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Ennio Morricone › The good, the bad and the ugly / Le bon, la brute et le truand

lp • 11 titres • 33:13 min

  • 1Il buono, il cattivo, il brutto02:38
  • 2Il tramonto01:14
  • 3Il forte02:19
  • 4Il deserto05:14
  • 5La carrozza dei fantasmi02:06
  • 6Marcetta02:49
  • 7La storia di un soldato05:30
  • 8Marcetta senza speranza01:48
  • 9Morte di un soldato03:07
  • 10L'estasi dell'oro03:23
  • 11Il triello05:00

informations

La version de 2004, bien plus complète, comprends les bonus tracks suivants : Sentenza / Fuga a cavallo / Il ponte di corde / Inseguimento / La missione San Antonio / Padre Ramirez / Il treno militare / Fine di una spia / Il bandito monco / Due contro cinque

line up

Ennio Morricone (compositeur), Bruno Nicolai (chef d'orchestre), Unione Musicisti di Roma (orchestre), I Cantori Moderni di Alessandroni (chœurs), Edda Dell'Orso (chant), Franco Cosacchi (chant), Nino Dei (chant), Enzo Gioieni (chant), Gianna Spagnulo (chant), Alessandro Alessandroni (sifflement), Italo Cammarota (ocarina), Nicola Samale (flûte), E. Wolf Ferrari (cor anglais), Michele Lacerenza (trompette), Francesco Catania (trompette), Pino Rucher (guitare), Bruno Battisti D'Amario (guitare), Franco De Gemini (harmonica), Pierino Munari (percussions)

chronique

  • western spaghetti

Forcément, il fallait bien clore cette trilogie avec la manière ! Après "Pour une poignée de dollars" et "Pour quelques dolalrs de plus", voici "Le bon la brute et le truand" toujours avec le duo réalisateur/compositeur Sergio Leone-Ennio Morricone. Ici, Tuco, Angel Eyes et Blondin se disputent un magot en pleine guerre de sécession. Véritable chef d’œuvre du septième art, la BO fait honneur et participe au succès de ce film. Ennio Morricone continue de mettre en musique le western spaghetti. C'en est devenu à un tel point que lorsqu'on parle de western, on pense directement à la musique d'Ennio Morricone. Sur ce troisième volet, la BO est bien plus longue que celles des précédents films, avec de nombreuses pièces relativement courtes et assez calmes dans leur globalité. L'Italien utilise ici les guitares, l'harmonica (tellement beau), le sifflement, diverses techniques de chant et bien évidemment toujours ses trompettes qui percent le ciel bleu azur des paysages américains. Les thèmes principaux du film, les plus connus, que sont le morceau-titre "Il buono, il cattivo, il brutto" et "L'estasi dell'oro" (la musique d'entrée sur scène de Metallica depuis quasiment leurs débuts), sont des chefs d’œuvres intemporels prenants, puissants et tellement majestueux. Le reste n'est pas en reste non plus avec des atmosphères variées, souvent douces, mais toujours d'une incroyable justesse. "Il deserto" est notamment un incroyable morceau inquiétant, tout en progression lente mais d'une puissance et d'une maîtrise totale, un autre moment de pur génie de cette BO. Bizarrement, j'ai eu du mal à rentrer dedans lors des premières écoutes contrairement aux deux précédents films, je trouvais qu'il y avait trop de moments de flottement, surtout avec les rééditions plus fournies. Car ici, la musique est plus que jamais utilisée pour magnifier le film, moins pour être véritablement écoutée d'un seul trait sans images. Le disque peut parfois manquer de rythme. Mais plus on l'écoute, plus on visualise le film dans sa tête et plus ces parties lentes prennent tout leur sens et elles nous montrent une création tout en touché et en évolution, avec des rappels du thème principal disséminés un peu partout dans le disque, de manière furtive, avec des instruments différents représentant chacun des trois personnages principaux du film. La tension est présente en continue et maintient l'intérêt intact de cette BO tout au long de son écoute. Et la fin... mais quelle beauté que ce "Il triello" avec cette trompette hurlant, pleurant, criant pendant le duel/trio final entre les trois protagonistes, l'une des scènes les plus mythiques et marquantes du cinéma tout simplement. "Le bon, la brute et le truand" est une œuvre impressionnante. Sergio Leone et Ennio Morricone se complètent à merveille, leur association transcende l’œuvre, chacun ayant une personnalité et un style unique. Et le pire, si j'ose dire, c'est qu'ils ne s'arrêteront pas là...

Chef-d'oeuvre
      
Publiée le dimanche 17 septembre 2023

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Seedzel Envoyez un message privé àSeedzel

Mon 1er 45 tours... Y-a pire pour commencer son aventure dans la musique. Un truc de fou pour un gamin à l'époque avec le coyote, le revolver, les chœurs qui semblent imiter des animaux, Etc. Une musique extraterrestre... encore aujourd'hui.

Chris Envoyez un message privé àChris
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Chef d’œuvre absolu.

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SEN Envoyez un message privé àSEN

Mon film et ma B.O. préférés de la Trilogie des dollars ! Inégalable et insurpassable ! On ne fera jamais mieux en terme de western italien (même si des films comme "Le Grand Silence" dont la B.O. est également signée Morricone figure aussi parmi les films légendaires de cette période) !

Message édité le 18-09-2023 à 19:06 par SEN

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Chefs-d'œuvre.

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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"L'estasi dell'oro" me rend littéralement hystérique, ça me fait chialer (comme le thème de l'harmonica dans Il était une fois dans l'Ouest et le thème principal de Il était une fois en Amérique). Quant au film, mon préféré de la trilogie avec Eastwood. "Quand on tire on raconte pas sa vie." L'influence de Morricone sur la musique des soixantes dernières années est incommensurable, et bien qu'il ait fait des tonnes d'autres travaux, y compris vraiment très expérimentaux, son travail avec Leone restera légendaire (terme totalement galvaudé, mais dans ce cas, c'est le seul valable).