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Nektar › Journey to the centre of the eye

13 titres - 42:05 min

  • 1/ Prelude (1:26)
  • 2/ Astronauts Nightmare (6:26)
  • 3/ Countenance (3:34)
  • 4/ The Nine Lifeless Daughters of The Sun (2:54)
  • 5/ Warp Oversight (4:10)
  • 6/ The Dream Nebula part I(2:16)
  • 7/ The Dream Nebula part II (2:26)
  • 8/ It's All in The Mind (3:22)
  • 9/ Burn Out My Eyes (6:35)
  • 10/ Void of Vision (1:55)
  • 11/ Pupil of The Eye (2:07)
  • 12/ Look Inside Yourself (0:45)
  • 13/ Death of The Mind (4:09)

informations

Dierks Studio, Cologne, Allemagne, juin-août 1971

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Il comprend deux titres bonus : "1-2-3-4" (3:02) et "Do You Believe in Magic ?" (3:51), portant la durée du disque à 48:58

line up

Roy Albrighton (guitare, chant), Allan "Taff" Freeman (mellotron, piano, orgue, chant), Ron Howden (batterie, percussions), Derek "Mo" Moore (mellotron, basse, chant)

chronique

Si à l'écoute de "Prelude", vous vous mettiez tout de suite à penser que les gars de Nektar ont trop écouté "Astronomy Domine", il n'y aurait là-dessous rien de bien fâcheux. Car après tout, c'est bien normal. À plus d'un titre, ce mystérieux groupe de britanniques exilé en Allemagne de l'Ouest fait figure de Pink Floyd du pauvre. Votre attention s'il vous plaît : la phrase que vous venez de lire comporte deux informations importantes. Le nom de Nektar ne doit pas être étranger à celles et ceux qui vouent une réelle passion à la musique des années soixante-dix, mais contrairement à ce qui a toujours été dit, contrairement à ce que vous avez même peut-être pu lire à gauche et à droite, non, Nektar n'est pas allemand ! Leur musique aux accents pyschédéliques plutôt typés - surtout sur ce premier album - ont sans doute grandement contribué à cet amalgame qui aura mieux traversé les âges que leur musique. L'autre mot magique à retenir, c'est Pink Floyd. Ce n'est pas à moi qu'il faut demander si c'est là une qualité ou un défaut que de bâtir sa carrière dans l'ombre de ce géant au talon d'Achille, et ce jusque dans ses détours les plus commerciaux. Mais ne brûlons pas les étapes... Le groupe de Roy Albrighton a connu un line-up des plus stables et n'a pas nécessité de décapitation forcée pour connaître des fortunes diverses. Sur "Journey to The Center of The Eye", la musique proposée par notre quartette est presque exclusivement instrumentale sur sa première face. Bien qu'écrites, ces courtes plages qui s'enchaînent sans temps morts ont un parfum puissant de jams hallucinées ("The Nine Lifeless Daughters of The Sun"). Et contrairement à leurs illustres prédécesseurs, Nektar ne s'est pas empressé de procéder au dégraissage radical de cette grammaire particulière pour ne garder que le côté le plus convenu, le côté planant. Si la musique de Nektar est en effet capable de faire tourner les têtes, elle n'oublie pas non plus de prendre aux tripes dans des sections instrumentales plutôt épicées ("It's All In The Mind"). Avec ses thèmes récurrents, "Journey to The Center of The Eye" possède une vraie unité, de celle que l'on retrouve sur les albums concepts intelligemment construits.

note       Publiée le jeudi 7 décembre 2006

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    Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

    Je l'aime bien cet album, malgré que ma version (LP réédité) soit mal foutue, avec un blanc d'une seconde entre chaque morceau, ce qui défait complètement l'effet de continuité/fusion de l'ensemble. Je le trouve moins ésotérique que Saucerfull par exemple.

    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Et bien figurez vous que j'ai longtemps considéré Nektar comme faisant partie de la vague Krautrock.Grave erreur ! Ca n'a rien à voir.Surement les dates de sortie de ce premier album qui m'ont induit en erreur.Et puis, Nektar ce sont des anglais donc rien à voir. Cela dit, pour ce premier album, le groupe se cherche et oscille ; rock ou prog ?L'intro plante le décor mais la suite est moins glorieuse.Nektar balbutie sa musique, comme l'affligeant Warp Oversight.De belles réussites malgré tout comme Countenance ou la guitare crache sa hargne ou même la longue suite et les morceaux enchaînés Burn Out My Eyes, void of vision ou Pupitre of the Eye , véritables précurseurs de ce que sera le futur. Un album hâché, en demi teinte mais qui révèle déjà un énorme potentiel.Ne manque plus que l'étincelle pour tout faire péter.

    Note donnée au disque :