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Soft Machine › Volume two

cd • 17 titres • 33:30 min

  • 1Pataphysical Introduction, Pt. 101:00
  • 2A Concise British Alphabet, Pt. 100:10
  • 3Hibou, Anemone and Bear05:58
  • 4A Concise British Alphabet, Pt. 200:12
  • 5Hulloder00:52
  • 6Dada Was Here03:25
  • 7Thank You Pierrot Lunaire00:47
  • 8Have You Ever Bean Green?01:23
  • 9Pataphysical Introduction, Pt. 200:50
  • 10Out of Tunes02:30
  • 11As Long as He Lies Perfectly Still02:30
  • 12Dedicated to You But You Weren't Listening02:30
  • 13Fire Engine Passing With Bells Clanging01:50
  • 14Pig02:08
  • 15Orange Skin Food01:52
  • 16A Door Opens and Closes01:09
  • 1710:30 Returns to the Bedroom04:14

informations

Londres, Angleterre, 1969.

La réédition du label Big Beat propose le premier et le deuxième volume en un seul cd.

line up

Brian Hopper (saxophones ténor et soprano), Hugh Hopper (basse), Mike Ratledge (claviers, orgue), Robert Wyatt (chant, batterie)

chronique

  • psychédélique > canterbury

Si l’audace surréaliste de “Volume One” (on songe à l’intro étonnante en guise de final qui ouvrait l’album avec son premier titre, “Hope for Hapiness”) était un des atouts majeurs du disque, à l’écoute de ce deuxième chapitre, on se dit qu’elle ne fut pas seule prise en charge par Kevin Ayers. Celui-ci est à présent hors du navire, et c’est Hugh Hopper qui est en charge de prendre sa place. Il participera lui aussi à l’écriture des titres, mais pas de manière aussi prépondérante que Ayers. Son écriture, couplée à celle de Ratledge (et plus tard d’Elton Dean) vont définitivement orienter le groupe vers des horizons jazzistiques. Pour l’heure, Wyatt semble porter sur ses frêles épaules toute l’incroyable inventivité dont regorge ce “Volume Two” ; il arrive à canaliser l’énergie et la virtuosité de ses camarades en les fondant dans une succession de titres à la brièveté exemplaire (dépassant rarement la minute), pour une série de piécettes aux allures pop mais qui ont définitivement un aspect expérimental. La force de “Volume Two” réside très justement dans ce parfait équilibre qui en fait un album remarquable et riche tout en restant mélodiquement imparable. Après une première face sous l’intitulé “Rivmic Melodies”, la seconde face, appelée elle “Esther’s Nose Job”, s’ouvre sur “As Long As He Lies Perfectly Still”, archétype du genre Canterbury ; toute cette face emboîte le pas d’ailleurs aux digressions jazz dans lesquelles le groupe va finir par se retrouver aux travers d’improvisations aussi démentielles qu’allumées (“Out of Tunes” et “Fire Engine Passing with Bells Clancing”). La présence du frère de Hugh Hopper, Brian, aux instruments à vents, ne fait évidemment que confirmer cette tendance alors que l’album se clôt sur le gigantesque “10 :30 Returns to the Bedroom”, coda de “Pig”, où la monstrueuse fuzz basse de Hopper invite le groupe à une jam endiablée. Grandiose.

note       Publiée le mercredi 17 juillet 2002

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Note moyenne        35 votes

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Cera Envoyez un message privé àCera

Oui, ça fait plus de 15 ans que j écoute régulièrement les 4 1er soft machine. Third est effectivement leur sommet, sublime.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Passe au Third. Alambiquée mais pas inutilement, cette drôle de sorcellerie de 4 x 20 minutes, emballée avec amour dans son papier kraft.

(EDIT : ah mais à en croire les dernières notes affichées par Big Brother, je vois que tu l'as déjà fait ^^)

Message édité le 29-08-2023 à 23:57 par Raven

Cera Envoyez un message privé àCera

J'ai toujours trouvé celui ci inutilement alambiqué.

Note donnée au disque :       
strokkur Envoyez un message privé àstrokkur

Tout à fait d'accord avec les propos de Kid A : chef d'oeuvre absolu, indémodable...

GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

Il y a des moments formidables sur cet album, mais je fais partie de la minorité (il me semble) qui lui préfère le premier volume. Pas trop fan des blagues de pataphysiciens (disons que c'est un peu daté) et l'absence regrettable de Kevin Ayers sont mes deux arguments principaux.

Note donnée au disque :