapis de bombes, accélération des détonations, pauses entre les coups de fouets, les coups de feu, ça repart, ça ne finira jamais. La quatrième croisade ? Indice chez vous : le sac de Constantinople, peint par Delacroix qui, ho surprise se retrouve sur la pochette. Pas si bêtassou que ça le métalleux hein ? Interdisciplinaire. Warhammer dans la besace, comme l’histoire médiévale des guerres dites de « religion », toujours aussi death metal oui, mais, à la différence des gros blaireaux d’Arghoslent saura vous balancer ça à la gueule et vous laisser cogiter là dessus, au lieu de hurler avec les loups super malins « au milieu des moutons ». Non non, ils nous laissent plutôt comme des cons les Bolt Thrower, ils nous laissent en plan et les histoires passent, trépassent, le death metal vit et crève, et Bolt Thrower nous hurle la désintégration, singe l’insistance jusqu'à oblitération, l’obsession des processus jusqu'à destruction de la cible tel un marteau qui sans fin s’abat sur la même victime car sa seule fonction restera celle de taper comme un couillon sur ce qu’on lui dit de taper. Et, histoire de vivre heureux : écoutez donc du death metal top notch de qualité haut du panier, et histoire de pas se casser trop les pieds à réfléchir, à chercher l'hybride parfait et à tergiverser pour savoir qui, quoi, et où ce qui doit être doit exister, et sur ce qui est hype, ce qui ne l’est pas, ce qui est original, frais, et ce qui est le canon et ce qui ne l’est pas… bouffez donc plutôt votre pastille Vichy, chevauchez moi donc ce tronc d’arbre, regardez la plaine se dérouler devant votre regard, se perdant vers l’eau intranquille de la Méditerranée ou de l'Atlantique, inspirez un grand coup, serrez les poings et écoutez-moi du Bolt Thrower ! Bon dieu de pute de crosse à morgenstern à clous ! Borgne !

note       Publiée le mercredi 12 juillet 2017

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Note moyenne        16 votes

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gab Envoyez un message privé àgab

BOOM

Note donnée au disque :       
Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Warmaster relevait déjà le niveau du loupé "Realm of Chaos", mais ce IV Crusade écrase tout sur son passage. La patte Bolt Thrower est trouvée. 5,5/6

Note donnée au disque :       
p2h Envoyez un message privé àp2h

putain d'album !

Note donnée au disque :       
Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor

c'est du death qui a enfilé sa robe à capuche pour infiltrer la ville du doom (et massacrer tout le monde à l'intérieur)

Note donnée au disque :       
Potters field Envoyez un message privé àPotters field

j'ai jamais bien compris l'engouement pour cet album, que je trouve carrément chiant. et dieu sait pourtant que j'adore Bolt thrower. je dois pas être assez doomiste j'imagine... mais je le place loin derrière warmaster perso.