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Sweet William › Kind of strangest dream
- 1992 • Hyperium Records/Dianthus Barbathus 391 0028 2 PF 019 1992 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Shelleyan | lundi 30 juillet 2018 - 08:22 | |
Aplecraf | vendredi 16 novembre 2018 - 13:37 |
cd • 10 titres
- 1Day of the open door
- 2Spring
- 3A Creation of my thoughts
- 418.01.1991
- 5A new thought
- 6The inner dialog
- 7The Irony of it all
- 8Sweet Smile Glow
- 9A Wednesday night - A Thursday morning (A short story of my mind)
- 10An Offer (that can't be Refused)
extraits vidéo
informations
C.U. Later Studios, Cologne, Allemagne
chronique
‘Je peux te faire m’aimer mais ensuite tu me haïras, je sais ce que tu voudrais dire mais je ne peux rien y changer de toute manière’ , c’est étrange, je voudrais te parler, t’expliquer, mais je ne trouve pas les mots même si j’en ai trop qui me gonflent la bouche…Gratter sous la couche, ce sera à toi de le faire pour mieux comprendre. Insaisissables Sweet William, on pourrait s’arrêter aux lignes ornant la couverture et la messe serait dite mais il y a toujours plus à dénicher entre les lignes. ‘Kind of strangest dream’ fonctionne comme une suite de dialogues, soit musicaux entre partie tranquilles et attaques électriques râpeuses, soit oraux comme si le chanteur s’expliquait avec un double étranger. le combo a toujours aimé se laisser d’espace pour travailler ses thèmes jusqu’à l’os, s’autorisant des durées peu fréquentes dans les canons du style. Mais Sweet William font-ils réellement partie d’un style ? Bien sûr qu’il y a ces vocaux graves gothiques mais, et c’est sa patte, les grattes s’inspirent beaucoup du psychédélisme, peut-être même flirtent-elles avec un proto-stoner à la Blue Cheer (‘A création of my own’ version sable noir…Quant aux structures elles-mêmes, sans s’apparenter ouvertement au rock progressif, elles témoignent clairement d’un goût pour les changements de tempo, les montées en puissance, quelques délires grinçants comme pour faire saigner les cordes, bref une forme de gothic rock unique, très personnelle, exigeante, aux influences vastes. Bien entendu, il est possible d’écouter chaque composition comme un tout car elles dégagent toutes des choses fortes (’18.01.1991’) mais sans parler d’album concept, il est évident que l’écouter d’une traite est la meilleures option tant il fonctionne également comme un tout varié dans ses modulations mais cohérent dans ses ambiances (en même temps, ça marche souvent ainsi chez nos Allemands). Les éléments forts ? L’extraordinaire timbre grave de Oliver Heuer qui colore aisément les chansons, leur conférant une gravité tragique plus que morbide, un sens inné des ambiances combiné avec des mélodies prenantes (‘Sweet smille glow’) et quelques petites touches de lâcher-prise histoire de faire geindre les instruments (‘The iront of it all’ est assez jouissif de ce point de vue). Pas destiné à toutes les oreilles mais un très bel album aux reflets aussi noirs que sa couverture, formule que je pourrais utiliser pour chaque offrande du combo, il faudra que je dégotte une autre chute…
note Publiée le lundi 30 juillet 2018
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