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Produit par Crowbar et Keith Falgout. Batterie enregistrée par David Ferrel à l'Ultrasonic Studio, NOLA. Le reste a été enregistré par Keith Falgout au Festival Studio Kenner, LA.
Jimmy Bower (batterie), Sammy Pierre Duet (guitare, voix), Todd Strange (basse), Kirk Windstein (guitare, voix)
Années entre ma naissance et ma mort. Je me trouve dans un couloir de la Fnac place de Jaude, Clermont, et je vois cet album, j'hésite, tellement cher ! J'étais venu pour autre chose, je ne sais plus quoi, on s'est fait fouiller à la sortie. Et puis je me suis dit ensuite : "oué, de toute façon c'est naze, t'as vu la pochette sans déconner !". Et puis, et puis, il y eut DOWN. Alors, Down, la chronique est déjà faite, donc allez la lire hein, mais DOWN, la cassette de DOWN, ce fut mon initiation au doom avec Cathedral, une initiation plus intime, touchant plus aux tripes, Cathedral touche à la tête malade, Down, plus bas. Allez, ouvrez le livret, et rendez-vous compte : le premier Down, le meilleur, le seul (?) fut composé et interprété par Crowbar. Ben regardez le listing : Bower à la batterie, le Kirk à la guitare, l'immense Todd à la basse, regardez même la photo où ils posent sur une lagune là... et ben vous savez quoi ? Ce qui m'a le plus touché chez Down (premier du nom) ce sont ces descentes lentes de manche accouplés avec une batterie simple et définitive, l'harmonie entre la basse et la guitare tout bonnement. Et vous savez quoi ? Ben sur cet album de Crowbar vous retrouverez les deux tiers des protagonistes du premier Down. Crowbar c'est le creuset de tout ce que j'aime dans la scène néo-orléanaise : vous avez eu des membres de eyehategod, Pantera, Soilent Green et Acid Bath qui sont passés par ici, ça suffit ! Et cet album est la perle, le climax d'une carrière commencée dans les sous-couches hardcore tristes, grêlées de blues rock, modélisée par la perte et le deuil, pour arriver à force de fusions et d'agrégats à cet album top 50. Le top de la production, du mauvais goût pour l'illustration (Crowbar champion), des tubes ("Planets Collide" c'est du Scorpions gras pour le bayou, "December's Spawn" c'est la buche de Noël pour les dépressifs alcoolos, "Behind the Black Horizon" pour les moulineurs de bras dans le pit, "Scattered Pieces Lay" c'est le dernier soubresaut avant le suicide, et la conclusion se loge entre tristesse humaine, goût pour le stupéfiant synthétique et travail encore sur ce besoin d'être sauvé de cette damnation called life). L'album efficace, un peu comme le précédent, mais en plus produit, plus rond, plus Down. Vous avez compris que je ne peux pas m'empêcher de mettre une grosse note à ce disque, même si le Bon était aussi présent auparavant, et ensuite, jusqu'à maintenant, les pieds dans le bide de Jésus à se désintoxiquer de la bellesale vie. Je vais mettre une grosse note à cet album, tout simplement parce que ce fut le premier et qu'il fut la clef du reste, lisez donc les autres chroniques ! Ce fut aussi avec cet album que j'acquis la certitude que le gros, le vieux Kirk aurait toujours quelque chose de bon à sortir au milieu de sa bile. Ceci est donc une pierre, et à partir de celle-ci nous nous serrerons les épaules quand les murs se fermeront sur nous, quand l'eau arrivera au menton. Ceci est aussi une chronique de fanboy (et non fangirl, désolé), parce que, vous savez quoi ?² "Les vrais hommes pleurent en écoutant Crowbar".
note Publiée le samedi 23 mai 2015
Note moyenne 10 votes
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"sur le bitume on a le moral à zéroooooooooo ah".
Planets Collide... "ouééé gros".
Il me fait un peu moins d'effet que "Sonic Excess..." celui-là, quand j'ai envie de sangloter sur le poitrail moelleux de Kirk. Au passage, ce serait sans doute une bonne idée de proposer une deuxième chronique de fan-boy pour NOLA
Meilleur Crowbar,rien à ajouter.