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Nile › Ithyphallic

cd • 10 titres • 49:51 min

  • 1What Can Be Safely Written08:15
  • 2As He Creates So He Destroys04:36
  • 3Ithyphallic04:40
  • 4Papyrus Containing the Spell to Preserve Its Possessor Against Attacks From He Who Is in the Water02:56
  • 5Eat of the Dead06:29
  • 6Laying Fire Upon Apep03:25
  • 7The Essential Salts03:51
  • 8The Infinity of Stone02:04
  • 9Language of the Shadows03:30
  • 10Even the Gods Must Die10:01

informations

Enregistré au Sound Lab (Columbia, SC) et mixé au Rax Trax (Chicago, IL) par Neil Kernon.

Chris Lollis sera le bassiste live du groupe jusqu'en 2012. Son travail sur les disques n'est pas bien établi. Pochette par Davide Nadalin.

line up

Karl Sanders (guitare, voix), Dallas Toler Wade (guitare, basse, voix), George Kollias (batterie).

Musiciens additionnels : Chris Lollis (voix)

chronique

Je ne sais pas si les Égyptiens de la haute Antiquité effectuaient véritablement des processions de phallus en érection malgré l’universalité historique du thème, mais Nile ne serait pas Nile sans cette tambouille de références hétéroclites jetées en pâture aux bourrins du XXIe siècle. Grosse statue, gros pénis, gros riffs, gros bide. Et grosses trompettes. Dès le départ, tu sais si cet album est fait pour toi : quand trop n’est pas assez, c’est que tu es sur la bonne piste.
Pompeux dès le départ, boursouflé d’entrée, s’ensuite une avalanche de blasts et de double pour enchaîner dans le vif du sujet. Après quatre albums qui sont souvent les préférés, au choix, des amateurs du groupe, Nile a jeté un gros pavé dans le sable. La production n’est pas œcuménique, certains détesteront mais si tu peux écouter Heretic de Morbid Angel, rien n’est impossible et, au moins, il ne donne pas la migraine.

Sur la forme comme sur le fond, je lui trouve une certaine souplesse à cet album et il affiche une belle cohérence. C’est une manière sympa de dire qu’il ne contient pas vraiment de tube même si le morceau-titre envoie du riff épique à faire souffler le khamsin dans ton salon et tes cheveux. Réglé comme un papyrus mortuaire, Nile déroule ses gammes, du morceau low-tempo martelé par des timbales au synthé à celui qui offre à Kollias l’occasion de mettre à profit son échauffement sur des BPM que tu n’oses même pas envisager sur Cubase. Et les roulements, sois rassuré, sont toujours aussi veloutés.
Ajoute à cela un petit interlude à faire tourner en boucle sur ta partie de Pharaoh et, pour tasser l’ensemble tel un Paris-Brest-Saqqarah, tu apprendras pendant dix minutes que même les Dieux peuvent mourir. Trompettes, timbales, tubes des amplis à sec, ils ne peuvent pas y résister. Cela tombe bien, je commençais un peu à m’ennuyer, il était temps !

note       Publiée le samedi 4 mars 2023

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    dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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    Eat of the Dead répond bien au signalement. Rampant, tel le cobra !

    Note donnée au disque :       
    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Je l'aime bien, celui-ci, surtout la prod : très... jaune-ciseaux. Puis de mémoire y a un morceau doomy de puta madre, dessus.

    Message édité le 04-03-2023 à 21:45 par born to gulo

    Note donnée au disque :