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Crowbar › Lifesblood for the Downtrodden

cd • 11 titres • 49:59 min

  • 1New Dawn03:59
  • 2Slave No More04:29
  • 3Angels Wings02:55
  • 4Coming Down05:19
  • 5Fall Back to Zero06:27
  • 6Underworld02:59
  • 7Dead Sun03:39
  • 8Holding Something04:08
  • 9Moon03:49
  • 10The Violent Reaction04:59
  • 11Lifesblood07:16

informations

Enregistré par Warren Riker au Noizelab, Nouvelle-Orléans, Louisiane. Piste 11 enregistré par Scott "Ish" Campbell au Piety Studio, Nouvelle-Orléans, et au Middle Ear Studio, Miami Beach, Floride. Masterisé par Brett "Cosmo" Thorngren au Middle Ear Studio.

line up

Rex Brown (basse, guitare, claviers), Steve Gibb (guitare), Craig Nunenmacher (batterie), Kirk Windstein (voix, guitare, paroles)

chronique

Le ravin a été dépassé, on a sauté au-dessus comme Superman, mais v'là t’y pas qu’y en a un autre, un peu comme si vous étiez dans la peau du Coyote qui court sans fin tel Tantale derrière la bouffe, la satisfaction, le repos. Comme quoi dans les moments de sécheresse, parmi ceux qui font déshydrater la bouche et la peau il y aura Kirk dans le rôle du je ne sais quoi d’inspirant pour les masses (desséchées). Crowbar sur cet album ne joue pas encore à fond le renouveau sincère… mais il y a comme une influence de la canicule du matin dans cet album, celle qui fait dire une fois de plus, une fois de trop qu’il aurait mieux fallu moins fumer hier et surtout moins faire n’importe quoi… je vois ce disque comme ce que décrit Kerouac dans son autopsie des gueules de bois, une sorte de mystique, de transe qui arrive et qui ne dure pas très longtemps, qui se passe entre la biture, le sommeil-coma, et la déliquescence du corps et de l’âme sentie à 120%. Vous voyez ? Il y a toujours, je dis bien un toujours entraperçu du cosmos complètement vautré là où vous vous êtes effondré, et celui-ci est exprimé dans cet album par un vieux routier des lendemains qui ne font pas la chorale. Un album mystique mais ça reste relatif bien sûr, le patron ça reste la musique de Windstein, celle qui atteint le paradis sur le premier Down, l’enfer sur Broken Glass, celle qui se sort les doigts de l’anus pour chanter cet instant indéterminé, non orienté, béat devant le chaos du monde et de la vie. Cet album est illustré par les armes de la Nouvelle-Orléans : si ceci, si cette musique est bien honnête avec le propos dessiné, je me sens donc pour la première fois un peu attiré par ce cyclone tourbillonnant au-dessus de la tombe des plaisirs et de leurs contreparties, la bouche pendante, interloqué par cette apparition céleste se manifestant sous la tronche d’un chauve barbu me pointant du doigt pour me dire « toi-même tu sais ».

note       Publiée le mercredi 6 avril 2016

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commentaires

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Sinon, une information inutile : je viens de capter que Steve Gibb, guitariste sur cet album est le fils ainé de... Barry Gibb des Bee Gees.

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yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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... Laxatif ?

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Il tient remarquablement bien les années, celui-là. D'apparence humble, et solide.

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