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Nile › Annihilation Of The Wicked

cd • 10 titres • 51:59 min

  • 1Dusk Falls Upon the Temple Of The Serpent On The Mount of Sunrise
  • 2Cast Down The Heretic
  • 3Sacrifice Unto Sebek
  • 4User-Maat-Re
  • 5The Burning Pits Of The Duat
  • 6Chapter Of Obeisance Before Giving Breath To The Inert One In The Presence Of The Crescent Shaped Horns
  • 7Lashed To The Slave Stick
  • 8Spawn Of Uamenti
  • 9Annihilation Of The Wicked
  • 10Von Unaussprechlichen Kulten

informations

Enregistré au the Soundlab in Columbia SC.

line up

Karl Sanders (guitare, chant, claviers), Dallas Toler-Wade (guitare, chant), Jon Vesano (basse, chant), George Kollias (batterie, percussions), musicien additionnel: Mike Breazeale (chant, pazuzu bowl)

chronique

Il y a des albums que l'on attend tellement, que le gros risque est d'être déçu ; mais quand ce n'est pas le cas, c'est soit qu'on s'est persuadé qu'il est bon ou alors qu'il l'est vraiment. En ce qui me concerne, c'était le cas pour ce nouveau Nile, alors j'espère faire preuve de suffisamment d'introspection en écrivant cette chronique ! Difficile de donner un successeur à "In Their Darkened Shrines", un album proche de la perfection, alors est-ce que Nile a réussi à faire mieux ? La réponse est non, mais ne vous méprenez pas, ce nouvel album est une grosse tuerie. Moins brutal (mais à peine), toujours autant technique, cet album brille par ses ambiances, plus épurées mais également plus percutantes. C'est également l'album du test pour George Kollias (Nightfall) qui a la dure tâche de remplacer Tony Laureano, test rempli haut la main, il nous en met plein les oreilles et s'est parfaitement adapté au style de Nile. Les morceaux mettent un certain temps à être complètement appréhendés étant donné leur complexité, mais n'en demeurent pas moins efficaces dès le départ, s'enrichissant au fur et mesure des écoutes. On retrouve également ces solos ahurissants, jamais inutiles, toujours bien placés et plutôt impressionnants. Jamais un album n'aura autant su mélanger ambiance et brutalité. Annihilation Of The Wicked est vraiment dans la continuité du précédent opus, Nile avait depuis le début un style particulier, mais il semblerait qu'il soit transcendé avec ce disque. On notera également une amélioration du son, plus distinct et puissant, Neil Kernon (Nevermore, Judas Priest) ne doit pas y être étranger. Un excellent album, riche, violent, complexe, tripant, et indispensable à tous ceux qui aiment le death metal.

Très bon
      
Publiée le mercredi 21 septembre 2005

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Note moyenne        40 votes

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Grave d'accord. Ca s'est plastoquifié là aussi.

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Oui, ce que je voulais dire c’est que le graphiste de Relapse était capable d’être légèrement plus subtil (des serpents et des momies, yeah!) et évitait les poncifs masque de Toutânkhamon/ pyramide de Khéops qui sont systématiques depuis Ithyphallic. J’ai l’impression depuis d’être à chaque fois devant un énième numéro spécial Égypte antique d’Okapi.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Ouais enfin les pochettes des trois premiers arboraient momies et/ou hiéroglyphes, sans ambiguïté sur la thématique... Mais c'est vrai que le groupe s'est comme lissé-plastifié avec les années Hollywood. Comme une injection croissante de CGI dans la soupe au natron.

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

La période Relapse c’était quand même quelque chose. Quand j’ai overdosé du Doom et du stoner et que je me lancé dans le brutal death il y’a une dizaine d’années, quel bonheur de m’enquiller les 4 premiers albums d’affilée. Comme beaucoup, c’est après que ça commence à coincer et que je commence à trier. À partir du moment où ils se sont aussi sentis obligés de mettre des pharaons et des pyramides sur les artworks pour rappeler le thème du groupe, là où avant la musique et les ambiances le faisaient très bien.

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nicola Envoyez un message privé ànicola
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Mais heu, c'est très bien le bourrin. Ils disaient eux-mêmes avoir sué sur le morceau User-Maat-Re : hu hu, on veut jouer du bourrin, il faut assumer... ce qu'ils ont fait.

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