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Nile › At the Gate of Sethu

cd • 11 titres • 47:33 min

  • 1Enduring the Eternal Molestation of Flame04:29
  • 2The Fiends Who Come to Steal the Magick of the Deceased04:30
  • 3The Inevitable Degradation of Flesh05:30
  • 4When My Wrath Is Done03:11
  • 5Slaves of Xul01:24
  • 6The Gods Who Light Up the Sky at the Gate of Sethu05:43
  • 7Natural Liberation of Fear Through the Ritual Deception of Death03:30
  • 8Ethno-Musicological Cannibalisms01:40
  • 9Tribunal of the Dead05:54
  • 10Supreme Humanism of Megalomania04:37
  • 11The Chaining of the Iniquitous07:05

informations

Enregistré au Serpent Headed Studio (Greenville, SC), mixé au Narcotic Wasteland Studio (Greenville, SC). Batterie enregistrée au Sound Lab (Columbia, SC).

Illustration par Seth Siro Anton.

line up

Karl Sanders (guitare, basse, voix, claviers, glissentar, bağlama), Dallas Toler-Wade (guitare, basse, voix), George Kollias (batterie).

Musiciens additionnels : Jason Hagan (voix), Jon Vesano (voix), Mike Breazeale (voix)

chronique

Quand on aime un groupe, il y a cette tendance à devenir « bon public », juste parce qu’on en veut plus et qu’il y a toujours quelque chose à sauver. Nile n’a jamais sorti d’album de metalcore à débardeur, il s’agit toujours de death metal technique et brutal orientalisant selon une approche définie par eux-mêmes. Cet album s’est bien vendu, sans doute grâce à l’album précédent, mais n’a pas été franchement bien accueilli. Nile retourne à une production plus sèche et sans guère de charme. C’est un peu froid pour un groupe qui devrait sentir le sable chaud. Cette chronique est un peu à cette image, elle ne transpire pas la passion. Oh, sur le fond, la formule demeure à peu près inchangée : morceaux rapides, lents, instrumentaux toujours sympathiques. Tout y est même si en interview, Sanders en fera le « And Justice for All » du groupe : production décevante, morceaux trop alambiqués. Petite entorse au règlement, tout de même : Dallas Toler-Wade se la joue Grand Incantateur énervé sur de nombreux passages. Ou alors il avait la crève et a préféré sortir des semi-spoken words plutôt que des growls puissants. Parti-pris à double tranchant mais cela donne un petit cachet pas désagréable.

Une fois n’est pas coutume, la seconde moitié de l’album patine dangereusement et il m’est assez courant de ne pas achever l’écoute. Dans ce cas-là, il faut tenter l’esquive et glitcher le monde réel : écouter l’album dans le sens inverse. Lâche cet Audacity, nigaud ! Il s’agit juste d’inverser la tracklist. Chez Nile, le dernier morceau est souvent révélateur de la qualité de l’ensemble. Cette fois-ci, le morceau est un pavé bien lent. Et un peu chiant. Pas trop de direction, quelques riffs empilés, les growls qui vont bien mais pas de frisson. Il y a bien un petit tube easy-listening ensuite, « Supreme Humanism of Megalomania », mais « Tribunal of the Dead » est très pénible. Ah ! me voilà coincé. Le dime doit voter, les lèvres pincés de scrupules mêlés de déception mais la sentence est irrévocable : ce disque est…MOYEN !

note       Publiée le samedi 1 avril 2023

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