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Nile › Amongst the catacombs of Nephren-Ka

cd • 11 titres • 33:12 min

  • 1Smashing the antiu
  • 2Barra edinazzu
  • 3Kudurru maqlu
  • 4Serpent headed mask
  • 5Ramses bringer of war
  • 6Stones of sorrow
  • 7Die rache krieg lied der assyriche
  • 8The howling of the djinn
  • 9Pestilence and iniquity
  • 10Opening of the mouth
  • 11Beneath eternal oceans of sand

informations

The sound lab, Usa. Produit par Nile, Bob Moore et Earl Sanders.

line up

Karl Sanders (Guitare, chant), Chief spires (basse, chant), Pete Hammoura (batterie, chant)

chronique

Nile, la "révélation de l'année" dixit la majorité des magazines metal américains ! Est-ce un gage de qualité ? Ma foi, cela m'en a tout l'air. Nile choisit la voie de l'originalité en mélangeant son grind/death ultra brutal avec de nombreuses influences "égyptiennes". Le résultat est plus que surprenant : fondant son concept sur la vie d'un pharaon égyptien particulièrement tyrannique, Nile tente de nous faire revivre une époque mystérieuse : l'Égypte antique. Et ils y arrivent ! Sur fond de grind hyper violent et technique (plus d'une vingtaine de riffs par titre !), aux blast beats omniprésents et guitares accordées plus bas que terre, le groupe nous ajoute de nombreux claviers "orientaux", chants arabes et autres sons qui proviennent d'un autre temps. Le mélange pouvait sembler hasardeux, il n'en est rien : l'ensemble sonne très original, presque atmosphérique. Le chant quant à lui est très varié, dans un registre très death metal, mais avec des intonations variées suivant la direction du titre, bref assez unique ! Les titres sont assez courts, ce qui ne les empêche pas d'être intéressants : "Smashing the Antiu" qui envoie la majorité des groupes grind à des kilomètres, "Ramses bringer of war" et son intro très "Indiana Jones (!)", "Serpent headed mask" avec son break atmosphérique terrifiant, le très heavy "Stones of sorrow" ou l'excellent "Opening of the mouth" sombre et violent à souhait. Notons également la présence de deux instrumentaux : "Kudurru maqlu" que l'on croirait issu directement d'Égypte et "Die rache krieg lied der Assyriche", très tribale et violente, faisant immédiatement penser à un sacrifice antique... Les textes quant à eux, sont tout bonnement incompréhensibles pour la bonne raison qu'ils sont majoritairement en sumérien, contribuant ainsi plus encore à l'aura mystique du disque. Comme seul regret, j'aurais juste à dire que le cd est court, et qu'il s'essouffle vite : malgré le nombre de riffs, on en vient vite à bout. Cela dit, c'est un bon album, que je recommande à tout amateur de sensations brutes nouvelles et originales !

note       Publiée le vendredi 26 avril 2002

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    commentaires

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Et Festivals of atonement qu’on retrouve avec Ramses bringer of war sur la compilation des deux nommée In the beginning. Ces deux-là partagent beaucoup de morceaux avec Amongst the catacombs of Nephren-Ka.

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    J'suis loin d'être un très grand fan de Death mais je dois admettre que cet album est plutôt efficace. Pour faire mon vieux con, je préfère quand même la démo Ramses Bringer of War.

    Note donnée au disque :       
    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    C'était un peu l'incarnation de la belle époque sur relapse cet album. Y'avait ça le exploiting dysfunction de cephalic carnage, inhalé exhale et foreshadowing our demise de Skinless... Ils avaient le flair pour signer des groupes énergiques et novateurs.

    C'est clairement l'album le plus compact de Nile et j'ai carrément envie de dire que sur la structure et les plans de batterie on est dans du grind death. L'album défile comme un TGV et raconte tout un tas de narrations mystiques sans aucun temps mort.

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    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
    avatar

    faudrait que je la refasse celle-là, putain j'adore ce disque !!!

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Nephren-Ka n’est pas un vrai pharaon, c’est une invention de Lovecraft, dont on sent l’influence dans les autres albums de Nile, par exemple le dernier morceau de Annihilation Of The Wicked : Von Unaussprechlichen Kulten (c’est un livre qui fait partie du mythe de Cthulhu) ou 4th Arra of Dagon (Dagon est un demi-dieu vivant dans l’eau) dans l’album Those Whom the Gods Detest.
    Dans le mythe de Cthulhu, le pharaon Nephren-Ka était particulièrement infâme (du genre à sacrifier des wagons entiers de jeunes vierges dans des pièces intégralement noires).

    Note donnée au disque :