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Redshift › Halo

cd • 9 titres

  • 1Leviathan10:00
  • 2Rhode Kill2:46
  • 3Panzer4:03
  • 4Different Light2:35
  • 5Halo14:21
  • 6Savage Messiah7:00
  • 7Rise & Shine5:14
  • 8Turbine7:11
  • 9Leaving4:57

informations

Enregistré au Distant Sun Studio de Novembre 2001 à Juin 2002.

line up

James Goddard : Synthétiseurs, piano électrique et échantillonage Rob Jenkins : Guitare électrique, synthétiseur et séquenceur Julian Shreeve : Synthétiseurs, échantillonage et séquenceur Mark Shreeve : Synthétiseurs, séquenceur et FX

chronique

  • musique Électronique berlin school

Leviathan ouvre Halo avec une intro sombre sur une pulsation séquentielle et des notes limpides qui voltigent sur un synthé aux souffles arabesques. Le tempo évolue suavement sur un synthé de plus en plus obscur et change subtilement de voies sur des atmosphères plus vaporeuses et des souffles synthétiques mellotronnés. Rhode Kill est une petite pièce courte enveloppée sous les notes d’un piano électrique et un doux mellotron sous les tonnerres virtuels qui se fond sur Panzer et son rythme séquentiel lourd. Les synthés et guitares déchirent cette ambiance sulfureuse qui court avec la vitesse de son séquenceur. Une poursuite métallique futuriste digne d’un bon sci-fi. Different Light est un titre atonique où les couches synthétiques se moulent à un univers immobile, abstrait. Halo brille de limpidité avec des notes claires qui semblent sortir d’un lac de cristal, de notre ami Klaus Schulze. La ressemblance est frappante, tant au niveau de la sonorité que de l’effet dramatique. Moins animé que Panzer, Savage Messiah progresse sur un rythme lourd. Le séquenceur est menaçant, sur une ligne tout de même assez sobre, et étend ses accords dans l’obscurité des chœurs spectraux et des percussions qui martèlent une cadence vaporeuse. Et, au loin, je croirais entendre un fin mouvement séquentiel faire un clin d’œil à Statosfear de Tangerine Dream. Rise & Shine nous transporte aux effluves sonores de Rubycon. Un titre atmosphérique lourd et sombre qui se poursuit avec Turbine où Redshift maintient ses mouvements amorphes avec une séquence spiralée ascendante qui baigne dans une atmosphère lourde. Leaving solidifie l’emprise atonique d’Halo avec un titre calme où le mellotron souffle les derniers d’une œuvre lourdement abstraite. Bah…je n’ai pas aimé Halo plus qu’il ne faut. Sans doute que je m’attendais à plus, vue, et surtout entendue, le superbe Siren. Pourtant, la majorité des amateurs de Redshift, et de MÉ, s’entendent pour dire que c’est le meilleur. Voyez comme la nature honore ses goûts de façon bien singulière? En ce qui me concerne Halo est un titre lourd qui se déplace avec la grâce d’un escargot qui a le ventre plein. J’ai beau essayé et de percer une quelconque mélancolie ou tristesse, je n’y sens qu’un las encombrement, comme si ça ne tentait à personne. C’est soporifique et teinté d’une ambiance mortellement sombre. Pour amateurs d’atmosphère, d’art abstrait et de mellotron, car il faut avouer qu’il est superbe.

Moyen
      
Publiée le vendredi 22 septembre 2006

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    Dreamer Envoyez un message privé àDreamer

    Personnellement, j'ai adoré le morceau éponyme, Halo. Dès le début, les séquences s'entremêlent, formant une atmosphère hypnotique sublime, jusqu'à que tout s'arrête. Ce morceau suit l'architecture inverse des grands de Tangerine Dream ( un début calme et une fin séquencée ), mais ce n'en est pas moins un chef d'oeuvre. Là où l'album perd, c'est dans la flopée de petits morceaux lents, qui peuvent être, il est vrai, un peu ennuyeux. Un album qui brille par ses grandes pièces.

    mangetout Envoyez un message privé àmangetout
    Seul album de ce groupe que je connaisse et je dois dire que j'ai été assez impressionné par le travail de précision réalisé sur les développements d'ambiance, la texture sonore très vintage mais soignée, les séquences à la mécaniques horlogères qui tournent de belle manière et ne se fanent pas au bout de 5 minutes. De la belle ouvrage ! Alors les esprits chagrins diront que ces 4 là naviguent sur un terrain déjà balisé, qu'il ne font que cuisiner des vieilles recettes et alors ? Déjà et d'un ils auraient pu s'attaquer à plus facile et de deux ils sont un prolongement et non une pâle copie des grands anciens, parfois on assiste même à des croisements improbables comme sur le morceau titre et ses élans Jarriens sur son tapis Dreamien et ses développements schulziens... Comme pour Radio Massacre International, je ne peux que me réjouir de ce genre de renouveau et accessoirement féliciter le remarquable travail de Phaedream pour faire la promotion de cette musique qui semble de plus en plus underground, même sur ce site.
    ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
    Leviathan est à mon avis le meilleur morceau de Halo. Il respecte le plan "classique" qu'on retrouve sur Rubycon par exemple. C'est à dire : un début très lent, très calme, une progression, puis après un pic, une fin rapide et plus calme. J'adore ce morceau. Les séquences sont superbes. Il vaut bien un 6/6. Le reste de l'album est bien moins bon. Halo ressemble beaucoup à Cristal Lake de KS. (avec les mêmes longueurs...) En résumé, Halo est un bon album qui vaut surtout pour Leviathan.
    Note donnée au disque :