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Soft Machine › Fourth

cd • 7 titres • 39:07 min

  • 1Teeth09:12
  • 2Kings and Queens05:02
  • 3Fletcher's Blemish04:35
  • 4Virtually, Pt. 105:17
  • 5Virtually, Pt. 207:06
  • 6Virtually, Pt. 304:33
  • 7Virtually, Pt. 403:22

informations

Olympic Studios, Londres, Angleterre, automne 1970.

line up

Roy Babbigton (contrebasse), Mark Charig (cornet), Nick Evans (trombone), Jimmy Hastings (clarinette, flûte), Hugh Hopper (basse), Mike Ratledge (orgue, piano électrique), Elton Dean (saxophone alto), Alan Skidmore (saxophone ténor), Robert Wyatt (batterie)

chronique

  • canterbury

Pour ce quatrième essai, Soft Machine enfonce le clou en recrutant Mark Charig et Alan Skidmore pour compléter une formation déjà généreusement dotée en cuivres. Avec cinq “souffleurs”, le groupe ne peut plus cacher ses prétentions artistiques. Wyatt, Hopper, Dean et Ratledge, le cœur de Soft Machine, font équipe pour la dernière fois et ce “Fourth” a un goût de solennel qui n’est peut-être pas étranger aux adieux sur lesquels il va déboucher. Ce qui était autrefois un groupe psychédélique s’est désormais complètement métamorphosé en groupe jazz à la puissance lyrique irrésistible. Toujours dans l’ombre du monolithique “Third”, ce quatrième album du groupe n’en demeure pas moins fabuleux. Mais le trouble que cause son prédécesseur maintient définitivement celui-ci hors catégorie ; il a ce petit goût d’étrange qui en fait un disque à part. “Fourth” est bien sûr magnifique, mais il n’y a pas non plus de véritable surprise. Dès la première note de “Teeth”, on subodore déjà la direction que le groupe va prendre. Et il y va fièrement, nous entraînant avec lui dans ses pirouettes fantastiques. Les cuivres brillent de mille feux et sont vraiment l’atout principal de cette nouvelle incarnation où chaque élément tient en place dans un parfait équilibre, Ratledge n’en faisant pas encore des tonnes et Dean étant tout simplement impérial. Cette flamboyance dont il est le porte drapeau fera hélas cruellement défaut par la suite. “Fourth” est aussi la dernière occasion pour nous d’entendre un Wyatt batteur particulièrement à l’aise et qui nous fait prendre conscience à quel point nous avons perdu un musicien extraordinaire. Hugh Hopper, quant à lui, survole la session en imposant cinq des sept titres présentés, dont l’imposant “Virtually”, en quatre parties, et qui, graduellement, se replie sur lui-même, comme une fleur quand la nuit vient poindre son nez.

note       Publiée le mercredi 17 juillet 2002

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Note moyenne        20 votes

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Sixth est pas grandiose mais il y a encore Hopper et son dernier titre "1983" sauve un peu le disque, si on veut creuser un peu. C'est une "entité", Soft Machine, un organisme qui a évolué étonnamment du 1er au 4ème volume inclus. C'est lorsque la formation devient ce que l'on peut appeler un vrai groupe dans son acceptation pop/rock, en gros lorsque Ratledge prend totalement la main sur "Fifth", que la créativité et l'expression prennent un sacré coup.

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nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

Merci du tuyau.

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Tu peux t'épargner le Seven, à mon avis (tout comme le suivant "Bundles", si jamais tu avais été tenté). Sauf à aimer perdre son temps.

Note donnée au disque :       
nicola Envoyez un message privé ànicola  nicola est en ligne !

Je suis toujours resté bloqué sur Third mais un jour, probablement lors de soldes, je pense que je vais gratter jusqu’à Seven.

Rikkit Envoyez un message privé àRikkit

Je l'ai toujours laissé de côté suila. Je suis en train de le dévorer. Je le vois plus flamboyant que ces trois prédécesseurs !