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The Abbatoirs, Février 1988
Steven Burrows (basse), Nick Havas (batterie), Simon Huw Jones (chant), Justin Jones (guitare), Mark Tibenham (claviers additionnels)
Je crois bien que ‘Millpond years’ est mon album préféré de And also the trees. Leur romantisme noir y trouve, me semble-t-il son expression la plus parfaite. Plus sensuel mais également plus écorché que jamais, le ton général semble s’être adouci, s’être fait plus mélancolique, moins désespéré. En apparence peut-être car la noirceur torturée de ‘Count Jeffrey’, l’intensité hantée de ‘Simple Tom and the ghost of Jenny Bailey’, les contractions de ‘Suffering of the stream’ montrent vite que sensibilité blessée ne cicatrise jamais si facilement.
Plus belle que jamais, leur cold wave lyrique semble évoluer comme une rivière ( ‘This ship in trouble’,’Suffering of the stream’), toute en guitares aux cordes tendues qui virevoltent en spirales tantôt cristallines, tantôt angoissantes de par leurs échos. Le groupe l’a enrichie de discrètes touches de clavier, de violons qui lui donnent une profondeur mélodique plus douce mais toujours aussi poignante. Chaque chanson prend les contours d’une peinture qui semble s’animer sous nos yeux. On imagine volontiers les musiciens du groupe vivre dans un manoir dans la campagne anglaise et se promener en chemise blanche, la mèche rebelle, et leur vie à cette époque ressemblait bien à cette réalité-là…le romantisme dans toute sa splendeur, sa noirceur et son intensité !
note Publiée le mercredi 29 octobre 2003
Note moyenne 13 votes
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C’est bien ceci « The Millpond Years ». Le romantisme dans sa forme la plus pure. Un bouillonnement de passions, de mélancolie qui met notre moi en souffrance. L’âme est mise à nu. Superbe.
Rhaaa "Shaletown", une pure merveille cette chanson, elle me file les frissons à chaque fois!
très bon mais un peu prévisible