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titres 1 à 11 : The Dome, Brighton et The Civic Hall, Guildford, Angleterre / titres 12 à 15 : Advision Studios, Londres, Angleterre, novembre - décembre 1972
Hugh Hopper (basse), Karl Jenkins (piano électrique, piano à queue, hautbois, saxophone baryton et soprano), John Marshall (batterie, percussions), Mike Ratledge (orgue, piano électrique)
Nouvel album, et nouvelle formation, quoi de plus normal ? John Marshall s’installe une fois pour toutes au siège de batteur et convie son ancien partenaire de Nucleus, Karl Jenkins, claviériste et saxophoniste, de se joindre à la fête. La venue de Jenkins va marquer un tournant décisif dans la carrière du groupe. Plus que jamais, Soft Machine va se tourner vers une forme de jazz fusion, comme déjà éprouvée dans le groupe de Ian Carr où les deux acolytes ont déjà pu s’essayer auparavant, et va consolider la direction que Mike Ratledge lui a imposé au fil du temps, lentement mais sûrement. L’originalité de l’album provient de sa configuration ; réduit à un quartette, le groupe se donne l’occasion de démontrer ses compétences aussi bien en concert (le premier disque) qu’en studio (le deuxième – notez que la réédition CD a réuni les deux sur un seul et même disque). Les deux longues plages des titres en concert font office de medley où le groupe rode ses nouvelles compositions au milieu de titres qui ne s’aventurent guère plus loin que leur album précédent “Fifth”, dont il garde le même manque de relief. En studio, le seul titre signé de Jenkins, “The Soft Weed Factor”, fait presque illusion, dans un créneau néanmoins nettement plus posé. Son chorus sur “Chloe and The Pirates” est touchant, mais c’est à renfort de chambre d’échos qu’il tente vainement d’égaler l’intensité du regretté Elton Dean à qui il a la lourde tâche de succéder. Comme pour “Fifth”, ce sixième album de Soft Machine se referme sur la seule contribution pour la session d’un musicien sur le départ, le bassiste Hugh Hopper, qui, avec “1983”, signe sans doute le titre le plus angoissant de toute la carrière du groupe.
note Publiée le mercredi 17 juillet 2002
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Ma note fera office de contre critique !
John Marshall est un grand batteur (même si il pourrait nous dispenser de solos, mais en ces années-là...)