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Crowbar › Equilibrium

cd • 11 titres • 46:38 min

  • 1I Feel the Burning Sun03:37
  • 2Equilibrium04:41
  • 3Glass Full of Liquid Pain03:28
  • 4Command of Myself03:16
  • 5Down into the Rotting Earth05:16
  • 6To Touch the Hand of God05:07
  • 7Uncovering04:21
  • 8Buried Once Again04:05
  • 9Things You Can't Understand03:29
  • 10Euphoria Minus One03:25
  • 11Dream Weaver05:53 [Reprise de Gary Wright]

informations

Produit par Keith Falgout et Kirk Windstein. Enregistré et mixé par Keith Falgout au Festival Studios, Kenner, Los Angeles. Masterisé par Eric Conn à Georgetown Mastering, Nashville, Tennessee.

line up

Sammy Pierre Duet (guitare), Sid Montz (batterie), Todd Strange (basse), Kirk Windstein (voix, guitare)

chronique

Bon Crowbar, ça chiale, et ça fait parfois, faut le dire, un peu tirer les perles des biceps et la sueur des yeux. Mais ça bosse, comme Kirk qui rentre du taf et qui va se la coller au bar : regardez ce clip, ça nique tous ceux des Daft Punk ou des Beastie Boys. Et les autres. Oui, c’est comme la vie Crowbar, ça riffe, c’est mal cadré, Sammy Duet on dirait un lutin sur la photo, il est obligé de se tordre la tête pour rentrer dans le carré ! Hein ? Et quand on met le cd dans le mange disque ça donne les effets escomptés : rumination sombre sur la vie, les renaissances ratées, les déclarations de premier janvier foirées, les bonnes résolutions comme oubliées ! Pop ! « Mais quoi, je devais plus boire, ça faisait quinze jours… pff, on s’en branle ». « Un homme nouveau qui se relève droit sur ses jambes »… Ouais, faut pas me la faire, parce que Uno, on n’est jamais aussi bien accompagné que par les mauvaises fréquentations, et deuzio, quand on sort des riffs pareils avec une gnaque désolée pareille, ben il faut savoir se remonter par de bons petits coups. Et tercio : la mort, c’est lourd, mais alors la pesanteur de la vie, putain, ça pèse, exprimée comme ça par le doom hardcore comme personne ne l’a fait comme la paire Sexy Todd et Kirk Windstein. Quand en plus on a les cris de gobelin du Sammy Pierre Satan derrière qui pose ses glaires au bon endroit et toujours au bon moment, on ne peut pas se dire que, malgré la sublime déclaration d’amour au cosmos de la reprise de « Dream Weaver », malgré toute la chaude envie de ces mal rasés de conquérir une place au soleil peinard, malgré toute la meilleure volonté, la doomitude de la vie fait que… NON. Demain. On verra. Et bon Dieu que c’est encore bien exprimé sur cet Equilibrium, un nom qui passe pas vraiment bien quand on écoute le rendu : c’est glauque, c’est pantelant, c’est pas stable, c’est assoiffé et de mauvaise humeur et plein de larmes salées dans la gorge quand la dépression de la gueule de bois demande plus de verres. Les moments positifs sont juste comme une rengaine d’ivrogne à la fin des trois heures du matin du monde, des chansons, des bouts de trucs qui disent « ouais, je vais me refaire ! ». Le climax d’une carrière, le dernier album avec autant de poids sur la balance, malgré de nombreux jolis hits à l’avenir, mais je sais pas vous, je ne retrouverai plus cette haleine cuite de l’enfer du bar qui ferme trop tôt dans les albums suivants, juste des trainées de ce qui fut. Ici (où ? ben chez toi) on reste encore bien entre compagnons d’infortunes qui ne veulent absolument pas s’en sortir malgré toutes les belles paroles envoyées en l’air entre deux tournées, et c’est pour ça que c’est un chef d’œuvre de plus. Allez, six boules pour tout le monde, c’est pour moi.

note       Publiée le mercredi 6 avril 2016

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Note moyenne        6 votes

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Plus de mal avec celui-ci. Sa production avec ses guitares « faiblardes » et l’impression d’un souffle continu tout du long du disque m’en a toujours tenu éloigné. Pourtant c’est via un de ses morceaux sur un sampler rocksound (magazine pourri où je suivais religieusement les avis de Frank Frejnik, un des seuls à écrire sur autre chose que le neo metal) que j’ai découvert le pied de biche du gros Kirk. Je me rappelle que celui ci voulait proposer un truc différent après les accusations de melodisation d’Odd Fellows Rest. Je trouve à juste titre que c’est leur album le plus atypique, mais ce choix de production gresillante m’a régulièrement agacé. La balade au piano avec sa gouttière percée me donne toujours envie d’aller satisfaire un besoin primaire à son écoute.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Moobs FTW.

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Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Je viens d'écouter le single de son projet solo au Kirk. Le clip est très beau. Enfin, je suis bon client. La musique y est vraiment choupie (avec des grosses guitares. comme cette reprise de Dream Weaver).

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taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

Mon préféré aussi ! 'To touch the hand of god', putain...

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necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

Meilleur Crowbar

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