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Will Oldham › Arise therefore

11 titres - 44:00 min

  • 1/ Stablemate
  • 2/ A sucker's evening
  • 3/ Arise, therefore
  • 4/ You have cum (...)
  • 5/ Kid of harith
  • 6/ The sun highlights the lack in each
  • 7/ No gold digger
  • 8/ Disorder
  • 9/ A group of women
  • 10/ Give me children
  • 11/ The weaker soldier

informations

1996, par Steve Albini (autres détails non précisés)

Sur cette première édition ne figurait aucun nom d'artiste "principal".

line up

Will Oldham (chant, guitare électrique)

Musiciens additionnels : David Grubbs (piano,orgue), Ned Oldham (basse, guitare, chant additionnel), Maya Tone (batterie, percussions)

chronique

  • alternatif/country lo-fi

"Pour vivre heureux, vivons cachés". Cette maxime, Will Oldham l'a décidément faite sienne. Difficile de retrouver le bonhomme à travers le nom de ses différents projets ; tout cela ayant pour but de se protéger contre une notoriété difficilement compatible avec l'engagement total dont il essaie de faire preuve à (presque) chacun de ses disques. "Arise therefore" a vu sa première sortie se faire sans nom d'auteur, tout simplement. Bien sûr, personne ne s'y est trompé : la voix est toujours là, une des plus belles de ce blues blanc que je préfère ne pas appeler "country", tant le mot est associé à ces cow-boys à santiags qui jouent du violon en invitant au squaredance... univers dont nous sommes ici, vous vous en doutez bien, à mille lieues. D'autant plus qu' "Arise therefore", toujours enregistré sous la houlette de Steve Albini, est une des oeuvres les plus extrêmes, les plus austères et les plus dépouillées du grand Will. Difficile en effet, aux premières écoutes, de s'habituer à un son aussi peu brillant, aussi étouffé, à cette basse énorme, qui semble vouloir tout recouvir, et à cette caisse claire étriquée au possible, invraisemblable. Cet album a vraiment de quoi rendre n'importe quelle personne normalement constituée claustrophobe : on s'y étouffe, on a envie d'appeler au secours. Les tempos sont presque tous très lents ; des couplets monotones s'y répètent à l'envi. Lorsque les compositions les plus belles sont entendues dans leur plus simple appareil, comme dans "You have cum...", on aurait presque envie de crier au chef-d'oeuvre. Toutefois, c'est ce même parti-pris de production qui amène au disque ses propres limites : tout y est un peu trop homogène et un peu trop aplati pour que l'attention soit soutenue de bout en bout, malgré des morceaux pour la plupart superbes, et ce même dans leur apparente "paresse". Ecrire un truc comme « The weaker soldier » n’est pas à la portée du premier venu, je pense. Quoi qu’il en soit, Will Oldham ne met pas d'eau dans son vin, et chante toujours le même désespoir, du genre qu'il vaut mieux expulser très rapidement si l'on ne veut pas s'en tirer une...

note       Publiée le dimanche 13 mars 2005

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    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin
    Aaaah, Will Oldham, une de mes idoles ! Et depuis son concert au Botanique auquel j'ai eu le privilège d'assister, j'en suis d'autant plus à genoux devant l'homme...
    Note donnée au disque :