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Premiata Forneria Marconi › Jet lag
informations
Kendun Recorders, Burbank, Californie, USA, janvier 1977 et Scorpio Sound Studio, Londres, Angleterre, février 1977
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Franz Di Cioccio (batterie, percussions), Franco Mussida (guitares), Patrick Djivas (basse, Moog), Bernardo Lanzetti (chant, percussions), Flavio Premoli (piano électrique, orgue, Moog), Gregory Bloch (violon électrique et acoustique)
chronique
- fusion
Vu le succès rencontré par les chroniques que j'ai rédigé pour le compte de Premiata Forneria Marconi - sans doute grâce à leur visuel détonnant - j'en remet une petite couche juste pour le plaisir... Dans le dernier épisode, nous avions laissés nos protagonistes dans le désarroi le plus total ou, plus précisément, ils nous avaient précipité dans ce désarroi en nous fourguant un "Chocolate Kings" indigeste, propre à faire honte à l'excellence de leurs travaux passés. C'est que Mussida et Premoli se sont mis en tête (ou se sont fait convaincre, allez savoir) que les portes du succès planétaire ne s'ouvriraient à PFM qu'à partir du moment où ils s'afficheraient avec un chanteur attitré. Le gros problème, de mon point de vue, c'est qu'il y a eu un énorme problème de casting ; la voix de l'ex-Acqua Fragile Bernardo Lanzetti transforme en poudre de perlin pinpin toute la magie que le groupe avait pris l'habitude de nous desservir avec un naturel désarmant. Fort d'une distribution internationale, "Chocolate Kings" permit à Premiata Forneria Marconi de se faire connaître à l'étranger, c'est certain. Mais dans le même temps, c'était aussi leur plus mauvaise vente de disques sur leur propre terre. Nullement découragés et décidés à enfoncer le clou, ils reviennent à la charge avec "Jet Lag" en l'absence de Mauro Pagani. Il est remplacé au pied levé par un second couteau de It's A Beautiful Day, Greg Bloch, qui joue du violon juste parce qu'on avait l'habitude d'en entendre chez eux. Évidemment, ce n'est pas le genre de choses à même de faire taire les mauvaises langues qui crient à qui veut bien l'entendre que PFM est tout simplement en train de se renier. Le seul gars à prendre son pied sur ce disque, c'est le bassiste français Yan Patrick Djivas qui retrouve les vieilles sensations fusion qui étaient siennes au sein des Area avant de rejoindre PFM dès leur troisième disque. Parce que "Jet Lag" est ouvertement fusion. Chiant aussi, mais bon... Seuls moments intéressants, les deux pièces instrumentales qui quadrillent la plage titre, "Storia in La" et surtout le romantique "Peninsula" à la guitare sèche qui fait d'autant plus amèrement regretter le volte-face affiché par le groupe. Le prochain album s'appelera "Passpartu". Inutile de vous faire un dessin...
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- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
- C'est si abominable que tu ne trouves pas les mots ?
- Progmonster › Envoyez un message privé àProgmonster
- bah ... franchement ... comment dire ? "Miss Baker" est à "Per Un Amico" ce que "Invisible Touch" est à "Selling England by The Pound" ... mais bon, paraît que je suis trop "dur"... voilà au moins une chose qu'on ne pourra pas reprocher à PFM !
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
- @Proggy : j'ai vu "Miss Baker" (1987) soldé. Est-ce une totale catastrophe ?